"Cette biennale se veut diverse puisque toutes les disciplines sont représentées (peinture, vidéo, sculpture, arts numériques, fusain, céramique, verre, installation, ready-made…), ouverte à l'international (des étudiants originaires du Maroc, de Chine, d'Arménie, d'Argentine, de Côte d'Ivoire, du Vietnam ou de Corée ont été retenus, prouvant la capacité d'attraction des écoles d'art françaises) et respectant une évidente parité." L'Art-vues
__ "C'est dans le MO.CO. Panacée que l'on trouve peut-être la plus grande variété d’œuvres avec une première salle mettant en avant des artistes ayant la volonté de travailler le vivant en tant que medium. Elie Bouisson crée des sculptures avec des matériaux organiques, Ève Champion élève des grillons, Célia Cassaï se joue des métamorphoses de la nature." Midi libre
__ "L'ensemble des réalisations apparaît comme très hétérogène, ce qui constitue une grande joie pour la visite […]. Bowen Zhao, d'origine chinoise, présente deux tableaux de ciment, les Travailleurs migrants et moi-même (2021), avec les copies de petit format des figurines de l'armée de terre cuite du Premier Empereur, découvertes à Xian, et des documents des ouvriers chinois d'aujourd’hui. Ils se confondent dans un tragique sacrifice et un anonymat certain. […] Côté images mouvantes, […] Mélissa Medan et son film Loïc a mal au cœur (2018) convoquent la technologie pour nous éloigner en apparence du vivant : réjouissant et angoissant à la fois." Le Chat messager des arts
__ "Alexandre Zhu a simplement représenté la surface de la mer en noir et blanc par un dessin au fusain, mais l'ampleur de ce travail (un grand triptyque) et le recours à un savoir-faire graphique traditionnel parfaitement maîtrisé nous emportent vers une vision sublime du miroitement de la lumière d'étoiles qui scintillent sur une mer agitée. […] Le facétieux Ugo Lange s'est livré dans ses dessins aquarellés à des fantaisies tératologiques de grand format pour inventer une nature potentielle proliférante. […] La Vietnamienne Linh Jay déconstruit des images numériques de flore et des enregistrements de chants d'oiseau en croisant documentaire et fiction dans sa série Quand les lucioles tricotent la nuit […]. Impossible de citer tous ces artistes dont les réalisations nous surprennent parce qu'elles ne ressemblent pas à des travaux de jeunesse : ils ou elles font preuve d’une maturité surprenante. De quoi être optimiste ?" LaCritique.org
__ "Les dessins abstraits de Thomas Gasquet sur tableau blanc effaçable rencontrent une peinture de Shigeru Izumi. Avec ses tirages chromogènes, Laure Tiberghien expérimente la couleur et la lumière, tout comme le fit Marcelle Loubchansky. Enfin Raphaël-Bachir Osman fait se rencontrer représentations hyperréalistes et touches expressionnistes. Tous trois expérimentent une peinture capable de s'extraire du sanctuaire de l'art abstrait en quête de pureté, de dialoguer avec le réel, afin de participer à la circulation entre les territoires et les matériaux, caractéristique de tous les jeunes artistes remarqués lors cette biennale." Transfuge
__ "Parmi les belles découvertes, notons le vivarium de grillons d’Ève Champion, les photographies intimes et l'installation onirique de Louise-Margot Décombas ou encore les peintures hyperréalistes d'objets d'espaces domestiques de Sam Krack. Au musée Fabre, […] une pirogue démantelée sur laquelle est gravé un conte africain, réalisée par Assoukrou Aké, propose un contrepoint postcolonial aux tableaux 17-18e, notamment le portrait d'un homme à la tête de la traite négrière. Plus loin les "formes concrètes" d'Amalia Vargas s’insèrent harmonieusement dans la salle Greuze, tandis que le diptyque peint de Raphaël-Bachir Osman, Petit Torso vs Grande Chocotablette, répond avec humour à l'écorché d'Houdon dans la salle néoclassique." L'Œil
Retrouvez également cette biennale dans le catalogue d'exposition paru avec notre numéro d'octobre et sur le site dédié à l'événement !
Pour les vues de l'exposition : Ph. Emmanuel Morel
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