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Catégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, La presse

Peut-on déplacer des montagnes avec un violon à la crème ?

Quelques nouvelles très fraîches du service Culture de Libération.

AU PROGRAMME Bonsoir. Vous avez égaré vos lentilles de contact dans une crevasse de l’Himalaya, quelque part entre le Gyachung Kang et les crêtes cuivrées du Kamet. Vous voilà bien embêté avec vos six dioptries en moins à chaque œil dans ces contrées peu amènes qui n’ont jamais vu l’ombre de la queue d’un opticien. Dites-vous que ça pourrait être pire, au moins vous n’êtes pas un artiste opposant au régime russe ni le psy de Stromae ni un monstre morose des Lakers de Los Angeles. Ou dites-vous que ça pourrait être mieux et qu’au lieu d'errer dans ce désert de roche et de glace, vous pourriez être une étoile montante du violon comme Johan Dalene, un César dans les bras de Patrick Imbert, une pâtisserie crémeuse dans un porno alternatif. Dites-vous ce que vous voulez mais, de grâce, faites attention où vous posez vos pieds.

Photo: La langue nepali compte pas moins de 50 mots différents pour dire «accident d’alpinisme». Le Sommet des dieux de Patrick Imbert. Wild Bunch

 

«LE SOMMET DES DIEUX»

de Patrick Imbert  (visible sur FilmoTV)

Ecrasées par un océan gris-blanc dans lequel se fondent le ciel, les cimes et les pentes de l’Himalaya, deux silhouettes s’arrachent péniblement. Un pas après l’autre. Ridicules de petitesse, elles soufflent lourdement dans leur masque à oxygène. Même sous assistance respiratoire, l’homme n’est pas biologiquement taillé pour ces altitudes mais s’obstine, quitte à mettre sa vie dans la balance. Le Sommet des dieux ne parle pas de montagne et encore moins de divinité. Il parle d’exaltation, d’obsession, d’envie. Dès ses premiers mots, le film court après une explication qui n’existe pas: «Marcher. Grimper. Grimper encore. Et après?» Adaptation à l’os d’une des plus belles bandes dessinées du regretté Jirô Taniguchi, dans laquelle le dessinateur japonais déployait des trésors de subtilité pour peindre non pas l’ascension mais le magnétisme de l’ascension, le film de Patrick Imbert récompensé aux Césars taille dans la jungle de papier d’une série de 1500 pages pour ne conserver que son essence, cette invisible attraction. Et la question, aussi simple qu’insoluble, qui anime l’œuvre: pourquoi fait-on ce qu’on fait? Pourquoi aime-t-on certaines choses jusqu’à s’en faire mal? Pourquoi grimper, dessiner, danser? M.C. 

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Photo: Wild Bunch Distribution

 
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