Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Ma dernière lettre de St Valentin que je relis en pleurant
Mon amour,
Tu ne m’en voudras pas, si je te dis que tu n’es pas le prince charmant dont je rêvais, parce que tu sais que je n’ai jamais rêvé d’un prince charmant à la cape de velours bordée d’hermine qui viendrait me chercher sur son cheval blanc comme celui de « Candy » ; il ressemblait bien au garçon de CM1 qui m’avait aidé à me relever dans la cour d’école quand j’étais en CE1 ou à celui de maternelle qui me valut la réputation d’être déjà trop portée sur la sucette ET les bonbons plutôt que celle d’être romantique « eau de rose. » Les nonnes chez lesquelles je suis restée sept ans m’ont donné le sens de l’exaltation, l’extase, le plaisir. Je fus une catholique ardente. J’aime toujours réfléchir sur les textes sacrés, prier.
Tu sais que j’avais un type d’homme, celui des premiers garçons dont je tombais amoureuse : les cheveuxbruns, un peu longs si possible. Il avait plutôt les yeux sombres comme Etienne DAHO mais je n’allais pas jusqu’à regarder ses chaussettes.
Ce portrait te fait souvent dire que tu n’es pas mon type d’homme et c’est vrai car je n’ai jamais vraiment cherché ce type d’hommes, ni d’hommes d’ailleurs. Ils se sont présentés à moi et j’ai fait avec eux, un petit bout de jour ou de nuit, de semaine, de mois, au plus une année. Tous ceux qui m’ont supporté étaient des hommes modernes, pas machos pour deux sous, cuisinier, s’occupant de sa maison, de leur linge qu’il ait une femme ou non. Ils n’avaient rien à attendre de ce côté-là d’une femme (bonne). Ils voulaient une compagne. Heureusement diraient certains car ce n’était pas mon truc le ménage. Moi, je dirai que c’étaient des êtres humains complets ce qui ne les empêchaient pas d’être virils et sexys et d’avoir tout ce qu’il faut.
Tu es tous ces hommes et bien plus encore, tu as leurs qualités sans leurs défauts. Tu n’es pas mon prince charmant. Tu es charmant et grand prince. Tu es l’homme de ces bientôt vingt cinq ans de vie passés ensemble. Vingt-cinquième Saint-Valentin, fêtes, anniversaires de l’un et de l’autre, de rencontre et seize ans de mariage trouvés sans les chercher car qui cherche, trouve ce qu’il cherche mais pas ce qui lui va.
Tu es l’homme qui comprend mes clins d’œil, qui me comprend toujours.
Tu as toute ma gratitude pour n’être jamais en retard sur mes désirs
Tu me vas, tu m’aimes, je te conviens et je t’aime.
BONNE FETE
1 ERE PUBLICATION:
15/02/2019 07:20
(que je ne publie qu'aujourd'hui à cause d'un concours auquel elle participait)
2 e publication:
24/11/2019 09:36