Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Mon texte inédit sur ce blog:Conservatrice(pour le défi 633 du samedi)
Défi#633
Innovons !
Aujourd'hui, au risque d'obérer l'avenir
(les mots en K sont peu nombreux)
((mais il reste encore Kuṇḍalinī))
Un petit QCM :
Kimono
et/ou
Kāmasūtra
Bien sûr que vous pouvez,
Nagisa Ōshima l'a bien fait
Moi, en bon bras cassé,
je me contenterai du kimono,
faut pas rêver...
http://samedidefi.canalblog.com/archives/2020/10/10/38579690.html
Conservatrice ?
Pour m’installer chez mon futur mari, j’ai apporté d’abord dans un petit « baise en ville[1] » ma brosse à dents et autres « nécessaires » puis j’ai transporté dans de plus grands sacs mes livres d’enfant et d’adolescente que j’ai toujours dans l’appartement où je viens d’emménager. Dans ce sens, je suis conservatrice.
J’ai encore aussi le kimono que tu m’avais offert quand nous vivions près de Toulouse, il y a dix-neuf ans) et celui que je t’avais offert (il y a plus de vingt ans) et que je mets maintenant pour te garder près de moi.
Je ne prétends pas être une spécialiste du Kāmasūtra mais ma position par rapport à la sexualité est plutôt progressiste, curieuse comme je le suis de presque tout.
Quand mon mari est mort et que j’ai dit que j’allais chercher un appartement plus petit, beaucoup m’ont dit : jette ça et ça.
Ont-ils jeté telle ou telle chose pour me/te/nous faire de la place ?
Etaient-ils là quand nous sommes rentrés du Maroc avec 40 kilos de bagages à deux, que nous n’avions plus rien ?
Je remercie ceux qui ont porté mes meubles (peu), mes vêtements (de moins en moins depuis que j’ai perdu 40 kilos) et mes livres (surtout et autres documentations d’écrivaine documentaliste) mais
Je vais vivre avec mes kimonos, kamasoutra, livres et documentation d’art surtout, conservatrice et progressiste et lorsque je mourrais, vous pourrez tout bruler avec moi sans avoir besoin de les porter encore.
12 octobre 2020
[1] https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/baise-en-ville/7544 mot qu’il m’a appris et que je n’entendrais plus désormais… sauf à l’écrire