Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Frédégonde(pour le prénom du mercredi)
Liste des prénoms du mercredi
La cour de récré de JB
(Participation à mettre sur votre blog le mercredi matin, personnage réel ou fictif au choix...
Ecriture, dessin, photo acceptés, merci !)
Voici la liste des prénoms proposés
En bleu = terminé
Commencé avec Bertille le 29-09-2010
Césaire 5-2-2020
Rina 12-2-2020
Chrysole 19-2-2020
Brune 26-2-2020
Vivant 4-3-2020
Jasmine 11-3-2020
Materne 18-3-2020
Frédégonde 25-3-2020
http://jill-bill.eklablog.com/liste-des-prenoms-du-mercredi-a113378960
Frédégonde naquit d’humbles parents, à Montdidier, en Picardie ; elle était douée d’une beauté remarquable, d’un génie puissant, mais sauvage, que ne réglait aucune morale. L’ambition lui entra dans le cœur, dès qu’elle fut attachée au service de la douce et inoffensive Audovère, première épouse de Chilpéric Ier, qu’on l’accuse d’avoir fait répudier par une grande perfidie. Obtenant alors du roi (565) une promesse de mariage, elle manqua son but : Chilpéric désirant s’honorer par une aussi noble alliance que celle de son frère Sigebert, qui avait épousé Brunehaut, fille d’Athanagild, roi des Visigoths, il épousa en 566 Galswinthe, sœur aînée de Brunehaut.
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Mais Frédégonde dissimula sa colère avec une ruse de sauvage pour frapper plus sûrement l’innocente Galswinthe, qu’on trouva un jour de 568 morte dans son lit. Frédégonde l’avait fait assassiner avec l’approbation de Chilpéric, le désir de la reine qui souhaitait reprendre sa liberté menaçant en effet le royaume. Pour apaiser la colère de la reine comme le résultat d’un crime la mort de sa sœur Galswinthe, son époux le roi Sigebert Ier convoqua Chilpéric à une assemblée présidée par leur frère Gontran, prononçant que les cités que Galswinthe avait reçues à titre de domaine et de présent du matin lors de son mariage, deviendraient immédiatement la propriété de Brunehaut et de ses héritiers.
Cinq années passées dans la paix n’éteignirent ni le ressentiment de Brunehaut, ni le mécontement de Chilpéric qui regrettait amèrement la perte de ses bonnes villes, et pour qui la soumission apparente qu’il avait faite devant ses frères n’avait été qu’une ruse pour gagner du temps. Grégoire de Tours rapporte que dès lors, alternèrent attaques pour la reprise de ces villes et périodes de paix entre Sigebert et Chilpéric qui se déchiraient avec une extrême vigueur. Frédégonde était devenue reine, en épousant Chilpéric.