Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Picasso. Dessiner à l’infini
Les anniversaires, comme tout ce qui m'intéresse, inspirent ce que j'écris à acheter ici
À l’occasion des cinquante ans de la mort de Pablo Picasso, le Centre Pompidou consacre une exposition au médium qu’il expérimenta le plus, le dessin, à travers la présentation de plus de mille œuvres. Ce hors-série revient sur sa pratique foisonnante et protéiforme du dessin, qui met à nu son travail d’artiste, animé d’une quête permanente au gré des différentes périodes qui découpent son œuvre.
Au sommaire :
Le continent Picasso : Le Centre Pompidou met en lumière la part la plus foisonnante de la création de Pablo Picasso en réunissant près de mille oeuvres : dessins, eaux-fortes et carnets. Entretien avec Anne Lemonnier, attachée de conservation au musée national d’Art moderne, et Johan Popelard, conservateur du patrimoine en charge des arts graphiques au musée national Picasso-Paris, commissaires de l’exposition.
Le dessin, domaine privilégié d’une expression inconstante : Picasso fut un homme du trait. Avec une farouche volonté de peindre et de créer, il a fondé son art sur une pratique obsessionnelle du dessin qu’il a expérimenté sous toutes ses formes.
L’art du portrait : Picasso dessinait sans relâche. Reflets de ses amitiés et de ses passions, ses portraits témoignent des différents événements qui marquèrent le déroulement de sa vie. Ils lui permettaient également de tenir une sorte de journal intime.
Le laboratoire de 1908 : Le mouvement cubiste, qui se développe à partir de 1907, est le fruit de l’amitié entre Georges Braque et Picasso. Fortement influencé par la peinture de Paul Cezanne et par les arts africains, le cubisme propose une déconstruction conceptuelle du réel, en démultipliant les points de vue.
Quand le dessin prend forme : Revendiquant une totale liberté, cherchant continuellement à se faire surprendre par de nouvelles techniques ou supports, Picasso s’est amusé toute sa vie durant à sortir le dessin de sa fonction de simple esquisse ou de témoignage immédiat du réel.
La Série des 347 : Entre le 16 mars et le 5 octobre 1968, Picasso se consacre exclusivement à sa plus grande production d’estampes.
Au commencement, il y avait… : Nus, mythes grecs, art populaire, cirque… Picasso multiplie les sources, mais aussi les références artistiques aux grands maîtres espagnols et français.
Picasso à nu : Les nus de Picasso ne sont ni réalistes, ni naturalistes, ni impressionnistes, ni expressionnistes. Ils sont picassiens. Et tour à tour décharnés, voluptueux, érotiques, voire pornographiques
La force de la ligne : Ligne pure, claire ou continue, du clair-obscur à la simplification la plus extrême, depuis les études de jeunesse jusqu’aux oeuvres ultimes, le dessin est pour Picasso le lieu d’une invention toujours renouvelée.
Entretien, études d’œuvre, infos pratiques… Ce hors-série constitue une présentation richement illustrée de l’exposition « Picasso. Dessiner à l’infini » au Centre Pompidou, en préparation ou en complément de votre visite !
Octobre 2023 – 68 pages