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45 ans après leur vol, deux précieux cabinets japonais regagnent Chantilly. © DR
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Une histoire qui finit bien
À la suite de leur découverte fortuite dans une vente aux enchères, deux précieux cabinets en laque du Japon provenant des collections du dernier prince de Condé viennent de regagner le château de Chantilly. Le public pourra les y admirer dès le 19 mai dans le cadre de la magnifique exposition « La fabrique de l’Extravagance. Porcelaines de Meissen et de Chantilly » qui rouvre enfin ses portes et à laquelle il faut absolument se précipiter (elle est prolongée jusqu’au 29 août 2021). Ces meubles avaient été dérobés avec d’autres objets en août 1975 lors d’un cambriolage à la Maison de Sylvie, petit château situé dans le parc. Le 26 avril dernier, le site interencheres.com signalait la mise en vente à Doullens chez Maître Herbette de deux cabinets japonais « fin XVIIIe » portant « une étiquette de la Maison d’Orléans. Probablement ancienne collection du duc d’Aumale » ; l’indication « Orleans House » éveilla la curiosité des conservateurs du musée Condé, car il s’agit précisément de l’étiquette apposée sur le mobilier du duc d’Aumale lors de son exil en Angleterre. Une fois le lien établi entre les cabinets et les photographies des pièces volées dans la Maison de Sylvie, l’Office central de lutte contre le trafic de biens culturels et les services d’enquêtes ont tout mis en œuvre pour une restitution immédiate au musée Condé. N.d’A.
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L’Horloge à l’envers |
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Les éditions Scrinéo viennent de dévoiler une nouvelle parution : un roman sous forme de diptyque (le deuxième tome devrait sortir en septembre prochain) relatant les débuts de la police scientifique au Moyen Âge. Illustré par Myrtille Vardelle, le texte d’Anne Pouget plonge le lecteur dans la France du XIIIe siècle ; on suit le jeune Samuel, condamné à mort puis sauvé in extremis par le Diable noir, un étrange alchimiste (ou sorcier ?) qui va bientôt faire de lui son disciple. Le destin du jeune homme va alors basculer à jamais et l’entraîner dans des aventures hautes en couleur. Vous cherchiez une idée de cadeau pour un lecteur de 12 ans et plus ? Ne cherchez plus, vous avez trouvé ! F.L.-C. L’Horloge à l’envers, Livre 1 Le Diable noir, à partir de 12 ans. Pour commander le livre, rendez-vous dans votre librairie habituelle ou sur le site de l’éditeur.
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Pour entretenir vos passions dans le domaine de l’art et de la culture, les Éditions Faton vous proposent de nouvelles pages ensoleillées à découvrir : nous les avons sélectionnées avec soin pour vous, dans le catalogue de nos nouveautés et chez nos partenaires éditeurs, afin de vous proposer des offres privilégiées.
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— LA RÉDACTION VOUS RECOMMANDE
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Masques & Théâtre à la Fondation Bodmer
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Ces masques-là n’ont – heureusement ! – rien à voir avec le Covid : il s’agit de créations en tissu, plumes, corne, métal, fourrure… de l’artiste Werner Strub (1935-2012), qui sont autant d’interprétations de rôles célèbres du répertoire théâtral. Ils sont présentés en regard d’ouvrages patrimoniaux conservés à la Fondation Bodmer en Suisse. Jacques Berchtold, son directeur, et Anne-Catherine Sutermeister, spécialiste du théâtre, établissent un dialogue fécond entre les anciens et les modernes, le théâtre écrit, lu, mis en scène et ses rapports avec les masques destinés à faciliter l’identification des personnages – n’oublions pas que depuis l’Antiquité, le masque fait partie du théâtre joué.
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Outre les œuvres de W. Strub, on admirera, parmi les trésors de la Fondation, un manuscrit sur papyrus de la comédie de Ménandre Le Dyskolos (première moitié du IIIe siècle), l’édition princeps d’Alceste d’Euripide publiée par Alde Manuce à Venise (1503), l’édition originale du Médecin malgré lui (1667), Antigone de Sophocle illustré d’eaux-fortes de Hans Erni (1949)… L’objectif ? « Emmener le public au cœur de la fabrique théâtrale, là où le texte devient chair grâce au comédien. » Et contempler des livres exceptionnels ! M.A.
À voir jusqu’au 8 août 2021 à la Fondation Bodmer.
À LIRE : Catalogue, éd. Noir sur Blanc, 254 p., 39 €.
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Werner Strub (1935-2012), masques de Papagena et Papageno pour La Flûte enchantée, 1995.
Ficelle, étoupes de couleur. © Giorgio Skory
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Georges Bruyer, Le Fricot, 1915. Aquarelle. Meaux, musée de la Grande Guerre. Photo service de presse. © DR
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Georges Bruyer, soldat-artiste singulier En attendant sa réouverture le 19 mai prochain, le musée de la Grande Guerre de Meaux lève le voile sur une partie des œuvres rassemblées au sein de l’exposition consacrée au peintre, graveur et céramiste Georges Bruyer (1883-1962) grâce à une visite virtuelle. Combattant sur le front de l’Aisne pendant la Grande Guerre, ce dernier a livré un œuvre singulier, à rebours des modes et grands courants artistiques de son époque. Dessins, huiles sur toiles et gravures témoignent d’une réflexion poétique et pleine de douceur – quoique sans concession –, en hommage à ceux qui ont vécu l’enfer des tranchées. F.L.-C. Retrouvez la visite virtuelle ici. L’exposition sera visible au musée dès le 19 mai et jusqu’au 22 août 2021.
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