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Catégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, La/Les religion(s)

Lumières dans la Bible

Vérité - Au fond de moi la vérité
Catherine Masson
Lille
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Texte biblique
Psaume 50, 4-9

Lave-moi tout entier de ma faute, purifie-moi de mon offense. Oui, je connais mon péché, ma faute est toujours devant moi. Contre toi, et toi seul, j'ai péché, ce qui est mal à tes yeux, je l'ai fait. Ainsi, tu peux parler et montrer ta justice, être juge et montrer ta victoire. Moi, je suis né dans la faute, j'étais pécheur dès le sein de ma mère. Mais tu veux au fond de moi la vérité ; dans le secret, tu m'apprends la sagesse. Purifie-moi avec l'hysope, et je serai pur ; lave-moi et je serai blanc, plus que la neige.

Méditation

 

Vérité et pardon

 

Ce psaume de pénitence est attribué à David après que le prophète Nathan lui a reproché son péché de chair avec Bethsabée, et de sang à l’endroit de son époux. Dans un dialogue personnel avec Dieu (je/tu) David reconnaît son péché et demande pardon. Il le fait dans la confiance, sûr du pardon accordé. David implore de façon pressante, il a soif de laisser son cœur se retourner et que la vérité embrasse désormais toute son existence concrète. Il promet alors : « Aux pécheurs j’enseignerai ton chemin. »

Ce psaume est souvent proposé à la prière des croyants et pécheurs que nous sommes. Chacun peut effectivement se retrouver dans la confiance, découvrir et reconnaître son propre péché à la lumière de la présence, au fond de lui, de la vérité – appelée ici aussi la sagesse. Ce n’est pas dans le dévoilement public, mais dans le secret de mon cœur, ouvert à sa présence, que je peux faire l’expérience de la fidélité de Dieu malgré tous mes manques, malgré ma fragilité, ma condition de pécheur. Il s’agit alors de me laisser recréer par Dieu ; cette transformation permet de retrouver la joie d’être sauvé et d’en vivre.

Le pardon accueilli est source de vie. C’est alors la vérité de l’homme intérieur qui aime et agit, sans forfanterie ni faux-semblants. N’est-ce pas ce que voulait dire le bienheureux Pier Giorgio Frassati, laïc dominicain, lorsque, dans la fougue de sa jeunesse, il disait « le vrai bien doit être fait comme par inadvertance, peu à peu, quotidiennement »* ?

*Luciana Frassati, La charité de Pier Giorgio, mon frère.

 

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