Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Catégories : CE QUE J'AI ECRIT ET PUBLIE, Paysages nervaliens. Essai
Mark Rothko à la Fondation Louis Vuitton
La presse artistique, comme tout ce qui m'intéresse, inspire ce que j'écris à acheter ici
La Fondation Louis Vuitton met à l’honneur le peintre américain Mark Rothko (1903-1970), à l’occasion de la première rétrospective qui lui est consacrée en France depuis plus de vingt ans. Le hors-série qui accompagne cette exposition explore sa vie et son œuvre de ses premières peintures figuratives à ses vibrants rectangles monochromes superposés.
Au sommaire :
L’obsession du drame humain : Suzanne Pagé, directrice artistique de la Fondation Louis Vuitton, et Christopher Rothko, fils de l’artiste, évoquent les enjeux d’une exposition majeure, ainsi que le regard qu’ils portent sur l’oeuvre de l’une des plus grandes figures de l’art du XXe siècle.
L’art comme une épiphanie : Émigré aux États-Unis lorsqu’il était enfant, Rothko découvre sa vocation de peintre à l’âge de vingt ans. Il s’emploie dès lors à transcrire dans ses tableaux ce qu’il considère être les émotions humaines fondamentales : tragédie, extase, mort.
Rothko avant Rothko : Les oeuvres des années 1930 et 1940, celles de la figure sous influence surréaliste oscillant entre mythe universel et questionnement existentiel, sont longtemps restées à l’écart des musées. Cette période de recherche et d’expériences picturales porte pourtant en germe l’abstraction de la maturité.
Entre tragédie et extase : En 1948, Rothko abandonne la figuration. La « recette » de sa période dite classique s’élabore en quelques années : des rectangles colorés semblant flotter sur le fond, des formats monumentaux, des couches de peinture superposées aux effets vibratiles. Rothko veut peindre une émotion.
Couleurs et lumière : Pour Rothko, la couleur est un médium et jamais un sujet. Inspiré notamment par la matière presque tactile des maîtres vénitiens, il en fait le véhicule intense des émotions humaines universelles. Les toiles plus sombres de la fin de sa vie partent à la recherche de la lumière originelle.
Le noir pour épilogue ? : De la fin des années 1950 jusqu’à son suicide en 1970, Rothko oriente son art vers une exploration des teintes sourdes, invitation à une méditation sur le tragique, mais aussi expérience physique de la perception par l’union des toiles avec l’architecture qui les accueille.
Entretien, études d’œuvre, infos pratiques… Ce hors-série constitue une présentation richement illustrée de l’exposition « Mark Rothko » à la Fondation Louis Vuitton, en préparation ou en complément de votre visite !
Octobre 2023 – 68 pages