Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Le code la déroute pour Bric a book
Atelier d’écriture 345
Je poste la photo très tardivement, peu de temps (voire même pas du tout) pour la publier avant.
Pour cette photo, il est interdit de parler nature et voyage. (Huhu)
Le code de la déroute
Quand je croise des piétons ou des conducteurs portable ou oreillettes vissés à l’oreille qui ne se préoccupe ni de moi, ni de quiconque ou de quoique ce soit d’ autre que ce qu’ils écoutent
Heureusement que j’ai ni faucard, ni fentoir parce qu’il me prend des envies de meurtre
Contre ces incivilités, impolitesses et irrespects, envers le code de la route et les codes
De la vie en société. Les mêmes objets, les mêmes marques pour tout le monde me rappellent
La ferrade : plus aucune originalité, pire que la blouse et l’uniforme que je portais au collège. Je rêve alors que la fétuque ou une poussière viennent gripper la routine
De leur esclavage qui parasitent ma propre vie. Qu’ils pleurent des bêtises qu’ils regardent
Et se tournent ensuite vers l’atelier du ferrandinier où la beauté le dispute au talent des artistes. Je ne voudrais pas être le fidéjusseur de ces maladroits volontaires qui se cognent
Sur l’écran de leur portable lorsqu’il s’agit de respecter une priorité ou tenir une porte.
Ma liberté se termine là où commence celle des autres qui préférerait être attaqué par un filaire plutôt que de lâcher l’objet de tous leurs soins du lever aux ébats et caresses.
Peut-être que si on les condamnait à la perpétuité à être filetoupier, lâcherait-ils enfin leur machine qui rend parfois leur démarche moins gracieuse que celle d’un fissipède. Je prendrais bien un fausset pour leur retirer des mais ou des oreilles leurs engins maléfiques plutôt que de monter dans une flette pour les forlonger.