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Catégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, La/Les religion(s)

Carême dans la ville S'arrêter, grandir dans la foi

logo Carême dans la ville
S'arrêter, grandir dans la foi
Comme un miroir
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On peut voir avec l’intelligence, à travers les œuvres de Dieu, ce qui de lui est invisible : sa puissance éternelle et sa divinité.

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Épître aux Romains, ch. 1, v. 20

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Soeur Danièle
La Clarté Notre-Dame à Taulignan
 
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Enfant, je montais à cheval, passionnée par cette collaboration du faible avec le fort. Le saut d’obstacles était une communion entre deux créatures pour franchir la barrière. Avec les études et la vie professionnelle, ce contact régulier avec la création s’est perdu. 
Depuis mon entrée au monastère, en pleine nature, il s’est renoué : petite main pour désherber, récolter thym et romarin dans notre jardin. La nature m’interpellait. L’oiseau qui chante à la fenêtre de mon bureau n’est-il pas un appel pour attirer mon regard et être présente là à celui qui a tout créé ? La Création serait alors notre « pédagogue ». 
Elle nous invite à la louange qu’elle-même chante. « Les cieux proclament la gloire de Dieu le firmament raconte l’ouvrage de ses mains. »* 
Dans notre vie de moniales, plusieurs fois par jour nous nous rassemblons pour louer le Seigneur. Au cours de la vie, cette louange mûrit. Elle décentre de soi parce qu’elle est une œuvre collective. Elle nous fait communier à la louange de la Création, celle d’une fleur qui éclot, d’une araignée qui tisse sa toile, celle de l’homme qui admire un paysage. 
Gardienne de la louange de l’homme, la nature ne le serait-elle pas aussi de mon humilité et de ma charité ? Les animaux font ce pour quoi ils sont créés. Ils obéissent toujours à ce que Dieu a insufflé en eux. La création me rappelle, comme en miroir, ma condition de créature avec sa vocation propre, connaître, louer et aimer.  
Il est vital d’être gardien de la création. Et tout autant de l’accueillir comme notre gardienne pour prendre soin de toi, de moi, de nous. 

* Livre des Psaumes, Ps. 18, v.2

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