Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
J'ai lu hier:La littérature Française en 100 romans(BU: notamment pendant les Portes ouvertes de mon 1 er lycée)
La vraie vie, la vie enfin découverte et éclaircie, la seule vie parconséquent pleinement vécue, c'est la littérature. Cette vie qui, en un sens,habite à chaque instant chez tous les hommes aussi bien que chez l'artiste.
A la recherche du temps perdu, Le Temps retrouvé (1927) de
Montesquieu (1689-1755), Lettres persanes, 1721:"Tu ne le croirais pas peut-être, depuis un mois que je suis ici, je n'y ai encore vu marcher personne. Il n'y a pas de gens au monde qui tirent mieux partie de leur machine que les Français; ils courent, ils volent: les voitures lentes d'Asie, le pas réglé de nos chameaux, les feraient tomber en syncope."
Voltaire, "Candide":
"Après le tremblement de terre qui avait détruit les trois quarts de Lisbonne, les sages du pays n'avaient pas trouvé un moyen plus efficace pour prévenir une ruine totale que de donner au peuple un bel auto-da-fé ; il était décidé par l'université de Coïmbre que le spectacle de quelques personnes brûlées à petit feu, en grande cérémonie, est un secret infaillible pour empêcher la terre de trembler. "
Rousseau, "Julie":
"- Il faut des spectacles dans les grandes villes, et des romans aux peuples corrompus. J'ai vu les mœurs de mon temps, et j'ai publié ces lettres. Que n'ai-je vécu dans un siècle où je dusse les jeter au feu ! "
du Moyen âge à nos jours/ Yves Stalloni
Roman français -- Histoire et critique
Montesquieu
« J’ai lu ce 6 avril 1734 Manon Lescaut, roman composé par le P. Prévost. Je ne suis pas étonné que ce roman, dont le héros est un fripon et l’héroïne une catin qui est menée à la Salpêtrière, plaise, parce que toutes les actions du héros, le chevalier Des Grieux, ont pour motif l’amour qui est toujours un motif noble, quoique la conduite soit basse. Manon aime aussi, ce qui lui fait pardonner le reste de son caractère. »
(Pensées)
Le célèbre début de Jacques le Fataliste est inspiré par un épisode de Tristram Shandy, roman fleuve de Laurence Sterne publié entre 1759 et 1767.
Comment s’étaient-ils rencontrés ? Par hasard, comme tout le monde. Comment s’appelaient-ils ? Que vous importe ? D’où venaient-ils ? Du lieu le plus prochain. Où allaient-ils ? Est-ce que l’on sait où l’on va ? Que disaient-ils ? Le maître ne disait rien ; et Jacques disait que son capitaine disait que tout ce qui nous arrive de bien et de mal ici-bas était écrit là-haut.
http://gallica.bnf.fr/essentiels/diderot/jacques-fataliste/rencontres
Bernardin de St Pierre, "Paul et Virginie":
"Aimables enfants, vous passiez ainsi dans l'innocence vos premiers jours en vous exerçant aux bienfaits ! Combien de fois dans ce lieu vos meres, vous serrant dans leurs bras, bénissoient le ciel de la consolation que vous prépariez à leur vieillesse, et de vous voir entrer dans la vie sous de si heureux auspices ! "
Balzac,"Illusions perdues":
"Une voix lui cria bien : « L'intelligence est le levier avec lequel on remue le monde. » Mais une autre voix lui cria que le point d'appui de l'intelligence était l'argent."
Stendhal, Le Rouge et le noir (1830): Chapitre 6 "L'ennui" :
"Ainsi notre héros n’avait point la physionomie à la mode, qui, à Paris, fait les trois quarts de la beauté. Enfin, chose impardonnable dans ce siècle empesé, Lucien avait l’air insouciant, étourdi"
"Quoi, monsieur, lui dit-elle enfin, vous savez le latin?"
Stendhal - Lucien Leuwen:
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