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En partenariat avec les Archives nationales, Historia propose chaque mois un document jamais publié dans la presse grand public commenté par son conservateur.
C'est le ministère de la Marine qui, en ces premières années du XIXe siècle, est en charge des bagnes portuaires de métropole, héritage d'un temps où les condamnés aux travaux forcés effectuaient leur peine sur les galères. L'ordonnance royale du 27 septembre 1748 remplace la peine des galères par la peine des travaux forcés dans les arsenaux. Et c'est aux divers directions, bureaux ou divisions chargés successivement de la Police au sein du ministère de l'Intérieur que sont destinés les états et dossiers d'évadés, dressés par la Marine. En effet, ce sont les services de la police qui diffusent dans tout le pays les feuilles de signalement des forçats en rupture de ban.
Ainsi sur ce registre daté de l'année 1818 figure le nom de François Vidocq, dûment signalé comme évadé du bagne de Toulon le 15 ventôse an VIII [6 mars 1800]. Vidocq, repris après s'être échappé du bagne de Brest, avait en effet été renvoyé au bagne de Toulon, cette fois, condamné à trois années supplémentair ...