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Catégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, L'art, La presse

Le Journal des Arts N°493 19 janvier 2018

Le Journal des Arts

Histoire du Goût. Le professeur Bruno Foucart, qui vient de disparaître et dont l’auteur de ces lignes fut l’élève, a participé avec d’autres à la réhabilitation de la peinture plus ou moins académique du XIXe siècle. Ce n’est pas son seul mérite, mais c’est sans doute ce que la postérité retiendra. « Plus ou moins académique », l’expression est employée à dessein car les catégories sont en effet particulièrement indistinctes dans cette peinture du dernier tiers du XIXe. Cela fait bien longtemps que les historiens de l’art n’opposent plus les impressionnistes à leurs contemporains du Salon. Entre la grande peinture d’histoire de Jean-Paul Laurens, parangon de l’art pompier, les scènes de genre de Firmin, l’orientalisme de pacotille de Gérôme, le naturalisme de Bastien-Lepage et les paysages de Français, la production de cette époque a épousé tous les styles, du plus léché (Bouguereau) au plus esquissé ou diaphane (Puvis de Chavannes), brouillant parfois les frontières avec la nouvelle école du plein air. C’est ce qui explique en partie le retour en grâce progressif de cette peinture à partir des années 1980 auprès de conservateurs qui n’hésitent plus à lui consacrer des monographies. Le phénomène a pris de l’ampleur quand le ...

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