CINÉMA Bruno Reidal, l'immonde parfait 
Dans son premier long métrage, Vincent Le Port pose un regard entre fascination et répulsion sur la perversité d'un jeune paysan qui a décapité un enfant en 1905. 
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Photo: Capricci

AU PROGRAMME Bonsoir. Capable d'éradiquer ces migraines ophtalmiques qui vous pourrissent la vie rien qu'en vous palpant le mollet droit, votre rebouteux a indiscutablement un talent fou. Par simple pression du pouce à des endroits connus de lui seul, il sait également transformer un patriarche en boule de Plumes, maîtriser la peste pour Orhan Pamuk, soulager les artistes ukrainiens, entrer dans la psyché de l'immonde Bruno Reidal, calmer la frénésie de Michael Bay ou vidanger une Piscine. Prodigieux, vraiment.

Photo: Alain Delon et Romy Schneider dans la Piscine de Jacques Deray, un film choc sur le niveau de vie indécent des étudiants kinésithérapeutes en Belgique. Société nouvelle de cinématographie (SNC)

CINÉMA Plumes: le patriarche fricasse la baraque 
Avec cette fable pince-sans-rire où le patriarche d'une famille pauvre est transformé en poulet, l'Egyptien Omar el-Zohairy signe un formidable premier film entre réalisme social et inquiétante étrangeté. 
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Photo: Dulac Distribution

«Je voulais voir le monde à travers les yeux d’une femme, et je le ferai encore. J’imagine que Michel Houellebecq pourrait ricaner de cette ambition»
Rencontre avec le Prix Nobel Orhan Pamuk autour des Nuits de la peste, plongée en temps de pandémie dans une île imaginaire sous l'empire ottoman. 
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Photo : Rémy Artiges pour Libération

ARTS Artistes ukrainiens: ceux qui ont fait le choix de rester (3/3)
Malgré la mobilisation des artistes et les possibilités de départ, la plupart des acteurs du monde des arts plastiques ont décidé de rester en Ukraine, où ils participent à l'aide humanitaire et contribuent à l'écriture de l'histoire. 
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Photo: Alvetins Kakhidze

CINÉMA Bruno Reidal, l'immonde parfait 
Dans son premier long métrage, Vincent Le Port pose un regard entre fascination et répulsion sur la perversité d'un jeune paysan qui a décapité un enfant en 1905. 
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Photo: Capricci

CINÉMA Ambulance: la cité des tanches
Avec ce blockbuster tout en travellings absurdes et séquences disjointes, Michael Bay plonge le spectateur dans un Los Angeles illisible. 
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Photo: Universal Studios

«LA PISCINE»

de Jacques Deray  (visible sur Netflix, ainsi que huit autres films avec Romy Schneider)

Avant toute chose, j'espère de tout cœur qu'Alain Delon ne lit pas Libé - mais, du peu que je sais de ses idées politiques, j'en doute. Je suis conscient de prendre des risques en écrivant ces lignes, même s'il y a prescription et même si ses relations avec la mafia marseillaise ont dû considérablement se distendre avec le temps. C'était durant l'été 1968, pourtant je m'en souviens comme si c'était hier. J'étais en vacances sur la Côte d'Azur quand j'ai reçu ce coup de fil de mon éditeur, il me mandatait pour une mission assez singulière. A deux pas d'ici, Jacques Deray s'apprêtait à tourner un film, la Piscine, et il avait un sérieux problème: le story-board que lui avait remis son assistant était très confus, Deray était incapable de le lire (c'est un fait assez peu connu dans le milieu du cinéma, ça aussi je peux le révéler aujourd'hui, nombre de réalisateurs sont incapables de déchiffrer un story-board, ils font semblant pour ne pas vexer leur storyboardeur: on ne le sait pas forcément mais Star Wars était au départ une course automobile se déroulant au Mans). Mon éditeur, grand ami de Deray, s'était dit qu'un auteur de BD, rompu au rapport texte-images, saurait lui prêter main-forte. Le jour où j’ai débarqué dans la somptueuse villa de Ramatuelle (Var), quelle ne fut pas ma surprise en découvrant un Gainsbourg affalé sur un transat, verre de Ricard à la main, Gitanes dans l’autre, j’en avais aussitôt déduit qu’il était sur place pour s’imprégner de l’ambiance du film afin d’en réaliser la bande originale. J’appris par la suite que sa présence n’était due, en réalité, qu’à sa jalousie maladive: il était là pour surveiller Jane. Savoir qu’elle allait partager des scènes avec Delon le rendait fou, ce qu’on peut aisément comprendre. Romy me fut présentée le lendemain, elle m’avait tendu une main ferme et avait planté son regard magnétique sur moi, je m’étais senti scanné, envoûté, déstabilisé, tout ça en une fraction de seconde. Fabcaro (tiré de la série d'été «Mon Fantasme») 

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Photo: Société Nouvelle de Cinématographie (SNC)

TF1 renonce à une soirée électorale complète et diffusera les Visiteurs le soir du premier tour. Est-ce grave? Mais non, voyons, «c’est okay» 

Photo: DR

LIBÉ CULTURE
vous fut tricoté aujourd'hui par Elisabeth Franck-Dumas et Marie Klock avec Fabcaro et tout le service Culture en pensées.
Photo: Dylan Calves  – Conception graphique: LibéStudio
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La presse, comme tout(s) ce(ux) que j'aime(première partie de ce blog), qui m'intéresse, inspire ce que j'écris(deuxième partie de ce blog) comme "paysages-de-kandinskysand-et-cadou" à acheter ici