Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Catégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, L'art, La presse

Le Mauritshuis de La Haye(que nous avons visité) a 200 ans !

Les Mardis de L'Objet d'Art - la newsletter d'actualité hebdomadaire

 ANNIVERSAIRE
 
Maria van Oosterwijck, Fleurs dans un vase ornemental, vers 1670-75
 
Le Mauritshuis de La Haye a 200 ans !
 
Grand temple du Siècle d’or néerlandais, le Mauritshuis de La Haye ouvrit ses portes au public au début de l’année 1822. Héritier des collections royales réunies par les stadhouders des Provinces-Unies, il prit ses aises dans l’ancienne demeure construite au XVIIe siècle pour le prince Johan Maurits de Nassau. La provenance des œuvres exigeait une politique d’une rare ambition, et c’est dans cet esprit que, depuis lors, l’institution a veillé à accroître son fonds au fil des décennies : La Jeune Fille à la perle de Vermeer en 1882, Le Chardonneret de Fabritius en 1896, La Chasse aux poux de Gerard ter Borch en 1913…
 
Les festivités qui jalonnent l’année du bicentenaire seront pour le public l’occasion de découvrir également les acquisitions effectuées ces dernières années, parmi lesquelles le Paysage montagneux avec saint Jérôme de Paul Bril et la Nature morte avec fromages, amandes et bretzels de Clara Peeters. Plusieurs expositions sont organisées. La première, qui vient de s’ouvrir, célèbre la nature morte florale néerlandaise au XVIIe siècle. On pourra y découvrir les éblouissantes compositions de Roelant Savery et Daniel Seghers qui ont rejoint les collections en 2016 et 2018, ainsi que de très beaux tableaux peints par des femmes, qui comme on le sait brillèrent très tôt dans ce genre. Maria van Oosterwijck (1630-1693) fut peut-être l’élève de Jan Davidsz de Heem et aurait compté Louis XIV parmi ses commanditaires. Fleurs dans un vase ornemental, où figurent entre autres des espèces florales rarement représentées, a hélas perdu pour partie les nuances de son coloris ; elle n’en conserve pas moins un équilibre raffiné, tout à fait fascinant. A.F.
Retrouvez toute la richesse du Siècle d’or néerlandais et les plus grands chefs-d’œuvre du Mauritshuis dans ce numéro spécial des Dossiers de l’Art publié à l’occasion des 200 ans du musée !
 
 
Maria van Oosterwijck, Fleurs dans un vase ornemental, vers 1670-75. Huile sur toile, 62 x 47,5 cm.
Photo service de presse © Mauritshuis, La Haye
 
 
 PATRIMOINE
 
Vue de la salle du Jeu de Paume après restauration. © château de Versailles / D. Saulnier
 
 
Vue de la salle du Jeu de Paume après restauration. © château de Versailles / D. Saulnier
 
 
Versailles achève la restauration de la salle du Jeu de Paume
Entrepris il y a huit mois, le chantier de restauration de la salle du Jeu de Paume vient de s’achever. Construit en 1686, à proximité du château, en pleine vogue du jeu de paume (l’ancêtre du tennis), selon le souhait de Nicolas Cretté, premier paumier de Louis XIV, l’édifice fut un haut lieu de la Révolution française : le 20 juin 1789, plus de 500 députés y prêtèrent serment. En effet, le 1er mai, le roi avait convoqué à Versailles les États généraux, les députés du tiers état n’ayant pas obtenu les réformes attendues, ils refusèrent de se soumettre au pouvoir royal et se constituèrent le 17 juin en Assemblée nationale. Le roi fit alors fermer la salle des Menus-Plaisirs dans laquelle ils se réunissaient. Cet acte fondateur de la démocratie française est gravé dans toutes les mémoires grâce à l’immense tableau de Jacques-Louis David ; inachevé, il fut acquis par le Louvre en 1836 et le fragment principal fut déposé dès 1921 au château de Versailles. La salle du Jeu de Paume fut classée Monument historique en 1848 ; sous le Second Empire, elle fut à nouveau affectée au jeu ; et le 20 juin 1880, sous la IIIe République, Jules Ferry y inaugura le musée de la Révolution française. Le lieu est accessible au public depuis 1989 et les commémorations du bicentenaire de la Révolution ; des travaux y avaient alors été entrepris mais l’état de l’édifice nécessitant aujourd’hui une nouvelle intervention, la toiture, la charpente, les menuiseries, le décor peint, et l’immense toile de Luc-Olivier Merson Le Serment du Jeu de Paume (1883), d’après les travaux préparatoires de David, viennent de faire l’objet de toutes les attentions ; un chantier de grande ampleur mené par le château de Versailles, avec le soutien du Président de l’Assemblée nationale. N.d’A.
En parallèle de la salle du Jeu de Paume, le public peut découvrir au château les salles restaurées de l’attique Chimay dévolues à la Révolution française (visites guidées).
 
 
 DU CÔTÉ DE L'ARCHÉOLOGIE
 
 
Semaine départementale de l’histoire et de l’archéologie
 
Vous êtes passionnés par l’histoire et l’archéologie ? C’est le moment de prendre des vacances pour vous rendre dans le Var où se tient actuellement la première semaine départementale de l’histoire et de l’archéologie. Conférences, rencontres d’auteurs dans les médiathèques et les librairies, expositions… le programme s’annonce alléchant ! À noter également : des interventions d’archéologues dans les collèges ainsi qu’une journée d’étude réservée aux professionnels consacrée à la refondation de l’Empire romain par Constantin le Grand. Tout le programme sur www.var.fr S.D.-G.
 
Tête de l’empereur Constantin, Capitole, Rome. © Adobe Stock
 
 
VIENT DE PARAÎTRE
 
L'OBJET D'ART N°587 - L'ÂGE D'OR DE LA CÉRAMIQUE FRANÇAISE AU XVIIIE
 
 
 LA RÉDACTION VOUS RECOMMANDE
 
Paul Lavalley, Henri IV et Sully, 1944. Gouache sur papier. © DR
 
 
Paul Lavalley, Henri IV et Sully, 1944. Gouache sur papier. © DR
 
 
Vive Henri IV !
Les étudiants de Mastère 1 de l’école internationale des métiers de la culture et du marché de l’art (IESA arts&culture), sous la houlette de leur professeur David Brouzet, organisent une exposition autour de la figure d’Henri IV. Le parcours évoquera la figure du « bon roi Henri » dans l’histoire de l’art et confrontera des œuvres d’art (peintures, dessins, gravures, sculptures, objets d'art, costumes du XVIIe au XXIe siècle) et des documents relatifs à sa légende (provenant de collections privées) avec des œuvres commandées pour l’occasion à des artistes contemporains : Romain Legros, Emma Deraine, tous deux étudiants de l’école, mais aussi Eloi de Villepin, Sandrine Becerill, Alexia Boyer… Les 15 et 18 mars, des instrumentistes et chanteurs du Conservatoire à rayonnement régional de Paris viendront interpréter des airs et des chansons de l’époque d’Henri IV et la musique de ses noces avec Marie de Médicis en 1600. Enfin, un bal à la mode du premier Bourbon clôturera l’exposition sous la conduite du danseur Hubert Hazebroucq. F.L.-C.
Du 10 au 18 mars 2022 à la galerie de l’IESA arts&culture, 1 cité Griset, 75011 Paris. Ouvert de 14h à 19h, fermé le dimanche. Entrée libre et gratuite.
 
 
 FOIRES ET SALONS
 
La Foire de Chatou
 
 
© Y. Forestier – Foire de Chatou
 
 
La foire de Chatou : au bonheur des yeux et des papilles
Très attendue des amateurs d’antiquités et de brocante, comme des gourmets qui s’y fournissent en produits du terroir, la foire de Chatou fête cette année sa 102e édition. Organisée par le syndicat de commerce de l’antiquité en France (SNCAO-GA), certifiée par le label « France-Europe-Antiquité-Qualité » et bénéficiant d’un service d’expertise in situ, elle offre aux acheteurs toutes les garanties. Organisée sur l’île des impressionnistes – non loin de la Maison Fournaise qui servit d’écrin au célèbre Déjeuner des canotiers de Pierre-Auguste Renoir, en 1880, avant d’être transformée en musée il y a une trentaine d’années –, la foire est aussi un but de promenade bucolique. Cette vénérable institution a pour ancêtre la foire aux lards puis aux jambons qui, avec l’arrivée des marchands de bric à brac, est devenue la foire à la ferraille et au jambon. Elle trouva refuge hors de Paris en 1970 ; c’est ainsi que la plus célèbre foire à la brocante de France a élu domicile sur l’île de Chatou. Ce rendez-vous incontournable organisé deux fois par an, en mars et en septembre, réunira cette année 280 exposants venus de toute la France. Ils proposeront sur leurs stands un florilège de mobilier, d’argenterie, de vaisselle, de textiles, d’objets pour le jardin, mais aussi des livres, des jouets, des cartes postales, des bijoux… Tableau de maître, commode XVIIIe ou « babiole » de charme, chacun y trouvera son bonheur, il y en aura pour toutes les bourses et pour tous les goûts. Les papilles en alerte et l’œil gourmand, les chineurs se délecteront de l’ambiance chaleureuse qui anime les allées et ils ne manqueront pas de déguster les spécialités apportées des quatre coins de l’hexagone. N.d’A.
Du 11 au 20 mars 2022, de 10h à 19h, île des impressionnistes. Tél. (durant la foire) 06 31 61 88 98. Entrée 7 €, gratuit pour les moins de 15 ans.
 
Découvrez toutes nos revues spécialisées : art, culture et bibliophilie !

Les commentaires sont fermés.