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Sury-le-Comtal, ma ville du travail des lundis et mercredis(nouvelle catégorie et partie)

Mes paysages de travail

comme tout ce que j'aime

inspire ce que j'écris dont:

"Des paysages de Baudelaire et Nerval à acheter ici"

DES PAYSAGES DE BAUDELAIRE ET NERVAL

 

http://www.lauravanel-coytte.com/sury-le-comtal-travail-actuel-loire-42

Sury-le-Comtal est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes, faisant partie de Loire Forez Agglomération et de l'ancienne province du Forez.

Sury-le-Comtal, commune du département de la Loire, se situe au cœur de la plaine du Forez à 12 km au sud-est de Montbrison1 et 26 km au nord-ouest de Saint-Étienne2.(MA VILLE)

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept autres communes :

Rose des vents Saint-Romain-le-Puy Précieux L'Hôpital-le-Grand ; Craintilleux Rose des vents
  N Saint-Cyprien
O    Sury-le-Comtal    E
S
Boisset-Saint-Priest Saint-Marcellin-en-Forez Bonson

D'une superficie de 2 417 hectares 77 ares, elle est traversée par le canal du Forez au sud et par la Mare

NOTE A CE SUJET

qui longe le centre-ville à l'ouest et qui prend sa source dans les monts du Forez, pour se jeter dans la Loire à Montrond-les-Bains.

La côte Sainte-Agathe et le Grand Mont constituent des petits reliefs dans cette commune plutôt plane atteignant au plus bas 360 mètres près du lieu-dit les Massards et culminant à 457 mètres au pied des monts du Forez.

PLAT POUR MOI

La commune est traversée la D 8, la reliant à Montbrison au nord-ouest et à Bonson au sud-est.

Elle est également située sur la ligne ferroviaire TER Saint-Étienne-Clermont, par une gare plutôt excentrée

du centre-ville

ET DE MON LYCEE

LOIN POUR MOI

EN GREVE DONC DEPUIS  LUNDI

vers le cimetière. La gare est peu équipée, le bâtiment de 1866 ayant été démoli dans les années 19803. La ligne est ici à voie unique, de Bonson à Saint-Romain-le-Puy. Quelques rares trains de fret passent par la gare, généralement à destination de la verrerie Saint-Gobain de Saint-Romain-le-Puy.

Les lignes TIL (Transports Interurbains de la Loire) 111 (Saint-Étienne - Montbrison) et 107 (Saint-Étienne - Sury) traversent le territoire de la commune.

TRES PROCHE DU LYCEE

Sury-le-Comtal abrite un centre-ville ancien relativement important, héritage de l'importance du village avant le xxe siècle. Elle abrita plusieurs enceintes fortifiées, percées par plusieurs portes et surmontées de plusieurs tours, dont il ne reste principalement que la porte d'Amancieux ouvrant sur Montbrison, et une tour rue Emile-Reymond.

Concentré dans l'enceinte des remparts, le développement médiéval de Sury s'articule autour de l'église et du château, le parc de celui-ci bloquant son développement à l'ouest.

À partir du xixe siècle et du xxe siècle, Sury-le-Comtal se développe en direction du nord-ouest, créant l'axe principale de la commune, la rue du . Les établissements industriels et la gare participent à l'urbanisation de la rue Franche du centre-ville médiéval jusqu'au cimetière.

À partir des années 1970, de nombreux maisons individuelles se construisent autour du centre-ville, puis autour des nombreux hameaux de la commune.

Le développement de l'automobile, de la commune ainsi que l'ensemble de la plaine du Forez entraînent une circulation automobile importante dans la rue du 11-Novembre. Restée longtemps en projet, un contournement du centre-ville est alors construit vers la fin des années 1990 afin de désengorger le centre-ville.

Un supermarché est construit dans le début des années 2000 sur un terrain vide à proximité du centre-ville, qui accueillait auparavant la fête foraine, ou vogue dans le parler local. Cette construction accélère encore la fermeture des petits commerces de centre-ville, auparavant nombreux, et qui ont tendance à disparaître devant le développement des grandes surfaces.

Aujourd'hui, l'urbanisation de la commune continue et la population de la ville augmente rapidement. Des terrains agricoles viables sont peu à peu cédés pour laisser place à des lotissements. Néanmoins, des efforts sont faits pour garder un centre-ville vivant et habité. De nombreux immeubles ont été rénovés, d'autres ont été érigés. L'école privé Saint-Joseph a d'ailleurs été détruite pour laisser place à un petit immeuble d'habitat collectif.

En raison du trafic automobile toujours plus important entre la plaine du Forez et l'agglomération de Saint-Étienne, et notamment de la saturation des voies de circulation de Bonson, il est prévu d'opérer un contournement ouest de cette commune : à partir de la D 3498 au sud de Bonson, puis contournant la côté Saint-Agathe pour rejoindre la D 8 à l'ouest. Cependant le retard de la construction de la D 3498, prévue initialement en 2011, retarde ce projet.

D'autres projets sont à l'ordre du jour. La construction d'une nouvelle école primaire est prévue chemin de la Madone, un grand lotissement au lieu-dit les Verchères et surtout la zone industrielle dite « Les Plaines », qui s'étalera également sur les territoires des communes de Bonson et de Saint-Marcellin-en-Forez au sud-est de la commune.

L'origine du nom de Sury est soumis à plusieurs hypothèses d'après Jacques Clavier, dans son ouvrage Sury le Comtal devant son histoire. La première, la plus probable, serait qu'un Romain du nom de Surius ou Surus aurait donné son nom au village à l'endroit actuel, Suriacum. La seconde serait que le mot Sury dérive du mot Surio, soit sur le rio, qui désignait un groupe de maisons construites au bord d'une rivière (soit la Mare). Sury s'appelle Souria dans le patois local, appartenant au domaine du franco-provençal forézien. Enfin la troisième hypothèse serait que le nom latin de Suriacum dérive de Sévère, empereur romain, alors confronté dans une bataille à un certain Albiniacum, ou Albin, donnant ainsi le lieu-dit d'Aubigny12.

Le terme comtal est dû au fait que le village est directement soumis aux comtes de Forez13, qui font du château une de leurs principales résidences. On remarquera que sur des écrits anciens, le nom de la commune est souvent abrégé en Sury tout court. La mention « le-Comtal » apparaît à partir de 1880 dans les registres de l'État-Civil.

Quand Jacques de la Veuhe, seigneur de Montagnac achète le château92 de Sury à Gabrielle d'Allonville en 1609-1612, ce n'est encore qu'un édifice défensif, encore adapté à la guerre médiévale dans une région intégrée depuis près d'un siècle au domaine de la couronne. Si les guerres de Religion occasionnent des dégâts majeurs dans la province, l'utilité du château fort est devenue mineure. Jacques de la Veuhe décide donc d'en faire un château de plaisance dans le grand style Louis XIII. Une grande partie de l'ancien édifice est alors détruit, excepté la partie nord où la catastrophe de la Danse du Forez s'était produite à la Noël 1239Note 3, ainsi que certains murs de l'aile sud. Est décidée une reconstruction en maçonnerie assez sommaire, où les véritables richesses se trouveraient à l'intérieur. Le château comporte l'essentiel de ses parties le long d'un axe nord-sud. Il se tourne vers deux directions : d'abord à l'ouest en direction du parc de 10 hectares à travers une vaste terrasse à deux escaliers construits eux en 1834, ensuite à l'est avec une cour fermée donnant sur le parvis de l'église94.

 
Portail d'entrée de la cour du château, au bout de la rue Jordan de Sury.

Pierre d'Escoubleau de Sourdis, beau-fils de Jacques de La Veuhe, hérite du domaine à la mort de la Veuhe en 1625. Après avoir réglé les procès qu'on lui oppose, il décide d'agrémenter les appartements du château de décorations sculpturales d'importance, de 1644 à 1652. Trois maîtres-menuisiers de l'école champenoise y travaillent : Germain Baudoin, Dimanche Marceau et surtout Claude Désiré qui sera auteur un peu plus tard de la chaire de l'église Notre-Dame à Saint-Étienne, où une rue porte son nom. On aménage deux belles chambres dans l'aile nord : celle dite d'Abraham, ouverte sur le parc, et celle dite de Samson, ouverte face à l'église. De belles boiseries en chêne et autres décorations en pierre y sont sculptées, frises, pilastres et autres entablements décorés de blasons et de motifs végétaux. Des personnages de femmes et d'enfant sont également taillés dans le bois, accompagnés par des cheminées monumentales en grès houiller. Quant à la grande salle principale, dans la partie centrale, elle est plus sobrement décorée, avec un grand portrait du roi Henri IV placé au-dessus d'une cheminée large de plus de 3 mètres95.

L'aile sud est la dernière partie du château à être décorée. Elle est aménagée en trois grandes pièces au rez-de-chaussée, le grand salon, la salle à manger et le salon d'été. Le salon Empire et la bibliothèque sont quant à eux disposés au sud de l'aile, dans un bâtiment sans étage au toit à deux pans, plus récent96.

Le grand salon, ancienne salle de billard, comporte aujourd'hui deux cheminées, l'une en pierre, l'autre sculptée en bois, le tout là encore accompagné de belles sculptures et de grands tableaux de personnages historiques. Placée au sud du grand salon, la salle à manger est comprise dans une partie de ce qui formait une tour défensive au sein de l'ancien château-fort, avec ses larges murs de pierre. Là encore dotée d'une cheminée xviie siècle, la pièce est largement ornée de décorations, avec ses vingt-six peintures datant de la Restauration, un trompe-l'œil peint du côté ouest et une mosaïque en guise de sol. Le salon d'été, situé à l'ouest de la salle à manger comporte lui un beau parquet à compartiments, une cheminée ornée de pendentifs à fruits et un plafond lui aussi en compartiments à la décoration très poussée. Henri Ramet classe cette pièce au xvie siècle du fait de la présence des armes de François Ier96.

Dernier salon, celui de style Empire, est notamment agrémenté d'une cheminée en marbre et de sculptures mythologies. À l'étage de l'aile sud, l'on trouve quatre chambres, dont deux sont d'intérêt : la chambre de Diane et la chambre Rouge, auxquelles on accède par un escalier de pierre. La chambre rouge, ou chambre de Marie de Médicis, est la seule à avoir été décorée par les artistes champenois précédemment cités, avec comme ailleurs une cheminée monumentales et grandes boiseries de chêne96.

Malheureusement, un second malheur, se rajoutant à celui de la Danse du Forez, se produit en 1937 : au matin d'un mercredi de janvier, un vaste incendie dévaste l'aile nord du château et ses belles chambres, ainsi qu'une majeure partie du corps central. Les murs noircis par les flammes seront pour la plupart abattus peu après97. L'aile sud est néanmoins à peu près préservée, même si la chambre de Diane subit d'importants dégâts. Subsistent également de nos jours le bâtiment plus récent au sud abritant le salon Empire et la bibliothèque, ainsi que les dépendances à l'est, au sud de la cour actuelle. Plusieurs pièces du château font l'objet d'un classement au titre des monuments historiques, successivement en 1948 et 196398.

L'église Saint-André de Sury-le-Comtal actuelle succède à une ancienne église paroissiale/prieurale, elle aussi sous le patronage de saint André. Son existence est révélée au xie siècle, à l'occasion d'un prêt octroyé par l'Abbaye de l'Isle Barbe à Guillaume IerComte de Forez, qui prépare son expédition pour la Première croisade. Le prêt inclut en fait le don de l'église de Sury en tant qu'intérêt à l'établissement religieux, qui la place alors sous le patronage de saint André, à l'instar de son abbaye99. Elle semble avoir été située au sud de l'église actuelle100. Pierre-Maxime Relave affirme quant à lui que le patronage de saint André a été repris du prieuré de Saint-André-les-Olmes, qui adopta le patronage de Saint-Rambert vers 1079101.

L'église actuelle, de style gothique en reprend donc le patronage. Construite en partie au xve siècle par le duc-comte Charles Ier de Bourbon100 et également siège du 1er prieuré 102, elle a subi de nombreuses modifications et arrangements. Initialement disposée à l'intérieur du château, son chœur et une partie de sa nef sont construits dans les décennies 1430 à 1440, en utilisant notamment une de ses tours xie ou xiie siècle, sur son côté nord. La nef centrale est agrandie à l'ouest fin xve siècle, suivie de la construction du porche. On édifie ensuite dans les années 1525 à 1530 l'abside et surtout le clocher99 au-dessus du chœur. Culminant à 33 mètres, on y accède par un escalier de 125 marches en pas de vis. Surmonté d'une flèche au cours du même siècle, celle-ci est renversée au cours d'un orage au xviie siècle et ne sera pas rebâtie. Le clocher abrite aujourd'hui quatre cloches : l'une est un don de Louise de Savoie, mère de François Ier103, une autre est fondue et bénie en 1584104.

Les murs sont repoussés sur les flancs nord et sans doute sud de la nef avant 1550. Une chapelle, dite chapelle du château est édifiée au nord en 1547.

Au xviiie siècle, deux sacristies existent : l'une d'elles se trouve dans une ancienne tour du château, auquel on accède par une petite porte à côté du porche. La seconde a été édifiée le siècle précédent. Alors que la première est détruite ainsi que la tour, l'autre est doublée par une autre sacristie. Une autre chapelle, dite chapelle des morts est agrandie et prolonge ainsi l'ancienne chapelle du château sur le flanc nord de l'église. Le cimetière attenant à l'église est en revanche supprimé avant 1750, quand les inhumations à l'intérieur de cette dernière même s'arrêteront à la Révolution104.

Dans la première moitié du xixe siècle, on aligne les deux chapelles et la nouvelle sacristie agrandie au nord-est en supprimant les séparations. Une tribune est ensuite installée au-dessus des deux chapelles. Un dernier agrandissement est réalisé en 1847 en repoussant les murs du côté sud jusqu'à l'enceinte de la cour du château, créant la nef latérale sud99.

L'église est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du 105.

La chapelle Saint-Étienne[modifier | modifier le code]

La petite chapelle Saint-Étienne est située dans le cimetière de la ville, 1 km au sud-ouest du clocher de Sury, au pied de la colline de Puy-Roy près de la rivière de la Mare.

 
Chapelle Saint-Étienne de Sury le Comtal, en partie xie siècle.

Anciennement placé près de l'ancien hameau de Vorzey, l'édifice était sans doute situé à proximité d'un ancien pont et de plusieurs chemins106. Elle est dédiée à saint Étienne, non le premier martyr de l'Église, mais un évêque de Lyon au ve siècle, qu'on fait traditionnellement naître à Sury107, hypothèse jugée peu vraisemblable108.

Orientée, c'est-à-dire tournée vers l'est, elle est constituée de trois parties principales et de deux annexes. En revanche celles-ci ne sont pas forcément d'égale ancienneté. Elle est surmontée d'un clocher-mur. Si la chapelle est datée d'après M. Noël Gardon du xie siècle, sinon du tout début du xiie siècle, peu d'éléments semblent en subsister: datent de cette époque les baies géminées, et surtout certains linteaux de fenêtres109. M. l'abbé Pierre Gardette affirme qu'une petite partie des matériaux utilisés sont d'époque gallo-romaine. En 1907, il fait une description de l'édifice:

« La chapelle de Saint-Étienne est orientée, à l'ordinaire des églises anciennes. Elle se composait modestement d'un carré long continué au levant par u chœur plus étroit également rectiligne. Sa porte d'entrée, fort simple, était surmontée d'une baie singulière qu'on avait essayé de rendre décorative, et qui, placée au-dessus de la seule ouverture qui donna accès à l'intérieur de l'édifice, était peut-être destinée à sa défense autant qu'à son éclairage ou à son aération. [...] Au-dessus de ce semblant de rosace, un campanile composé de deux arcades cintrées se dégageant du toit, complétait la façade [...]

J'ai dit que la porte était la seule ouverture qui pût donner accès dans la chapelle. Ses fenêtres, en effet, placées fort haut, étaient moins des fenêtres que des meurtrières. Il y en avait probablement cinq, quatre se faisant face dans la nef, et la cinquième au milieu du chevet complétant la symétrie. Il n'en demeure plus qu'une, dans le mur de la nef au midi. Par son exiguïté, par le caractère de son archivolte taillée en triangle, elle n'est pas le détail le moins intéressant de la construction, ni celui qui contribue le moins à la dater. Quand j'aurai ajouté que l'édifice était construit en moellons irréguliers et rappelé que ses pierres d'angle, énormes et bien taillées, sont d'origine romaine, j'aurai, je crois, tout dit. »110

Son histoire n'est pas exactement connue. Elle semble avoir été sujette à de nombreux remaniements et autres rénovations, la première relevée étant sûrement effectuée au xve siècle, période où M. Gardon la suppose en ruines111. Une restauration importante est effectuée au xvie siècle, le xviie siècle voyant la chapelle être agrandie, sans doute en conséquence de dégâts occasionnés au cours des Guerres de Religion. À l'occasion, on fait surmonter le portail par un motif en pierre constitué de deux S croisés, signifiant probablement Sanctus Stephanus. Une autre restauration lourde est réalisée en 1838, d'autres interventions plus légères sont évoquées au xxe siècle. Quand M. Gardon écrit sur la chapelle en 2002, elle est nettement dégradée et sert seulement de dépôt pour des anciennes ornementations de l'église paroissiale Saint-André112. Elle sera finalement rénovée en 2005113.

Édifices divers et petit patrimoine

Le pigeonnier du domaine des Chaux est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 114.

Le monument aux morts de la commune est sis Place de l'Hôtel de ville depuis son inauguration le . Une souscription fut lancée, récoltant la somme 9 250 francs et aboutissant à une réalisation de M. Émile Tournayre pour un coût total de 23 720 francs115. La statue représente classiquement un soldat de l'armée française lançant une grenade à main116.

Patrimoine naturel

Comme l'ensemble de la plaine du Forez, la commune de Sury le Comtal est classée en zone naturel d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II ainsi qu'en zone Natura 2000, notamment pour ses étangs et ses nombreuses espèces d'oiseaux117. Néanmoins, si la plaine est connue pour ses plans d'eau, Sury n'en recense que peu.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Sury-le-Comtal

IMG_0424.JPGphoto du 19 juin2023

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