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Le manuscrit des 120 journées de Sodome du marquis de Sade. © Nicolas Gallon / Agence Contextes / BnF
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Sade et Breton restent à la maison
Classés « Trésors nationaux » et par conséquent interdits de sortie du territoire français, le manuscrit des 120 journées de Sodome du marquis de Sade et un ensemble de manuscrits autographes d’André Breton (Poisson soluble, Manifeste du surréalisme, Second manifeste du surréalisme) viennent d’être acquis par l’État et intégrés aux collections de la Bibliothèque nationale de France. Il faut dire que ces documents sont d’une importance patrimoniale majeure : Les 120 journées de Sodome constituent la première grande œuvre du marquis de Sade qu’il écrit à la Bastille à la veille de la Révolution. Ce tableau insoutenable des vices et des perversions, « bloc d’abîme au milieu du paysage des Lumières » selon la critique littéraire Annie Le Brun, est rédigé par le prisonnier sur 33 feuillets collés bout à bout formant un rouleau de plus de 12 mètres de long. Quant aux manuscrits d’André Breton, qui regroupent l’essentiel de l’œuvre théorique du chef de file du surréalisme, ils seront présentés dès lundi prochain aux côtés des Champs magnétiques et de Nadja au sein de l’exposition « L’invention du Surréalisme » visible jusqu’au 14 août à la Bibliothèque nationale de France (site François Mitterrand).
Ces deux grandes acquisitions ont été réalisées grâce à la mobilisation de la BnF et du Ministère de la Culture, avec le soutien de grands mécènes, parmi lesquels Emmanuel Boussard, Jean-Claude Meyer, Alain Minc, Carlo Perrone ou encore la Fondation Khôra-Institut de France. S.D.-G.
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Ce mobilier en bois de poirier a été conçu par Hector Guimard en 1903 pour la chambre à coucher de la fille du riche industriel Léon Nozal. On aperçoit à droite le superbe vitrail aux paons dessiné en 1895 par Albert Besnard pour l’École de Pharmacie. © MAD, Paris / Christophe Dellière
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Le MAD se refait une beauté Le musée des Arts décoratifs poursuit sa métamorphose avec les salles consacrées à l'Art nouveau. « Nous avons voulu restituer une atmosphère et densifier la présentation, confie la conservatrice Audrey Gay-Mazuel. » De nombreuses pièces sortent des réserves pour l’occasion. Vases d'Émile Gallé, meubles aux lignes épurées de Louis Majorelle ou tableaux d'Henri Martin retracent à merveille cette période foisonnante. Précisons par ailleurs que l’exposition « Luxes » est ouverte jusqu’à dimanche, l’occasion de découvrir le spectaculaire salon du bois créé pour le pavillon de l’Union centrale à l'Exposition universelle de 1900. M.E.-B.
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Jean-Honoré Fragonard (1732-1806), La Résistance inutile, vers 1770-1773. Huile sur toile. Stockholm, Nationalmuseum.
© Nationalmuseum, Stockholm
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Le triomphe du plaisir Le musée Cognacq-Jay commémore le 250e anniversaire de la disparition de François Boucher (1703-1770) en célébrant une facette particulièrement sulfureuse de l’art du « peintre des Grâces » qui s’épanouit en marge de sa carrière de Premier peintre du Roi : le rôle central que sa peinture occupa dans l’avènement d’un art érotique. Réunissant une centaine de toiles, dessins et estampes déployés au travers de huit sections, l’exposition entend retracer l’histoire de ce véritable culte rendu au plaisir qui caractérisa le siècle des Lumières. Fil conducteur de la présentation, l’art léger de Boucher y dialogue avec les créations les moins sages de Watteau, Greuze et Fragonard, proposant un véritable abécédaire du désir, de sa naissance à son assouvissement, sans en occulter sa part d'ombre. L’accrochage explore également la facette la plus licencieuse de cet art libertin en présentant dans un cabinet d’erotica une soixantaine d’objets résolument pornographiques – miniatures, livres factices, boîtes à secrets, etc. – destinés aux amateurs les plus avertis. O.P.-M.
« L’Empire des sens, de François Boucher à Jean-Baptiste Greuze », jusqu’au 18 juillet 2021 au musée Cognacq-Jay, 8 rue Elzévir, 75003 Paris.
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Chouette, des histoires de loups !
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Dès demain, mercredi 14 juillet, vous pourrez emmener les enfants de plus de 3 ans au cinéma découvrir les six histoires de « Wolfy et les loups en délire ». Grâce à différentes techniques d’animation et des formats courts adaptés à ce jeune âge, les plus petits s’amuseront à découvrir six univers différents ayant un point commun : le loup. Avec « Le loup boule », ils verront comment un loup en papier découpé animé parvient enfin à se nourrir ; dans « Je suis un loup », ils suivront les aventures d’un animal qui en a assez de passer pour le méchant de l’histoire…
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Les quatre autres dessins animés s’attachent à Wolfy, un petit loup gris, et à ses amis, qui se promènent dans la nature au fil des saisons. Leurs histoires sont inspirées de quatre poèmes et sont contées dans de très jolies animations en 2D. Une belle idée pour occuper un mois de juillet pluvieux avec ses enfants et petits-enfants ! L.C.
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