Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
En regardant une vieille "Grande librairie", j'ai entendu Joyce Carol Oates qui parlait de son veuvage et de ce livre qui l'a aidé, peut-être moi aussi
« Dans la chambre obscure » : écriture du deuil dans Albertine disparue
CATHERINE DOROSZCZUK (LYCÉES VICTOR DURUY ET HÉLÈNE BOUCHER, PARIS)
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2On sait que Proust travaille à Albertine disparue dans le bouleversement de sa propre souffrance. La « chambre obscure » (éd. cit., p. 61) dans laquelle s’enferme le narrateur rappelle la « camera obscura » dont parle Rousseau dans la préface au manuscrit de Neuchâtel des Confessions : « Je vais travailler pour ainsi dire dans la chambre obscure », écrit Rousseau, qui entend inventer une écriture s’approchant au plus près du « souvenir de l’impression reçue »1.