Comment un avenir est-il possible ? Consultez les enquêtes d’opinion : une écrasante majorité des sondés ne croient pas en l’avenir, sinon pour prophétiser le pire, certains allant même jusqu’à prédire l’effondrement de nos sociétés, la mort prochaine de la planète. No future. Faut-il ignorer toutes les menaces qui pèsent sur notre maison commune ? Le pape François lui-même n’a-t-il pas tiré le signal d’alarme dans l’encyclique Laudato si ? Reprenons la manière dont Dieu agit avec son peuple. Avec Abraham, Il est le Dieu de la promesse, avec engagement réciproque : Dieu lui promet une descendance, un pays. Abraham se met en route, confiant dans la parole du Seigneur. Mieux, Dieu est comparé avec le prophète Osée à un fiancé qui va rappeler à sa fiancée les vœux de sa promesse, la tendresse des premiers engagements. Engager sa vie par une promesse ? Et quoi promettre aujourd’hui ? Face à tant de réticences à s’engager sur la durée, il est temps de réhabiliter la promesse. Elle seule permet de se projeter dans l’avenir, de tracer une route, d’exprimer une volonté déterminée, et surtout de pouvoir faire confiance et compter sur celui qui s’engage. Il n’y a pas une seule société au monde qui puisse vivre sans promesse. Sans elle, pas d’alliance qui tienne entre humains, de traité entre peuples. On peut promettre parce que Dieu s’engage dans sa Parole, le peuple qu’Il va conduire s’appellera le peuple de la Promesse, le peuple de l’Alliance. Un avenir devient possible pour chacun de nous, une promesse qui prend visage d’homme, Jésus, Dieu-avec-nous.
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