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Catégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, L'art, La presse

La gloire de Molière

Les Mardis de L'Objet d'Art - la newsletter d'actualité hebdomadaire

CÉLÉBRATION
 
Vue de l’exposition « Molière, la fabrique d’une gloire nationale » à l’espace Richaud de Versailles
 
 
Vue de l’exposition « Molière, la fabrique d’une gloire nationale » à l’espace Richaud de Versailles. © Ville de Versailles / Pierrick Daul
 
 
La gloire de Molière
Nombre de manifestations, colloques et publications vont célébrer cette année les 400 ans de la naissance du dramaturge de langue française le plus lu, joué et traduit dans le monde. Versailles ouvre le bal avec la belle exposition « Molière, la fabrique d’une gloire nationale » déployée dans le superbe espace Richaud, au cœur de l’ancien hôpital royal réhabilité et ouvert au public depuis 2015. Autour des peintures, maquettes de décors, costumes, dessins, livres et caricatures, le parcours à taille humaine invite petits et grands à parcourir la vie foisonnante de Molière et à appréhender la fabrication du mythe qui l’entoure. M.E.-B.
Jusqu’au 17 avril 2022 à l’espace Richaud de Versailles.
 
 
LA RÉDACTION VOUS RECOMMANDE
 
Lan Ying (1585 – vers 1664), Paysages (détail), 1650
 
La peinture chinoise, source de félicité
 
En nommant sa collection « le pavillon de la félicité parfaite », Ho lu-kwong poursuit une tradition chinoise ancienne, qui voulait que les lettrés donnent à leur studio un nom littéraire reflétant leur personnalité et leurs aspirations. Les œuvres qu’il a réunies illustrent en effet sa vision de la Chine et de son art. Ses choix s'appuient sur des considérations esthétiques, mais aussi sur des valeurs humanistes chères à la tradition lettrée. Toutes ces peintures ont été réalisées entre le milieu du XVe et le début du XVIIIe siècle. Durant cette période clé de l'histoire de la Chine, les lettrés aimaient se retirer du monde pour vivre au cœur de la nature et en transcrire les beautés grâce à leur pinceau.
 
L'exposition permet ainsi de découvrir les paysages à la fois grandioses et sereins de peintres comme Wen Zhengming ou Dong Qichang, mais aussi une nouvelle forme de calligraphie, caractérisée par son dynamisme, née peu de temps avant la chute des Ming en 1644. C.J.
Jusqu’au 6 mars 2022 au musée Cernuschi.
 
 
Lan Ying (1585 – vers 1664), Paysages (détail), 1650. Encre et couleurs sur papier, 167 x 44,6 cm.
Collection Chih Lo Lou. Photo service de presse. © Musée d’art de Hong Kong
 
Berthe Morisot, Julie rêveuse, 1894
 
Julie Manet, héritière de l’impressionnisme
 
Si le nom d’Édouard Manet n’a plus de secret pour les amateurs de l’impressionnisme, il en va tout autrement de sa nièce, Julie Manet (1878-1966). Fille unique de Berthe Morisot, cette dernière a pourtant fait figure de modèle à maintes reprises pour les peintres impressionnistes lorsqu’elle était enfant et a joué un rôle fondamental dans la transmission d’un patrimoine artistique familial considérable. Le musée Marmottan Monet lui consacre sa toute première exposition. C.J.
Jusqu’au 20 mars 2022 au musée Marmottan Monet.
 
Berthe Morisot (1841-1895), Julie rêveuse, 1894. Huile sur toile, 65 x 54 cm. Collection particulière.
Photo service de presse. © Christian Baraja SLB
 
Vue de l’exposition « Le design pour tous : de Prisunic à Monoprix, une aventure française » au MAD Paris
 
Démocratiser le design
 
Prisunic puis Monoprix, célèbres enseignes de la grande distribution, ont largement contribué à démocratiser le design, avec pour objectif de proposer à leur clientèle « le beau au prix du laid ». Cette démarche créative et engagée repose dès les années 1960 sur des collaborations avec des designers de talent, mais aussi des graphistes, des photographes, des illustrateurs et des stylistes. Au fil des salles des collections permanentes, on retrouve avec plaisir des objets familiers, qui rythment le quotidien des Français depuis plusieurs décennies. C.J.
Jusqu’au 15 mai 2022 au Musée des Arts Décoratifs de Paris.
 
Vue de l’exposition « Le design pour tous : de Prisunic à Monoprix, une aventure française » au MAD Paris.
Photo service de presse. © MAD, Paris – Christophe Dellière
 
SOLDES : jusqu'à -70% sur une grande sélection de livres !
 
 
(1) À l'occasion des soldes d'hiver 2022, les Éditions Faton vous proposent de découvrir ou de redécouvrir une sélection de beaux livres dont les prix sont en baisse depuis plusieurs années. Ces réductions sont appliquées sur des ouvrages édités depuis plus de deux ans, et dont le dernier approvisionnement remonte à plus de six mois (article 5 de la loi Lang). La période des soldes est une période appropriée pour mettre en avant cette sélection d'ouvrages à prix réduits, mais cette dernière n'est pas soumise aux périodes légales de soldes puisqu'il est possible de profiter de ces nouveaux tarifs toute l'année en ligne ou en librairie.
 
 
HOMMAGE
 
Les Espaces d’Abraxas à Noisy-le-Grand imaginés par Ricardo Bofill en 1982
 
 
Les Espaces d’Abraxas à Noisy-le-Grand imaginés par Ricardo Bofill en 1982. © DR
 
 
L’utopie urbaine de Ricardo Bofill
Un grand nom de l’architecture urbaine s’est éteint le 14 janvier dernier. Né le 5 décembre 1939 à Barcelone, Ricardo Bofill est exclu à 18 ans de l’École d’architecture de la ville, en raison de son militantisme antifranquiste. Cela ne l’empêche pas de se former ensuite à Genève puis d’ouvrir son propre atelier, le Taller de arquitectura, où il mêle les références industrielles et antiques, tout en s’intéressant au cinéma et à la philosophie. En France, Bofill est connu pour ses ensembles de logements dans les villes nouvelles ou dans des quartiers en pleine mutation, composés d’éléments répétitifs, qui prirent forme dans les années 1970-1980. Son projet est politique : il veut révolutionner les HLM et recréer de la beauté dans les quartiers déshérités. Parmi les nombreux projets monumentaux dont il est à l’origine, citons notamment Les Espaces d’Abraxas à Noisy-le-Grand, les Arcades du lac, dites « Versailles pour le peuple », le viaduc et les Temples du lac à Saint-Quentin-en-Yvelines, les ensembles Antigone et Port-Marianne à Montpellier ou encore la place de Catalogne dans le XIVe arrondissement de Paris. Géniale et inclassable pour les uns, brutale pour les autres, l’architecture de Ricardo Bofill ne laisse en tout cas pas de marbre, comme en témoignent les curieux toujours nombreux qui viennent découvrir ses réalisations en banlieue. F.L.-C.
 
 
DU CÔTÉ DES GALERIES
 
Vue du grand salon Régence de l’hôtel de Bouillon
 
 
Vue du grand salon Régence de l’hôtel de Bouillon. © Jean-Baptiste Chauvin
 
 
Pellat de Villedon investit l’hôtel de Bouillon
Véritable institution versaillaise nichée au cœur du quartier des antiquaires, la galerie Pellat de Villedon vient d’annoncer l’ouverture d’un nouvel espace en l’hôtel de Bouillon, joyau architectural édifié en 1670 sur les plans de Louis Le Vau dont la façade fut remaniée sous le Second Empire. C’est donc dans cet écrin raffiné, idéalement situé à deux pas de l’opéra royal, que la galerie créée en 2006 par Ludovic Pellat de Villedon accueillera désormais les amateurs et collectionneurs afin d’offrir à leur curiosité la fine fleur du mobilier français des XVIIe et XVIIIe siècles. O.P.-M.
Galerie Pellat de Villedon, hôtel de Bouillon, 2 bis rue Carnot, 78000 Versailles.
 
 
EN KIOSQUE
 
DOSSIERS D'ARCHÉOLOGIE N°409 - FEMMES DE LA PRÉHISTOIRE
 

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