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Isabelle Pinson, L’Attrapeur de mouche, 1808. Huile sur toile, 39 x 30 cm. Notre Dame, The Snite Museum of Art, University of Notre Dame. Photo service de presse. © Collection of the Snite Museum of Art, University of Notre Dame
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Un avant-goût de la grande exposition sur les peintres femmes ! Depuis un an, les grands musées ont eu largement recours aux technologies d’images haute définition et 3D pour maintenir un lien minimal avec le public. Avec les limites que l’on sait, visiter virtuellement une exposition donne la meilleure idée possible du parcours tissé au fil des œuvres et permettra aussi de conserver la mémoire du travail de plusieurs années mené en amont d’événements qui, pour certains, n’auront jamais eu lieu. Pour l’exposition « Peintres femmes, 1780-1830. Naissance d’un combat », qui devait être inaugurée au musée du Luxembourg le 3 mars et dont on espère l’ouverture avant le 4 juillet, la RMN-Grand Palais vient de mettre en ligne deux types de visites virtuelles accessibles pour ceux qui disposent d’une bonne connexion internet. Sur le site grandpalais.fr, on peut désormais, au choix, circuler à son rythme de salle en salle au fil des 70 œuvres, dont 25 sont commentées (5 €, le lien vers la visite restant disponible pendant 7 jours), ou opter pour une offre couplée avec une visio-conférence d’une heure qui explore les œuvres phares de l’exposition de manière plus approfondie (9 €). Hortense Haudebourt-Lescot, Joséphine Sarazin de Belmont, Nisa Villers, Adèle Romanée, mais aussi d’autres artistes plus célèbres, telles Constance Mayer, Élisabeth Vigée-Lebrun ou Marguerite Gérard, vous pourrez ainsi mesurer les éminentes qualités et tout l’éventail des talents des 40 peintres réunies par Martine Lacas, commissaire de cette exposition rare, passionnante, superbe, qui prend le contrepied des discours victimaires stériles. A.F. Si hélas l’exposition devait encore tarder à ouvrir au public, vous pourrez découvrir les analyses de la commissaire et toutes les artistes présentées dans notre Dossier de l’Art n° 286.
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Dans les petits papiers du duc d’Aumale
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Le 24 mars dernier, l’Institut de France acquérait pour la bibliothèque du musée Condé un ensemble d’archives ayant appartenu à Auguste Laugel (1830-1914), secrétaire du duc d’Aumale de 1862 à 1897. Cette documentation exceptionnelle – plus de 2 000 pièces dont plus de 700 lettres et notes autographes du prince et 19 carnets et journaux tenus par Laugel de 1858 à 1905 – nous plonge au cœur de l’histoire du château de Chantilly, au plus près de son donateur. Car Auguste Laugel était bien plus que le secrétaire du duc, il était son homme de confiance, son conseiller politique, son confident. Il était chargé de nombreuses missions : achat dans les ventes publiques de tableaux, dessins, objets d’art et livres, reconstruction et embellissement du château, gestion des domaines, investissements financiers, notamment dans la presse, relations dans la circonscription de l’Oise dont Aumale était le député… Il fut également l’un de ses exécuteurs testamentaires. Un rôle de tout premier plan mis en lumière grâce à ces archives qui se trouvaient jusqu’alors dans la bibliothèque du château de Barante à Dorat, près de Thiers. S.D.-G.
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Auguste Laugel, photographie d’Antoine Meyer, 1888. Collection privée. © DR
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Collection familiale "Jean de La Fontaine"
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Collection thématique de 5 numéros à l'occasion des 400 ans de la naissance de Jean de La Fontaine
22€ au lieu de 44€
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Collection familiale "Napoléon"
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Collection thématique de 5 numéros à l'occasion des 200 ans de la mort de Napoléon
20,50€ au lieu de 41€
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Collection collège "Flaubert et auteurs classiques du XIXe siècle"
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Collection thématique de 5 numéros à l'occasion des 200 ans de la naissance de Gustave Flaubert
16€ au lieu de 32,50€
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Coup d’envoi de « L’Année Baudelaire » à Orsay
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À l’occasion des 200 ans de la naissance du poète, le musée d’Orsay a lancé le 9 avril dernier sur ses réseaux sociaux et son site internet les « Voix baudelairiennes ». À partir de cette date et pour une durée d’un an, chaque semaine l’institution offrira une carte blanche à différentes personnalités qui liront dans la langue qu’ils souhaitent un extrait de Baudelaire de leur choix. Les cinq premiers participants seront Patrick Chamoiseau, Rachida Brakni, Elizabeth Peyton, Naomi Campbell et Antoine Compagnon.
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Les vidéos mises en ligne seront réalisées par chaque lecteur, libre de s’exprimer à sa guise. Ces « Voix baudelairiennes » inaugurent « L’Année Baudelaire » dont le programme, conçu par Donatien Grau (conseiller de la Présidence pour les programmes contemporains), sera dévoilé lorsque le musée accueillera à nouveau du public. Figure centrale de la poésie moderne et héritier de la grande tradition classique, poète maudit, Charles Baudelaire (1821-1867) fut obsédé par la beauté. Critique d’art à ses heures, il traduisit Edgar Poe, fréquenta Courbet, fut l’intime de Manet, admira Delacroix et Wagner, s’intéressa à la naissance de la photographie. Il est l’incarnation même du XIXe siècle proposé par les collections d’Orsay. N.d’A.
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Félix Nadar, Charles Baudelaire, vers 1855. Épreuve sur papier salé d’après un négatif sur verre au collodion, 24 x 18 cm.
Paris, musée d’Orsay. Photo service de presse. © musée d’Orsay, Dist. RMN-Grand Palais / Alexis Brandt
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L'une des vitrines de la rue des Beaux-Arts. © Tous droits réservés
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Les galeries de Saint-Germain-des-Prés « à visage découvert ! » Alors qu’elles pouvaient jusqu’ici encore recevoir du public, les galeries d’art se sont récemment vues contraintes de fermer elles aussi leurs portes. Qu’à cela ne tienne, cela n’a pas découragé une vingtaine de galeries du quartier de Saint-Germain-des-Prés (représentant diverses spécialités comme l’art contemporain, l’art moderne, les arts graphiques, les arts premiers, le design ou les antiquités…) qui se sont associées afin de proposer chacune une ou plusieurs œuvres visibles uniquement depuis leurs vitrines. Sous le titre « À visage découvert ! », l’exposition propose de s’intéresser au visage comme « expression de l’humanité mise à nu », comme un pied de nez au masque devenu désormais la norme. Francis Bacon, Elsa & Johanna, Robert Huot, Wang Keping sont ainsi quelques-uns des artistes dont vous pourrez apercevoir les œuvres. L’École des Beaux-Arts a rejoint la manifestation en mettant en scène la cabine du surveillant à l’entrée de l’établissement, et le créateur Jean-Charles de Castelbajac a investi quant à lui les murs de la rue des Beaux-Arts en y apposant des dessins à la craie. F.L.-C. À voir jusqu’au 20 avril 2021 dans les vitrines des galeries de la rue des Beaux-Arts, dans le VIe arrondissement de Paris.
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