Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
J'ai aimé le 28 février 2020:Maudits Lyonnais !
Le propos
"Chaque homme qui peint, écrit, agit ou même simplement pense, me fait songer au chien attaché. Le molosse rage, aboie, tire sur sa chaîne mais pour finir ne se déplace que dans l’aire qu’elle lui autorise. Notre chaîne, c’est le siècle, avec ses vertus et ses vices, ses beautés et ses laideurs. Á chacun de s’en accommoder."
Philippe Dereux
A l’instar de l’homme de Dereux, l’artiste lyonnais exprime, en même temps que sa sensibilité, l’"air du temps". Pas plus qu’un autre il n’y échappe. C’est pourquoi nous le retrouvons proche de certains mouvements artistiques, auxquels nous pouvons parfois l’identifier. Pourtant il convient de se méfier de ces rapprochements : non seulement il est rarement suiveur ou imitateur, mais il trouve, pour exalter son art, des chemins très personnels – sur lesquels, indécrottable provincial, il peut se complaire à goûter une certaine solitude, des veines originales inexploitées ailleurs, quand il n’est pas carrément précurseur.
Les années 1960, entre ruptures de tradition et plongées innovantes, ont révélé en la place, de nombreuses personnalités singulières parmi lesquelles un grand nombre d’autodidactes. Ces artistes qui animent la scène lyonnaise dans les années 1960 s’illustrent par leur diversité.
Artistes présentés :
Henri Ughetto, Geneviève Böhmer, Joseph Ciesla, Armand Avril, Philippe Dereux, Marc Lamy, Evaristo, Alice Gaillard, Sonny Meyer, Georges Darodes, Michel Moskovtchenko, Marie-Thérèse Bourrat, Louise Hornun, Charles Giaume, Jim Leon, Lucien Marduel, Raoul Bruckert, Alain Dettinger, Jean Batail, Pierre Montheillet, Georges Romathier, Jacques Peizerat, Pierre Jacquemon, Jean Janoir, Madeleine Lambert, Henri Mouvant, Yves Dubail, René Roche, Raymond Grandjean, Max Schoendorff, Maurice Ferréol, Émile Didier, Antoine Veyron-Lacroix, Pierre Combet-Descombes, Alphonse Rodet, Robert Pernin, Georges Manillier, Pierre Charbonnier, Le galeriste-relieur, Paul Gauzit.