|
Comme les défilés de mode, les foires d'art reviennent au rythme de deux saisons par an. Pour les foires, c'est principalement la fin du printemps et le début de l'automne, pour Frieze à Londres et pour Paris+ par Art Basel, c'est donc maintenant. Beaucoup de magazines à cette occasion proposent leur sélection : les chefs-d'œuvre à ne pas manquer, les meilleurs stands… Nous, nous attendons de voir et en attendant, nous avons creusé le sujet. Notre dossier "Marché de l'art, du global au local" propose une interview de Nathalie Obadia, galeriste et auteur d'un ouvrage sur le sujet. Elle connaît l'envers du décor et nous permet de réviser quelques lieux communs. Quant à Stephanie Dieckvoss et Nathalie Moureau, elles dévoilent le jeu de cartes des organisateurs, autrement dit les règles selon lesquelles ils distribuent les stands. Intéressant… À noter que Nathalie Moureau a également rencontré la plus parisienne des galeristes allemandes, Esther Schipper.
Évidemment, il n'y aurait pas de foires d'art s'il n'y avait pas d'artistes. Honneur donc à notre invitée pour la grande interview, Sarah Lucas, ex-enfant terrible de la bande des YBA, à qui la Tate Britain de Londres consacre une grande exposition jusqu'au 14 janvier. Découvrez la profonde sagesse de cette artiste.
Enfin, artpress étant une revue vraiment internationale, Julie Chaizemartin a rendu visite à l'artiste américain Michael Ray Charles, peintre de la cause noire depuis longtemps ; Jacques Henric a visité l'exposition Sade, la liberté ou le mal au CCCB de Barcelone, Erik Verhagen était aux 30 ans du musée Astrup Fearnley à Oslo, tandis que Damien Sausset se rendait à la fondation KBHG à Bâle pour une exposition sur l'exploration des mythes dans l'art contemporain des pays du Golfe, et Morgan Labar au Deichtorhallen/Sammlung Falckenberg à Hambourg pour l'exposition Ridiculously Yours?! Art, Awkwardness and Enthusiasm. Beau programme.
La rentrée résonne des échos de Cannes. Nous avons retenu deux merveilleux films, celui de Pierre Creton, Un prince, et le très juste l'Été dernier de Catherine Breillat. Nous profitons aussi de la rétrospective que lui consacre le MoMA de New York pour vous parler longuement de la cinéaste algérienne Narimane Mari.
Et il restait de la place pour une copieuse rubrique Livres ! Quatre pages d'entretien avec Benoît Chantre au sujet de la monumentale biographie qu'il consacre à René Girard ; la correspondance de Francis Ponge et Philippe Sollers ; celle de Pierre Pachet avec Georges Perros ; Jack-Alain Léger, un écrivain à redécouvrir à l'occasion de la réédition de ses romans et d'un ouvrage collectif qui lui est consacré. Terminez votre lecture avec la fascinante enquête menée par Pauline Mari, partie à la recherche des artistes assassins à travers l'histoire du cinéma. De quoi remplir vos nuits de délicieux cauchemars...
Ce numéro pèse même double ! Il est augmenté d'un cahier de 100 pages qui réunit autour du Manifeste de l’élastogenèse de Richard Texier des signatures d'artistes, de scientifiques, de philosophes. Ou comment une intuition née dans le champ esthétique se diffuse auprès de ceux qui explorent le corps et le cerveau humain, le vertige des mathématiques et celui des mots, l'élasticité de l'imaginaire et celle du cosmos.
-> COMMANDER LE NUMÉRO
|
