Liste des prénoms du mercredi...
Par
jill bill dans
Accueil le
6 Janvier 2021 à 13:00
La cour de récré de JB
(Participation à mettre sur votre blog le mercredi matin, personnage réel ou fictif au choix...
Ecriture, dessin, photo acceptés, merci !)
Voici la liste des prénoms proposés
En bleu = terminé
Commencé avec Bertille le 29-09-2010
Zizi 6-1-2021
Juda 13-1-2021
Evonne 20-1-2021
Nil 27-1-2021
Dione 3-2-2021
Rodolphe 10-2-2021
Camélia 17-2-2021
http://jill-bill.eklablog.com/liste-des-prenoms-du-mercredi-a113378960
Marie Duplessis, la vraie dame aux camélias
Parution : 01-01-1958
La tendre et voluptueuse héroïne de La Dame aux Camélias, roman puis drame d'Alexandre Dumas fils, a existé. Le tout-Paris de son temps, la «Belle Époque» du XIXe (le règne du roi-citoyen Louis-Philippe 1er), l'a côtoyée. Elle ne s'appelait pas Marguerite Gautier, mais Alphonsine Plessis, plus connue sous le nom de guerre (en dentelles) de Marie Duplessis. Armand Duval a existé. Et c'était Alexandre Dumas fils Iui-même, Jeune, beau, ardent et cruel.
La vie réelle de Marie Duplessis est aussi pittoresque, sensuelle, sentimentale et, en fin de compte, pathétique, que celle de la fictive Marguerite Gautier, qui a fait pleurer des millions de spectateurs dans le monde entier.
La société bourgeoise du XIXe siècle tolérait qu'un homme puisse entretenir une liaison, aussi ruineuse fût-elle, avec une courtisane, mais en aucun cas il ne devait s'éprendre d'une de ces demi-mondaines. C'est pourtant ce qui arrive à Armand Duval, qui aime dès le premier regard la plus luxueuse d'entre toutes, la séduisante et capricieuse Marguerite Gautier. Il confie à un inconnu compatissant cette passion tragique, à l'occasion de la mise en vente des biens de la jeune femme, emportée par la tuberculose : après les premières rebuffades, la belle croqueuse de fortunes l'élit comme amant de cœur, sensible à la sincérité de son amour, si différent en cela des amitiés intéressées qui l'entourent. Suivront les intermittences de la douleur, les rares moments de bonheur, la fulgurance de la souffrance puis la vengeance destructrice. À travers ce récit se dessine progressivement le portrait d'une femme ambivalente, qui mêle gaieté et tristesse, candeur et prostitution, et qui, dans sa bruyante solitude, saura finalement se montrer d'une grandeur pathétique, illustrant ainsi le thème cher au romantisme de la prostituée réhabilitée par l'amour et la mort.
Accueilli triomphalement lors de sa sortie en 1848, ce roman sera adapté pour la scène par Dumas fils lui-même, en 1852. Les nombreuses adaptations cinématographiques et théâtrales continuent depuis lors d'en assurer le succès. --Nathalie Gouiffès