Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
J'ai lu dans mon 2 e CDI: Moi, Malala
Quatrième de couverture :
Je n'étais pas triste. Je n'avais pas peur.
Je pensais juste : "peut importe ce à quoi je ressemble : je suis vivante."
J'éprouvais de la reconnaissance.
J'ai jeté un coup d'œil au Dr Fiona.
Elle avait placé une boite de mouchoirs en papier entre nous ; j'ai compris qu'elle s'était attendue à ce que je pleure.
Peut-être l'ancienne Malala aurait-elle pleuré.
Mais quand vous avez presque perdu la vie,
un visage grotesque dans un miroir est la preuve que vous êtes toujours ici, sur cette terre.
Résumé :
« Je veux raconter mon histoire, mais ce sera aussi l’histoire des 61 millions d’enfants non scolarisés. Je veux qu’elle participe au mouvement qui donnera à chaque garçon et à chaque fille le droit d’aller à l’école. C’est un droit élémentaire pour eux. »
Malala Yousafzai Le 9 octobre 2012, dans le camion qui fait office de bus scolaire, Malala, 15 ans, reçoit d’un Taliban une balle dans la tête. Cette jeune Pakistanaise gêne les extrémistes religieux par son engagement pour l’éducation des filles, commencé alors qu’elle n’avait que onze ans.
Par l’intermédiaire d’un blog qu’elle tenait sous pseudonyme, elle racontait le rétablissement de la Charia dans sa région, la fermeture de son école aux filles, sa soif intense de liberté. Elle sort peu à peu de l’anonymat : le New York Times lui consacre un webdocumentaire au moment d’affrontements dans la région entre l’armée pakistanaise et les Talibans.
En 2011, Malala reçoit le Children’s Peace Prize de la Fondation des droits de l’Enfant et le Prix national de la paix pakistanais.
C'en est trop pour les Talibans, qui tentent de faire taire définitivement cette « pionnière de la défense de la laïcité et des Lumières ».
En vain. Après de lourdes opérations, Malala est aujourd’hui saine et sauve et bien décidée à mettre sa notoriété au service d’un combat universel, qu’elle tient à expliquer à travers ce livre et la Fondation qui porte son nom.
Le magazine TIME l’a désignée comme l’une des cent personnalités les plus influentes du monde et lui a consacré sa Une. Elle est aujourd’hui la plus jeune personnalité nommée pour le prix Nobel de la Paix. « Les Talibans ont failli faire d’elle un martyre ; ils ont réussi à en faire un symbole. » Chelsea Clinton, TIME Magazine