LE COUP DE CŒUR DE LA RÉDACTION
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Louis-Léopold Boilly (1761-1845), Le Spectacle ambulant de Polichinelle, 1832. Huile sur toile, 33 x 41 cm. Wiltshire, The Ramsbury Manor Foundation. Photo service de presse. © The Ramsbury Manor Foundation
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Paris dans l’œil de Boilly
Réunissant 130 œuvres, la dernière exposition orchestrée au musée Cognacq-Jay par Annick Lemoine avant son départ pour le Petit Palais retrace la foisonnante carrière du peintre Louis-Léopold Boilly (1761-1845) qui, soixante années durant, posa un œil à la fois tendre et malicieux sur le quotidien des Parisiens. Privilégiant la scène de genre à la grande peinture, l’anecdotique à l’historique, l’artiste offre au spectateur la vision d’un Paris insolite, décalé, celui du carnaval et du Guignol, celui de la lanterne magique et des cabarets. On s’amusera à identifier d’une œuvre à l’autre les innombrables autoportraits, souvent teintés d’une féroce dérision, semés sur ses toiles par l’artiste, véritable Hitchcock de son temps. Fasciné par les innovations techniques liées à l’optique, Boilly fut un inlassable collectionneur d’instruments (chambres noires, télescopes, lorgnettes, pantographes, zograscopes…) dont il usa afin de perfectionner « l’art de la feinte » qui contribua à asseoir sa renommée. Présentés dans l’exposition, nombre de ses trompe-l’œil constituent de saisissants tours de force qui ne manqueront pas de mystifier le regard du visiteur. O.P.-M. « Boilly (1761-1845). Chroniques parisiennes », jusqu’au 26 juin 2022 au musée Cognacq-Jay.
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— DU CÔTÉ DE L'ARCHÉOLOGIE
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Le Bacchus retrouvé
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Un magnifique Bacchus antique en bronze du début de notre ère vient d’être restitué au musée du Pays Châtillonnais – Trésor de Vix. Découvert en 1894 lors de fouilles, l’œuvre d’une quarantaine de centimètres représente le dieu sous les traits d’un jeune enfant potelé, vêtu d’une nébride (peau de bête) et chaussé de riches cothurnes. Réalisée selon la technique de la fonte à la cire perdue, cette pièce est très rare. Elle fut volée au musée en pleine nuit en 1973 ; depuis, une copie en plâtre était exposée dans les salles. Sa redécouverte a été rendue possible grâce à Arthur Brand, fondateur de l'agence Artiaz qui, dès 2019, identifie cette œuvre dans une collection particulière. Le travail mené par l’Art Crime Unit, département spécialisé de la police néerlandaise, et l’OCBC, a permis au musée de Châtillon-sur-Seine de retrouver ce petit chef-d’œuvre. É.F.
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Statue de bronze figurant Bacchus enfant. © musée du Pays Châtillonnais – Trésor de Vix
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Le citoyen et son patrimoine |
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Bien connue pour son magnifique Apollon en bronze découvert en 1823 et aujourd’hui au musée du Louvre, ainsi que pour son impressionnant théâtre, la ville de Lillebonne, l’antique Juliobona, propose une ambitieuse politique de valorisation de son patrimoine archéologique gallo-romain. Lancé en 2018, ce programme, intitulé « Juliobona, la cité antique sur la Seine », est soutenu par la communauté de communes Caux Seine agglo, en partenariat avec le Département de la Seine-Maritime et la ville de Lillebonne, avec l'aide de la Drac Normandie, de la Région Normandie, de la Métropole Rouen Normandie et du musée du Louvre.
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Il entend ainsi faire revivre le prestigieux passé, mais oublié, de la capitale des Calètes, l’une des plus importantes villes du Nord de la Loire du Ier au IIIe siècle de notre ère. Dans la continuité du colloque organisé en 2019, Caux Seine agglo organise une deuxième journée de rencontres professionnelles le 24 mars prochain. Axée sur « L’habitant au cœur des projets de valorisation des patrimoines », elle abordera la question de la place du grand public dans la mise en lumière et en valeur des richesses qui l’entourent au quotidien dans la ville. É.F. Colloque, le jeudi 24 mars 2022 de 9h à 17h à l’abbaye du Valasse, 289 rue de la Briarderie, 76210 Gruchet-le-Valasse. Informations et inscription ici.
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François-Xavier Lalanne (1927-2008), Tortue topiaire II, 1992. Bronze, 35 x 125 x 80 cm.
Présentée par la galerie Mathivet. © Adagp, Paris, 2022
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Tous à la Brussels Art walk !En association avec la Brafa – dont l’édition 2022 a été reportée du 19 au 26 juin –, 38 exposants de la foire, qu’ils soient belges ou étrangers, créent l’événement à Bruxelles en février. Parmi eux, huit marchands français sont invités à exposer chez leurs confrères belges : les galeries AB-BA, Ary Jan, Xavier Eeckhout, Mathivet, Univers du Bronze, Florence de Voldère, Bertrand de Lavergne, et Alexis Bordes. « Ce parcours s’annonce réjouissant pour les amateurs d’art qui retrouveront l’éclectisme de la Brafa » confie d’emblée Harold t’Kint de Roodenbeke, président de la Brafa. N.d’A. Du 17 (vernissage) au 20 février, dans le quartier du Sablon et de part et d’autre de l’avenue Louise. Pour connaître tous les détails et télécharger le plan, rendez-vous ici.
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Papi est un super menteur |
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En librairie depuis le 10 février, les deux premiers tomes de la série Papi est un super menteur raviront les jeunes amateurs d’Histoire… et d’humour ! Ils mettent en scène un grand-père très malicieux – et un poil menteur – qui raconte l’Histoire comme personne à son petit-fils. Tantôt chevalier, tantôt poilu dans les tranchées, il a même côtoyé Jeanne d’Arc et Louis XIV ! Vous n’en croyez pas un mot ? Vérifiez par vous-même… Deux autres tomes sont prévus en juin et novembre prochains. F.L.-C. Grégory Nicolas, Papi est un super menteur, tomes 1 et 2, en librairie. À partir de 8 ans. 5,95 €.
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