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Catégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, La/Les religion(s)

JEUDI 9 DECEMBRE Saint Juan Diego Cuauhtlatoatzin

Parole de Dieu (Mt 11, 11-12) :
 
Parmi ceux qui sont nés d’une femme, personne ne s’est levé de plus grand que Jean le Baptiste ; et cependant le plus petit dans le royaume des Cieux est plus grand que lui. Depuis les jours de Jean le Baptiste jusqu’à présent, le royaume des Cieux subit la violence, et des violents cherchent à s’en emparer.
 
 
 
Commentaire de la parole :
 
Ah, notre obsession des classements, nos hiérarchisations continuelles ! Les homélies du père X sont bien meilleures que celles du père Y. Il faut s’agenouiller à la consécration au lieu de rester debout. Je préfère le pape François à Benoît XVI (ou l’inverse). Les jeunes catholiques sont plus fervents / réactionnaires (rayer la mention inutile) que leurs aînés…
 
C’est ainsi, hélas, que le royaume des Cieux subit la violence : violence des jugements hâtifs et sans nuance, violence de la conviction d’être le bon chrétien modèle que tous devraient imiter. Or Jésus énonce aujourd’hui un « classement » impossible à traduire en équation, puisque Jean le Baptiste se trouve être à la fois le plus grand des humains et le plus petit dans le royaume des Cieux ! C’est que la prédication évangélique introduit une rupture décisive et une manière radicalement neuve de vivre les relations humaines.

Désormais, les premiers sont les derniers, le plus grand se fait serviteur des petits. Et tous les croyants sont égaux, enfants d’un même Père et disciples d’un Seigneur qui bientôt naîtra pauvre parmi les pauvres.
 
Charlotte Grossetête
 
 
Nous fêtons aujoud'hui... Saint Juan Diego Cuauhtlatoatzin :
 
Dans le Mexique du xvie siècle, Cuauhtlatoatzin, humble paysan indien, est baptisé avec son épouse à l’âge adulte. En 1531, Juan Diego, qui a désormais 54 ans, est veuf depuis deux ans. Le 9 décembre, alors qu’il se rend à la messe à travers les collines, la Mère de Dieu se manifeste à lui, non loin de Mexico. Elle lui demande la construction d’une église. Après plusieurs miracles, dont la guérison de son oncle très malade et l’impression de l’image de la Vierge sur un pan de son manteau, Juan Diego convainc son évêque de faire construire l’église en l’honneur de Notre-Dame de Guadaloupé.
 
 
Celui qui a des oreilles,
qu’il entende !
 
 
 
Inspirée du Compagnon de l'Avent 2021, cette retraite en ligne vous est proposée par :
 
 
 
 
 

« Qui est ma mère ? […] Celui qui fait la volonté de mon Père, celui-là est pour moi une mère. »

Évangile selon saint Matthieu, chapitre 12, verset 50

frère Charles Desjobert

soeur Marie-Lys Nuville

Communauté de Toulouse

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Marie a dû être surprise d’entendre de son fils que d’autres pouvaient être sa mère. Après tout, c’est bien elle qui l’a porté et nourri. Elle qui a veillé sur lui et l’a éduqué. Alors qui d’autre pourrait être sa mère ? 

S’il s’agit de la maternité physique, évidemment, personne d’autre que Marie ne peut se dire mère de Dieu. Mais Jésus parle d’une autre maternité qui est d’ordre spirituel et le fait naître dans le cœur des croyants. 

Jésus aime et veut avoir besoin de nous pour accomplir son œuvre de Salut. Ainsi, il lui plaît de passer par un intermédiaire pour venir faire sa demeure dans une âme. N’est-ce pas d’ailleurs ce qui se passe lorsque nous faisons connaître le Christ à quelqu’un ? Dans connaître, il y a naître et dans connaissance, il y a naissance. Par l’annonce de Jésus Christ peut s’opérer la naissance du Christ dans une âme. C’est le processus que décrit saint Paul dans la lettre aux Romains : la foi naît de ce que l’on entend et comment entendre si personne ne parle ? 

Ainsi, en annonçant la Bonne Nouvelle et en témoignant de notre foi, nous devenons mère du Christ pour ceux qui entendent et accueillent cette parole. 

La maternité spirituelle accompagne aussi tout le processus de croissance de la vie divine. Par la prière, les petites attentions, les sacrifices, nous permettons au Christ de croître toujours plus dans l’âme dont il a fait sa demeure. C’est ce que j’essaie de faire chaque jour auprès des enfants et des jeunes de nos établissements scolaires. C’est un vrai travail d’enfantement, long et difficile, parfois douloureux, mais tellement beau !

 

* Photo : Soeur Marie-Lys parmi ses élèves.

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