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J'ai aimé ce soir au cinéma en bas de chez moi ré-ouvre le temps d'un week-end:BABY FACE

BABY FACE

Film américain de Alfred E. Green (1933 - 1h16min - V.O.S.T.)

avec Barbara Stanwyck, George Brent, Donald Cook...

Censuré pour ses insinuations sexuelles, ce chef-d’oeuvre est le portrait d’une femme forte et magnifique, luttant avec ses armes dans l’Amérique impitoyable de la Grande Dépression.

LE MÉLIÈS SAINT-FRANÇOIS

mer 01 jeu 02 ven 03 sam 04 dim 05 lun 06 mar 07
      13h50    
 

samedi 4 & dimanche 5 juillet (SAINT-FRANÇOIS)
RETOUR VERS LE FUTUR, LE WEEK-END #3 (FORBIDDEN HOLLYWOOD) : FEMALE (Michael Curtiz, William A. Wellman et William Dieterle)BABY FACE (Alfred E. Green)EMPLOYEES’ ENTRANCE (Roy del Ruth)RED-HEADED WOMAN (Jack Conway)JEWEL ROBBERY (William Dieterle)L’ANGE BLANC (NIGHT NURSE) (William A. Wellman)THE MIND READER (Roy del Ruth)LA BELLE DE SAÏGON (RED DUST) (Victor Fleming)ÂMES LIBRES (A FREE SOUL) (Clarence Brown)BLONDE CRAZY (Roy del Ruth)

 

RÉTROSPECTIVE FORBIDDEN HOLLYWOOD AU MÉLIÈS SAINT-FRANÇOIS (8 rue de la Valse)

Le Pré-Code : parenthèse libertaire d’une ère de censure

En 1929, face à la popularité grandissante des productions reflétant l’attitude libertaire de l’époque, la MPAA (Motion Picture Association of America) établit un code de censure – le code Hays – visant à abolir toute sorte d’imagerie sexuelle ou de représentation offensante de l’Église et de la société. Cependant, le respect du code n’étant pas imposé légalement, les studios ne l’appliquent pas véritablement, trop préoccupés par la baisse de fréquentation des salles après la crise de 1929.
Ainsi, un vent de liberté va souffler sur Hollywood et l’ère Pré-Code (1929-1934) débute avec La Divorcée, de Robert Z. Leonard, mettant en scène Norma Shearer en épouse infidèle se vengeant de l’adultère de son mari. L’incroyable succès critique et financier du film conduit les studios à suivre le mouvement ; bientôt, les productions exaltent les valeurs d’insoumission libertaires à travers une grande diversité de genres cinématographiques. Les personnages féminins incarnent cet esprit en bravant les interdits sociaux et en s’employant à montrer que les femmes sont des hommes comme les autres.
Cette ère s’achève brusquement le 1er juillet 1934, lorsque la communauté catholique et l’Église établissent une Légion de la Décence pour surveiller la production des films et menacent de déserter les salles de cinéma. Les studios courbent l’échine sous la pression, marquant le début de l’ère de la censure, qui durera jusqu’à l’établissement du système de classification des films américains en 1968.

Des films oubliés à la modernité frappante

Ces films n’ont pour la plupart jamais été diffusés en France. Choquants et provocants selon les codes de l’époque, ils ont subi la censure à partir de 1934 et sont restés pendant longtemps interdits. Ce sont pourtant des chefs d’oeuvre, résolument modernes, aux genres cinématographiques très divers et réalisés par de grands noms du cinéma : William A. Wellman, le maître du genre, mais aussi Victor Fleming ou Roy del Ruth. A cette époque, de nombreuses stars hollywoodiennes étaient alors à leurs débuts : Humphrey Bogart, Barbara Stanwyck, Loretta Young, John Wayne...

PASS WEEK-END ILLIMITÉ = 20€.
PASS JOURNÉE ILLIMITÉ = 12€.
ou tarifs habituels à l’unité
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http://www.lemelies.com/RETOUR-VERS-LE-FUTUR-LE-WEEK-END-3

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