Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
J'ai lu avant de partir le catalogue de:Germaine Richier(dont j'ai le hors série ci-dessous)
Le Centre Pompidou à Paris puis le musée Fabre de Montpellier proposent une relecture de l’œuvre de la sculptrice Germaine Richier, morte en 1959, dont l’œuvre marque une étape fondamentale dans l’évolution de la sculpture au XXe siècle, entre Rodin et César. Le hors-série qui accompagne cette rétrospective revient sur la grande modernité de ses bronzes, qui interrogent la figure humaine en l’hybridant au monde animal et végétal.
Au sommaire :
Dans un entretien Ariane Coulondre, commissaire de l’exposition, revient sur les enjeux de cette rétrospective, un peu plus de soixante ans après la mort de Germaine Richier. Celle-ci vise notamment à lui rendre sa juste place dans l’histoire de l’art du XXe siècle, en présentant son œuvre dans sa globalité afin d’en proposer une relecture. Ce hors-série revient sur les représentations de la figure humaine chez l’artiste qui affirmait que « seul l’humain compte », de ses nus classiques à ses expérimentations torturées. À partir des années 1940, les sculptures de Germaine Richier explorent en effet le croisement entre l’humain, l’animal et le végétal, donnant naissance à une véritable mythologie peuplée de créatures fabuleuses. L’ancrage méditerranéen de l’artistes est également abordé dans un article revenant sur son attachement pour le Midi et son impact sur son œuvre. À travers une sélection d’œuvres choisies, plusieurs aspects marquants de son travail de sculptrice sont abordés comme son rapport aux arts graphiques ou sa réflexion sur l’intégration de ses créations dans l’espace.
Extrait :
L’oeuvre singulière de Germaine Richier fascine par son inventivité expressive. Cette alchimiste du bronze tend à abolir les frontières entre les espèces : l’animal se confond avec le végétal, l’homme avec l’insecte, et des éléments de la nature éloignés de l’humain viennent s’incarner dans des formes anthropomorphes. Ni hommes ni bêtes, ou les deux à la fois. Si la présence humaine garde une importance primordiale, si la figure reste la préoccupation essentielle, c’est sur un mode qui rappelle l’univers kafkaïen : celui de la métamorphose.
Entretien, œuvres commentées, infos pratiques… Ce hors-série constitue une présentation richement illustrée de l’exposition « Germaine Richier » au Centre Pompidou puis au musée Fabre de Montpellier, en préparation ou en complément de votre visite !
Février 2023 – 52 pages
https://lobjet-dart-hors-serie.com/numero-165/germaine-richier.53463.php