Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Mon poème inédit sur ce blog:Mes trains
Photo de l’atelier d’écriture n° 311
La nouvelle photographie !
Les textes seront publiés lundi prochain.
Pour ceux qui ne connaissent pas : je poste chaque mardi une photographie, et vous avez 5 jours pour écrire un texte. Ton et genre libres. Une page word maximum. Vous vous inscrivez sur le formulaire ci-dessous et vous y ajoutez l’url de votre blog. Le lundi matin, votre lien apparaîtra sous mon texte.
Si jamais vous n’avez pas de blog, vous pouvez m’envoyer votre texte (le mieux est de ne pas me l’envoyer après 20 h le dimanche soir. Sinon, vous attendrez le lundi soir pour que j’actualise les textes.)
Cet atelier d’écriture est un moment de partage. Une fois votre texte publié, il est plus convivial de continuer ce partage en lisant et commentant les textes. Pas tous forcément, mais ceux qui nous ont marqués, ceux que nous avons aimés, voire même ceux (tout simplement) que nous voulons commenter… L’échange est, selon moi, la base de ce rendez-vous. (Sinon, il nous suffit de retourner à l’activité solitaire de l’écriture …)
Le formulaire à remplir, si vous avez un blog :
http://www.bricabook.fr/2018/09/photo-de-atelier-ecriture-311/
Mes trains
Mon premier train fut un train miniature que je faisais tourner sous la fenêtre de notre maison De campagne. Je me fichais (et ça m’est toujours égal) d’avoir des jeux et des occupations de Petite fille comme les billes. Aujourd’hui, j’en viendrais même à me revendiquer « Transgenre » dans mes passions, mon comportement
Puis le train me prit pour m’emmener de ma ville de naissance en Champagne
Sans mes parents, en voyage, long, le premier (et le seul) de nuit et en couchettes
Pour un pèlerinage avec ma grande tante (une ancienne religieuse) à Lourdes.
Je ne me souviens pas d’avoir dormi, une constante dans ma vie.
Après mon bac, je partais chaque semaine pendant un an vers Paris pour faire des études de commerce
Je quittais ma ville de naissance le dimanche soir ou très tôt le lundi matin, le Paris-Bâle
Vers cinq ou six heures, beaucoup de gens dormaient, beaucoup de militaires
Ambiance fantomatique jusqu’à la gare de l’est qui est encore aujourd’hui un repère
La gare de l’Est encore d’où j’allais passer des examens de lettres lors de la reprise
De mes études par correspondance ; un matin, une grève surprise
M’obligea à prendre un bus retardé par les bouchons de jour de grève
M’amena à un écrit où on m’accepta malgré le retard mais que je ratais d’angoisse
La gare de Foix en Ariège, Midi-Pyrénées à vingt kilomètres de notre nouvelle
Destination de travail : j’en partais pour Toulouse où je poursuivais ma maîtrise
Pour quelques heures de présentiel après tant d’années de travail en solitaire
La gare Matabiau, le canal du Midi, la catastrophe d’AZF, le pays cathare
La gare de St Etienne par le biais d’une nouvelle usine à faire vivre
D’où je partais pour les gares de Lyon pour y suivre mes cours de lettres
Puis pour y travailler comme documentaliste, je la vois presque
Aujourd’hui du haut de la colline où je me suis perchée sans oublier mes gares
Du Maroc, Casablanca et Rabat où nous nous exilâmes trois ans pour une usine.
D’autres gares illustres comme celles d’Istanbul où séjournait le non moins célèbre
Orient-Express ; j’ai vu aussi la gare de Venise où j’aimerais un jour prendre
Venise par le rail au lieu d’y accoster ; des gares de vie et de paysages.