Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
J'ai aimé ce matin: VESTIGES INDUSTRIELS, DANS L'OEIL DU PHOTOGRAPHE(mais on ne m'a pas indiqué qu'il y avait 2 autres expos....rrrr)
L'exposition traite du processus de patrimonialisation sous l'angle photographique.
Par le prisme du photographe, observez comment un site évolue depuis la fin de la production industrielle à un monument historique, en passant par la friche industrielle !
Le photographe se pose en observateur du temps qui passe ; il participe ainsi à un processus de construction de l'objet industriel.
L'exposition propose 3 visions photographiques du patrimoine industriel :
- Le site est en fonctionnement mais sur le déclin, ou la patrimonialisation du vécu : 30 photographies de l'artiste lyonnias Rajak Ohanian, acquises par le musée en 2020, seront présentées. L'ensemble porte sur la fin du puits Pigeot, juste avant sa fermeture en 1982. On y voit les mineurs sur leur site de travail alors que la fermeture du site est programmée : la mélancolie, l'attente et le vide sont omniprésentes dans ces oeuvres fortes qui n'ont pas été exposées jusqu'à aujourd'hui.
- Les friches industrielles : la pratique de l'Urbex (Urban Exploration), où des photographes se déplacent dans des friches fermées et/ou interdites au public, est au centre de la réflexion. Les photographies de Maxime Disy et de Vincent Poillet plongent le visiteur dans la friche industrielle.
- Le site est un musée : images des photographes amateurs montrant un site industriel qui a opéré une mutation patrimoniale : le puits Couriot. Cette partie est le résultat d'un partenariat entre le Photo Club de Saint-Etienne et le musée. Les photographies sont regroupées en thématiques.
Réalisée en bois, la scénographie se déplie en paravent, accompagnant le visiteur dans des volumes nouveaux. Plusieurs dispositifs vous permettront de mieux comprendre les clés de la technique photographique ou de composer sa propre friche industrielle.