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Après le succès de Marcello Mastroianni et Stanley Kubrick (tout le monde revient au cinéma !), voici la nouvelle programmation, qui s'étendra du 20 janvier au 24 mars 2022 : Joseph Losey, Stéphane Brizé, Natalie Wood et Jean-Paul Rapenneau, ainsi que la 9e édition du festival Sport, Littérature et Cinéma, la 18e remise du Prix Jacques Deray et toujours les ciné-concerts de cinéma muet, tous les dimanches.
Bienvenue à l’Institut Lumière !
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Entre son Amérique natale, la France et l'Angleterre où il trouve refuge, parcours dans la filmographie de l'un des très grands cinéastes du XXe siècle.
Il a traversé le siècle, embrassé des idéologies dont il découvrira sur le tard les excès, sondé inlassablement l’âme humaine. Dans le parcours de Joseph Losey (1909 – 1984), le cinéma arrive tardivement, après une période de compagnonnage formateur auprès de Bertolt Brecht, alors exilé aux Etats-Unis, et où il se forge des opinions politiques fortes qui débouchent, au lendemain de la guerre, sur son adhésion au Parti Communiste.
À Hollywood, Losey enchaîne des films noirs, souvent engagés au service de l’antiracisme et de la tolérance, où se remarquent un sens déjà très sûr de l’écriture cinématographique : Haines (1950) et Le Rôdeur (1951) sont ainsi remarqués par la critique française, et notamment le cercle des « mac-mahoniens » (Pierre Rissient, Jacques Lourcelles, Bertrand Tavernier, etc.) qui font du cinéaste l’égal de Lang, Walsh et Preminger (le fameux « carré d’as »)… (Lire la suite ici)
En écho à la rétrospective Joseph Losey proposée par la Cinémathèque française du 6 janvier au 7 février 2022.
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Vendredi 21 janvier à 18h30
Ouverture de la rétrospective
Monsieur Klein de Joseph Losey (1976) présenté par Fabrice Calzettoni
Jeudi 3 février
Voyage à travers le cinéma de Joseph Losey par Fabrice Calzettoni
18h30 : Cinq extraits de films analysés et commentés
20h30 : The Servant de Joseph Losey (1963)
Mardi 22 février
Soirée Joseph Losey par Michel Ciment
18h30 : Conférence : “l'oeil du maître” par Michel Ciment
À la pause, signature de ses livres Kazan, Losey. Entretiens avec Michel Ciment (Stock, 2009) et Joseph Losey – L’œil du maître (Institut Lumière / Actes Sud, 1994, édition épuisée, derniers exemplaires en vente en exclusivité à l’Institut Lumière)
20h30 : Accident de Joseph Losey (1967)
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Il est l'un des plus grands cinéastes de sa génération. Stéphane Brizé sera à l'honneur à l'Institut Lumière.
Il est le chroniqueur rigoureux des vies ordinaires, le chantre de ceux qui souffrent, qu’on trahit et qu’on abandonne, le pourfendeur des injustices sociales. Ses personnages sont ouvriers dans une usine, caissières de supermarché, contractuelle, jeune épouse trompée au XIXe siècle, etc. Ce sont des sans voix dont sa caméra s’approche pour leur donner enfin la parole. Avec Une Vie, il adapte aussi Maupassant avec brio… (lire la suite ici)
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Samedi 22 janvier à 15h
Dans le cadre de “Place de la République”
En guerre de Stéphane Brizé (2020)
présenté par Thierry Frémaux
Mardi 8 février
Journée Stéphane Brizé et à 20h30, avant-première de son nouveau film en sa présence.
Un autre monde de Stéphane Brizé (2022, en Compétition au Festival de Venise, avec Vincent Lindon, Sandrine Kiberlain et Anthony Bajon)
Remerciements à Diaphana
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La rétrospective en quelques films d'une grande comédienne d'Hollywood.
Elle fait partie de ses comédiennes qu’on a vu littéralement grandir à l’écran et, au bout d’une vingtaine de films, lassée d’être l’enfant sage et choyée de la Warner, elle se bat – notamment contre sa mère, très intrusive – pour être l’ado rebelle de La Fureur de vivre, et vivre au passage une histoire d’amour avec le réalisateur, Nicholas Ray. Elle devient une héroïne romantique, et le succès de West Side Story contribue à asseoir son statut de star.
Sa personnalité complexe, marquée par une volonté farouche d’émancipation qu’entravent son statut de star et son environnement familial, s’exprime dans plusieurs personnages torturés, parfois au bord du gouffre où elle joue de sa vulnérabilité. Mais son naturel piquant et sa joie de vivre habitent aussi ses comédies. Ainsi oscille-t-elle sans cesse, à la vie comme à l’écran, entre dépression et bonheur furtif… (Lire la suite ici)
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Rétrospective intégrale de ses films à l'Institut Lumière, et à cette occasion, Jean-Paul Rappeneau sera à Lyon pour deux journées événement !
Huit films en un demi-siècle de carrière. Huit films, seulement, ajoute-t-on, parce qu’on les aime tant qu’on aurait aimé en voir la liste s’allonger… Mais Jean-Paul Rappeneau est ainsi, perfectionniste, méticuleux, au-delà de l’exigence (envers lui-même), si entièrement engagé dans ses projets que chaque aventure a pris, en moyenne, un peu plus de cinq ans. Du temps pour la construire, du temps pour s’en défaire et trouver la suivante qui demandera la même passion, le même engagement… (lire la suite ici)
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Mercredi 2 mars
Invitation à Jean-Paul Rappeneau 1
18h30 : Rencontre avec Jean-Paul Rappeneau
20h30 : Le Sauvage présenté par Jean-Paul Rappeneau (1975)
Jeudi 3 mars à 20h
Invitation à Jean-Paul Rappeneau 2
Bon voyage présenté par Jean-Paul Rappeneau (2003)
Jean-Paul Rappeneau présentera ce même jour Cyrano de Bergerac pour les collégiens et les lycéens. Renseignements et réservations ici
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