Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Victor Hugo, Il fait froid
(Le Cid combat contre les Maures)
Fanfan, la joyeuse retraitée corse nous informe
qu’elle prend la barre des Croqueurs de Môts
pour cette quinzaine déjà commencée.
Donc voici le défi N°230 …. deux choix.
1) Vous allez compléter ce texte à trous
par des mots de votre choix pour changer ce texte
Ô …… ! Ô désespoir ! Ô ……. ennemie !
N’ai-je donc tant …… que pour cette …….. ?
Et ne suis-je …… dans les travaux ………
Que pour …… en un jour ……. tant de ………. ?
Mon bras, qu’avec ……. toute ……….. admire,
Mon ……, qui tant de fois a ……. cet ……….,
Tant de fois affermi le ……..de son ……,
Trahit donc ma …….., et ne fait rien pour moi ?
Ô ……. souvenir de ma passée !
………..de tant de jours en un jour …… !
Nouvelle ………, fatale à mon bonheur !
Précipice élevé d’où tombe mon……….. !
Faut-il de votre……. voir triompher le ………,
Et ………. sans vengeance, ou vivre dans la ……. ?
………., sois de mon ……. à présent ………:
Ce haut ……n’admet point un ……. sans …….. ;
Et ton jaloux………, par cet …….. insigne,
Malgré le choix du …., m’en a su rendre ……..
Et toi, de mes exploits ……. instrument,
Mais d’un ….. tout de……. inutile ornement,
Fer, jadis tant à craindre, et qui, dans cette ……..,
M’as servi de ……, et non pas de …….,
Va, quitte désormais le ……. des ……….,
Passe, pour me …….., en de ……. mains.
(Vous aurez reconnu la tirade de Don Diègue dans le Cid de Corneille )
2) Vous parodiez une chanson. (N’oubliez pas de dire laquelle)
Pour les jeudis en poésie :
1) Un extrait d’une pièce classique Molière, Corneille ,Racine
2) Un poème de Victor Hugo (j’en profite ,nananère …,j’aime ce poète )
Le Môt de Dômi
Ô chère amie! Ô désespoir! Que demandes-tu là ?
Mais pour toi que ne ferions nous pas
Allons Mâtelôts, ne nous laissons pas abattre
Et lançons nous dans ce défi avec prouesse
Il fait froid
L’hiver blanchit le dur chemin
Tes jours aux méchants sont en proie.
La bise mord ta douce main ;
La haine souffle sur ta joie.
La neige emplit le noir sillon.
La lumière est diminuée…
Ferme ta porte à l’aquilon !
Ferme ta vitre à la nuée !
Et puis laisse ton coeur ouvert !
Le coeur, c’est la sainte fenêtre.
Le soleil de brume est couvert ;
Mais Dieu va rayonner peut-être !
Doute du bonheur, fruit mortel ;
Doute de l’homme plein d’envie ;
Doute du prêtre et de l’autel ;
Mais crois à l’amour, ô ma vie !
Crois à l’amour, toujours entier,
Toujours brillant sous tous les voiles !
A l’amour, tison du foyer !
A l’amour, rayon des étoiles !
Aime, et ne désespère pas.
Dans ton âme, où parfois je passe,
Où mes vers chuchotent tout bas,
Laisse chaque chose à sa place.
La fidélité sans ennui,
La paix des vertus élevées,
Et l’indulgence pour autrui,
Eponge des fautes lavées.
Dans ta pensée où tout est beau,
Que rien ne tombe ou ne recule.
Fais de ton amour ton flambeau.
On s’éclaire de ce qui brûle.
A ces démons d’inimitié
Oppose ta douceur sereine,
Et reverse leur en pitié
Tout ce qu’ils t’ont vomi de haine.
La haine, c’est l’hiver du coeur.
Plains-les ! mais garde ton courage.
Garde ton sourire vainqueur ;
Bel arc-en-ciel, sors de l’orage !
Garde ton amour éternel.
L’hiver, l’astre éteint-il sa flamme ?
Dieu ne retire rien du ciel ;
Ne retire rien de ton âme !
Victor Hugo