Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Mon texte inédit sur ce blog: Mauvaises résolutions?
Semaine du 14 au 20 janvier 2019 - Mauvaises résolutions
"C'est le moment des bonnes résolutions, qui, soyons honnêtes, ne durent que l'espace d'un instant. Et si on changeait la donne ?
Prenons de mauvaises résolutions : par exemple : soyons égoïstes en laissant la mauvaise conscience dans le placard à balais.
Lorsque ma fille me téléphonera pour me dire :
-Tu pourrais garder Nino aujourd'hui (mon petit-fils que j'aime tendrement), je répondrai, au lieu du traditionnel "Mais bien sur ma chérie !"
- Désolée, j'ai mieux à faire... et la saison des poires est terminée."
Comme d’habitude, vos textes doivent nous parvenir avant dimanche 20 janvier minuit en nous l'envoyant à impromptuslitteraires[at]gmail.com
Mauvaises résolutions ?
Il y a 16 ans environ, j’avais décidé d’arrêter de fumer (beaucoup) et pour m’y aider, j’allais me mettre au sport. Je bougeais bien-sûr mais plus par nécessité que par plaisir de la pratique sportive. Je marchais, je pédalais pour aller au travail, faire mes courses quand je n’utilisais pas les transports en commun car je n’aimais pas conduire. Là, il s’agissait de s’inscrire à un club et d’y aller le plus possible pour amortir l’abonnement ; ce qui crée une sorte d’obligation quand on n’est pas sportif dans l’âme. Moi, si solitaire, indépendante (voire misanthrope), j’ai aimé la plupart du temps l’ambiance des clubs auxquels j’ai participé. Et cela m’a aidé pour arrêter de fumer pendant un ou deux ans.
Mieux, cela m’a inoculé le virus du sport que j’ai toujours. Non seulement je marche toujours mais je ne peux passer une journée sans soulever des poids, faire des abdos, du step, m’étirer etc. Lorsqu’il y a 8 ans à cause d’une bronchite qui a failli me conduire à l’hôpital et d’un hiver très hivernal, j’ai cessé l’activité physique pendant quelques mois, ça m’a coûté très cher.
Heureusement, la bronchite (et malheureusement la mort d’un ami d’un cancer du poumon) m’a fait arrêter de fumer.
D’année en année, je me disais que j’en avais marre de subir des gens toxiques alors l’année dernière, à l’occasion des fêtes, j’ai écrit une lettre à chacune de ces personnes que j’ai publiées sur le net ici ou là. Je ne voulais plus les entendre au téléphone, ni échanger des balles par sms ; juste s’écrire pour les dates importantes.
Un an après, je reçois toujours des appels et des sms qui ne tiennent aucun compte de la souffrance que j’avais exprimée.
On me demande souvent si je fais encore des exercices…
14 janvier 2019