Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
J'ai cterminé hier soir :Torrentius / Colin Thibert(médiathèque)
Colin Thibert
Edité par Editions Héloïse d'Ormesson , DL 2019
Sous le nom de Torrentius, Johannes van der Beeck peint les plus extraordinaires natures mortes de son temps et grave sous le manteau des scènes pornographiques qui se monnayent à prix d'or. Dans l'austère Haarlem du XVIIe, ce provocateur flamboyant, noceur invétéré et fornicateur insatiable fascine autant qu'il dérange. Certains donneraient cher pour le neutraliser. Un bailli zélé mène l'offensive et le traduit en justice. Sous la menace de la torture, le blasphémateur acceptera-t-il de se renier ? Aussi précis et raffiné que les toiles de ce génie oublié de la peinture flamande, Torrentius est le roman du destin manqué d'un avant-gardiste. Recomposant le tableau de cette existence aussi passionnante que tragique, la plume élégante et savoureusement anachronique de Colin Thibert nous invite à côtoyer cet hédoniste libertaire.
http://mediatheques.saint-etienne.fr/EXPLOITATION/Default/rsc/436690/torrentius-colin-thibert
p.23:
Le festin de Balthazar, quelle origine ?
Même si ce récit et ces détails sont hors de tout cadre historique, le festin dont il est question en trame de fond dans l'argenterie désacralisée du temple de Jérusalem est inspiré des pratiques du culte de l'empire néo-babylonien. À Babylone, des repas étaient quotidiennement servis à l'image de Marduk, accompagnés de musique et de coupes de fruits joliment disposés. Après le repas du dieu, de l'eau était versée dans un bassin et offert à l'idole pour lui rincer les doigts. Selon plusieurs descriptions exhaustives, les repas présentés à l'image étaient ensuite envoyés au roi pour sa consommation personnelle. Cette nourriture étant bénie de par la proximité du dieu, cette bénédiction était ainsi transférée au roi. Une tablette retrouvée à Uruk mentionne qu'à titre exceptionnel, un prince couronné — il s'agissait de Balthazar — bénéficiait de ce privilège royal.
Toute l'importance de ce rituel se ressent dans cette inscription attribuée à Sargon II : « Les citoyens de Babylone [et de] Borsippa, le personnel du temple, les chercheurs [et] les administrateurs du pays qui le regardaient (Merodach-Baladan II) comme leur maître m'apportaient désormais les restes de Bēl [et de] Sarpanitu [de Babylone et de] Nabû [and] Tasmetu [de Borsippa] à Dur-Ladinni et me demandaient d'entrer dans Babylone. »22.
Les idoles des cités conquises étaient habituellement rapportées à Babylone pour y être placées comme révérant Marduk en son temple. Les Juifs, n'ayant pas d'idole de leur Dieu, furent forcés de remettre l'argenterie du Temple de Salomon, qui ainsi pouvait être utilisée pour préparer les repas de Marduk rituellement partagés par Balthazar.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Balthazar_(roi)
p.28:
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k649192.texteImage
p.30:
Il s'agit autant des atomes dont elles sont constituées que de la place qu'elles occupent au firmament le jour où l'on vient ...
p.37:
Un siècle avant Chardin, trois avant Morandi, Torrentius fait dialoguer la lumière avec des formes simples.
p.51:
Parce que je suis curieux des avancées de la science et que l'optique de ma camera obscura est l'œuvre de monsieur Nuythborn. – Qui d'autre était présent ce .
p.53:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Crypto-Arm%C3%A9niens
p.91:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Rouf
p.96:
Ils m'ont privé de mes jambes, monsieur, répond dignement Torrentius. Ma queue, c'est tout ce qu'il me reste. Brigby négocie un ...