Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
1 ère du Café Thé n° 94 - Balade en bateau... avec "Paysages de bateaux"
Vous êtes 6 à avoir participé et 61 à avoir voté.
Vos votes ont désigné somme gagnante Laura du blog : "Le blog de Laura Vanel-Coytte : ce que j'écris, ce(ux) que j'aime..." vec 31 voix, devant Jill Bill (21 voix),Livia (16 voix), Océanique (10 voix), Vagamonde (8 voix) et Martine (6 voix).
Bravo à Laura, la gagnante, et aux autres participantes et merci à tous ceux qui ont voté !
André Derain a peint naguère les Barques au port de Collioure
Tels que tu les vis plus tard, avec ton cousin, en vacances
Comme nous les vîmes ensemble alors que tu me contais ton adolescence
Les couleurs de tes souvenirs étaient toutes aussi vives
2ème) Jill Bill du blog "Melting-pot" : Le maudit Dick...
Le cachalot
Se cachait sous l'eau
Et sur le maudit Dick
Avec sa gauche équipe
Achad le cherchait en vain
Harpon à la main
L'homme
Ivre de colère et de rhum
Rentrait à quai bredouille
Niquedouille
A chaque sortie
Sur son rafiot maudit...
Au port il contait son histoire
La poisse, mère de ses déboires
En vendant jusqu'à la prochaine fois
Sa caisse d'anchois
Faute d'ailerons de baleine
Poursuivit par la déveine...
Achad et son maudit Dick
« Demain » son mot à la bouche
Jurant escarmouche
A la bête diabolique...
Sur les flots harmonieux
Sous le chaud soleil
Dans la barque légère
Nous sommes partis rêver.
La brise marine
Et la vague écumeuse
Vers l'horizon lointain
Nous ont emmené rêver.
Nous avons admiré dans l'eau claire
Des châteaux de coraux
Hantés par des poissons
Aux écailles de lumière.
Et avons vu aussi, dessiné dans le ciel
Par le soleil couchant
Des pays fabuleux
Faits de lumière et d'or
Et tout le jour, toux les deux,
Sous le soleil doré
Sur les flots harmonieux,
Nous avons longtemps rêvé !
4ème) Océanique du blog "Océanique" : Balade en Bretagne...
Il y a des années, en Bretagne j’ai beaucoup navigué
Pas sur un chalutier, mais en voilier, en famille et en amitié
Bien sûr des aventures nous en avons vécues.
Frôlant Les Glénan la vague moussant nous nous dirigions droit sur un haut fond, vite contourné.
A Audierne arrêt au vivier. Retour au voilier pour découvrir que nous nous étions amarrés entre le bout du quai et un énorme rocher : sueurs froides rétrospectives.
Quand nous prenions nos vacances je savais que je ne dormirais pas beaucoup. Le bruit des drisses ne me bercerait pas ni les coups de boutoir des vagues sur la coque. Une fois ça nous a bien servi.
- M. j’entends des bruits … dors tu entends toujours des bruits. Plus tard
- Va voir je suis inquiète
Et le capitaine se lève maugréant pour découvrir qu’il n’avait pas assez laissé de bout et que la mer descendante … nous commencions à être pendu le long du quai… Au petit matin un petit requin bleu était échoué au bout du quai mais là ce n’était pas la faute du Pitaine.
Dans la rivière du Belon relevée d’encre avec au bout un sommier …
Mais aussi des moments merveilleux.
Et des épisodes épiques comme la traversée de Guernesey à Granville en pleine tempête avec un vent force 10. J’avais invité une amie à se joindre à nous lui vantant le bonheur de la navigation. Elle n’est plus jamais revenue son amoureux qui l’attendait à terre nous a traité de sauvage. Nous sommes toujours amis.
Pourtant là je vais vous raconter la plus (enfin le ridicule ne tue pas) grande honte de ma vie.
Fin d’après-midi, le temps est doux au mois d’août et le voilier fait route vers l’ile d’Houat. Le capitaine et bien oui c’est lui qui commande et son équipage moussaillon compris sont aux ordres, je dis donc le capitaine décide de s’approcher au plus près de la plage. Il faut vous dire que nous naviguons sur un Neptune 99 dériveur lesté de 9m90, lorsque la quille est relevée il peut passer là où beaucoup de voilier ne le peuvent.
Petite anecdote en passant, en quittant l’île de Noirmoutier un matin l’océan descendant nous avons appareillés, d’autres voiliers nous ont suivis ils se sont plantés, nous, nous avons juste touché un peu sans dommage.
Mais revenons à nos moutons qui ce jour-là étaient partis brouter les vagues ailleurs. Relevage de la quille à marée basse le bateau se pose en équilibre. J’avais préparé des spaghettis sauce tomate dans ma cocote minute, tout le monde s’installe autour de la table bien réparti et le repas peut commencer. Tout va bien jusqu’à ce que l’un des marins d’eau douce s’exclame « Minet va chercher le sel » Oui Minet c’est ma plus jeune fille. Petit gabarit mais grain de sable qui déséquilibre le voilier et le couche sur le flan. Je reçois la gamelle de pates sur les genoux mais heureusement elle ne se vide pas... Nous sortons donc les uns derrière les autres, chacun portant son assiette et sa fourchette et moi le repas. Exercice périlleux mais réussi et nous nous réfugions au fond de la plage. Pour la promenade du soir nous avons été le sujet de toutes les exclamations les quolibets et autres rigoleries. Je me faisais toute petite dans l’ombre pour ne pas être repérée … il n’y avait personne sur la plage lorsque nous avons effectué notre repli, nous étions donc incognito. Nous avons dû attendre que la mer monte … j’ai honte … pour réintégrer notre voilier y passer la nuit et repartir le lendemain matin pour d’autres aventures.
Si sur le moment je n’ai pas toujours ri … ça reste de bons souvenirs
5ème) Vagamonde du blog "Vagamonde bis" : Vogue, vogue mon bateau...
Quel que soit le type d'embarcation, je n'hésite jamais à prendre le large.
Moussaillons, je vous invite à me rejoindre à bord !
Tout d'abord, je vous embarque sur le Rio Dulce au Guatemala afin d'observer les oiseaux. Les plus impressionnants, ce sont les pélicans.
Ensuite, je vous propose un tour en Afrique du Sud. Imaginez, tout autour du bateau des hippopotames prenant paisiblement leur bain sans se laisser perturber par les crocodiles.
Je n'oublie pas non plus les balades dans les fjords de Norvège, les vaporettos à Venise, les house-boats au Kérala, les jonques dans la baie d'Halong, ni la rencontre des dauphins à Madère.
Si vous êtes tentés par un bateau-pirate, direction Houmt Souk en Tunisie.
Que diriez-vous d'une sortie en catamaran à Cuba ?
En France, je vous suggère une balade en péniche sur la Seine ou bien en barque dans le marais poitevin.
Mon coup de coeur reste la cité lacustre de Ganvié au Bénin sur une sorte de pirogue qui se faufile entre les jacinthes d'eau et les maisons sur pilotis.
Que d'excellents souvenirs !!!...
6ème) Martine du blog "Quai des rimes" : Une croisière inoubliable...
C’est en février pendant nos vacances motoneige en Laponie Finlandaise. Un matin glacial (-40°) nous embarquons dans le port de Kemi sur « LE SAMPO » un brise-glace qui, avant d’être transformé en bateau pour touristes, a ouvert pendant 25 ans aux navires de commerce des voies de navigation dans la mer gelée.
Une fois à bord, nous visitons en compagnie du capitaine le bateau et sa salle des machines.
Puis le Sampo quitte le port pour une ballade d’un jour dans le golfe du nord de Botnie qui se terminera par une expérience inoubliable pour les passagers les plus téméraires.
C’est très impressionnant d’entendre le bruit de la coque puissante d’acier lutter sans fin contre la glace. Nous sortons sur le pont quelques instants admirer ce spectacle magnifique sous un ciel bleu acier lumineux si particulier à l’hiver polaire.
Il fait très froid. Nous rentrons très vite à l’intérieur nous réchauffer.
Le midi nous déjeunons à bord. C’est la première fois que nous mangeons du rêne, on dirait du bœuf en encore plus tendre et goûteux.
Au fur et à mesure que la journée avance, l’angoisse monte en nous. Nous faisons cette mini croisière sur ce bateau dans un but bien précis, une expérience exceptionnelle.
Le moment approche. Le Sampo s’arrête au milieu de cette étendue gelée. Il commence à découper la glace sur une grande surface pour faire une piscine. Un marin nous invite à descendre nous équiper dans la soute. Nous revêtons, par-dessus nos vêtements, une combinaison de survie orange qui nous couvre de la tête aux pieds, seuls nos yeux ressortent. On ressemble tous à des casimirs patauds. C’est une étrange ambiance faite d’appréhension et de rire. Mon époux, bien qu’aimant l’eau, ne sait pas nager. Un marin lui assure qu’il peut aussi le faire. Avec la combinaison de survie il ne peut que flotter. Le plus difficile est de descendre l’escalier tellement nous sommes empêtrés dans cet accoutrement. Arrivés enfin sur la glace, nous nous mettons à l’eau. Aucune sensation de froid, Allongés sur le dos nous flottons sur la mer en regardant le ciel. Un grand bien être intérieur nous apaise. Nous sommes en début d’après-midi, la luminosité diminue. A 15 heures ce sera le début de la nuit polaire. C’est un spectacle magnifique et inoubliable. Je suis tellement émue que j’en ai les larmes aux yeux. Nous restons environ un quart d’heure allongés sur la mer gelée les yeux tournés vers l’azur. Nous ne voyons pas le temps passer. Nous regagnons heureux le bateau. Avant de rentrer au port, le capitaine nous remet, comme à chaque passager, un diplôme certifiant que nous sommes montés à bord et baignés dans la banquise. Cette courte croisière riche en émotions restera un des plus beaux souvenirs de ma vie.
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