Robert Tati était le fils de Philippe et de Julia, Henriette Pacaut. Les Tati vécurent à Villefranche-sur-Saône (Rhône) puis ils s’installèrent à Jassans-Riottier (Ain) en 1930. Philippe Tati exerça la profession d’employé d’usine. Robert Tati devint apprenti ajusteur.
Robert Tati s’engagea dans les Francs-tireurs et partisans français (FTPF). Il rejoignit le maquis Vendémiaire dans la vallée de l’Azergues (Rhône) puis il devint membre du groupe des Cordeliers à Lyon (Rhône) sous les ordres d’Antoine Fonlupt.
Le 7 mars 1944, lors d’une opération de police qui eut lieu au café Renée, 13 quai Perrache (Lyon, IIe arr.), à l’angle du cours Suchet, Robert Tati fut abattu à coups de mitraillettes par des GMR parce qu’il refusait d’obtempérer. Six hommes furent arrêtés. Deux d’entre eux étaient armés de revolvers.
La lecture du rapport journalier du 6 au 7 mars 1944 du commissariat central de Lyon nous apprend qu’à 21 heures, des policiers se rendirent sur les lieux. Ils constatèrent le décès de Robert Tati et découvrirent qu’il portait une mallette dans laquelle se trouvait une mitraillette de marque anglaise.
Le corps de Robert Tati fut transporté à l’Institut Médico-légal de Lyon. Selon son acte de décès, dressé le 16 mars, sa mort, « paraissant remonter à quelques heures », fut constatée le 8 mars 1944 à 22h45. Robert Tati fut inhumé le 17 mars 1944 à Jassans-Riottier.
Son nom apparaît sur la plaque commémorative située 13 quai Perrache : « Association nationale des amis des F.T.P.F à la mémoire de Robert Tati assassiné par l’ennemi le 8 août 1944 à l’âge de 17ans », sur le monument aux morts de Jassans-Riottier et sur la plaque des usines Vermorel à Villefranche-sur-Saône. Robert Tati fut reconnu Mort pour la France en 1960.