Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
artpress I mai-juin 2020
Sans doute avez-vous besoin de grand air ? Ouvrez vite ce nouveau, et gros, numéro à la page 40 pour découvrir comment Katharina Grosse s’empare d’une plage comme d’une toile pour y déployer ses couleurs. L’artiste expose au Hamburger Bahnhof à Berlin et répond aux questions de Richard Leydier. Plutôt envie de vous évader ? En attendant de pouvoir à nouveau traverser les frontières, suivez le guide Laurent Perez qui a visité l’exposition que l’Ivam de Valence a consacrée à l’Orientalisme. Mais il est temps, pensez-vous, d’imaginer le monde futur : quelqu’un s’est attelé à la tâche, le grand Rem Koolhaas. Christophe Catsaros a visité son exposition Countryside, the Future au Guggenheim Museum à New York, juste avant sa fermeture pour cause de pandémie. Lisez son article, à défaut de pouvoir visiter bientôt l’exposition. Le temps du confinement vous a aussi donné le goût de réviser les classiques. Anne Bertrand vous fait découvrir une étrange "peinture" à l’origine de l’œuvre du sculpteur Robert Gober ; Erik Verhagen analyse Scatter Piece, œuvre fondamentale de Robert Morris, à l’occasion de la grande exposition consacrée au maître du minimalisme (Mudam Luxembourg et musée d’art moderne et contemporain de Saint-Étienne) ; Paul Ardenne invite à revisiter l’œuvre de Christian Jaccard, dont la donation au Centre Pompidou-Paris fait l’objet d’une présentation spéciale. Enfin, et en attendant Yves Klein et ses contemporains à Pompidou-Metz, découvrez, grâce à l’article de Mattijs Visser, que tout n’allait pas de soi entre Yves Klein, les groupes Gutaï et Zero, et Allan Kaprow… Ce numéro vous propose aussi du costaud, un épais dossier sur les gestes d’écritures entre littérature, art et performance ; de l’inattendu, la photographie envisagée à partir du sens olfactif, plus d’interviews, Ed Atkins, Geoff McFetridge, d’œuvres singulières à découvrir, celles de Leopold Rabus, d’Eugénie Paultre, et des chroniques qui envisagent utilement les possibilités aujourd’hui offertes aux "travailleurs" de l’image (Étienne Hatt) et aux artistes grâce aux résidences (Catherine Francblin). Et comme il n’y a pas de raison de ne plus aimer dans le monde d’après ce qu’on aimait dans le monde d’avant, nous vous parlons aussi de foot, et encore de Franz Kafka… Bref, nous nous sommes mis en quatre pour réaliser ce numéro double, rendu nécessaire par le suspens de l’activité culturelle et les difficultés de distribution. Dépêchez-vous de le lire, le numéro de juillet-août paraît le 22 juin… |
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