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40 ans, 40 trésors des musées de France à voir (au moins) une fois dans sa vie

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À l’occasion de ses 40 ans, Beaux Arts Magazine met en lumière 40 œuvres des plus grands musées de France. 40 pépites de l’histoire de l’art allant de Georges de La Tour à Zanele Muholi, à découvrir sur les cimaises de Caen, Bordeaux, Avignon ou Clermont-Ferrand. Bon voyage !

Sommaire

Au musée du quai Branly : les plumes ont du chien

 

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Darryl Montana, Costume de Big Chief des Black Indians de la Nouvelle-Orléans, 2014

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Textiles, rubans, plumes d’autruches teintes, perles de verre, sequins et cabochons, caoutchouc • 35 kg • Coll. & © musée du quai Branly-Jacques Chirac / Photo Pauline Guyon

Ce costume de « Big Chief » (Grand Chef) fut porté par Darryl Montana durant le carnaval de La Nouvelle-Orléans de 2015. Darryl est le fils d’Allison « Tootie » Montana, Big Chief de la tribu des Yellow Pocahontas Hunters qui fut, jusqu’à son décès en 2005, l’un des acteurs les plus influents des Black Indians, l’un des groupes d’Africains-Américains organisés en tribes. Chaque année, ceux-ci défilent au carnaval du Mardi gras de La Nouvelle-Orléans parés de costumes inspirés des tenues cérémonielles amérindiennes. C’est à Tootie Montana, auteur de cinquante-deux costumes, qu’on attribue l’introduction du style architectural et tridimensionnel qui a révolutionné la confection de ces chatoyantes parures.

Texte : musée du quai Branly 

Musée du quai Branly - Jacques Chirac

 

Au musée Carnavalet : la Bastille en ruine idéale

 

 
Hubert Robert, La Bastille, dans les premiers jours de sa démolition
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Hubert Robert, La Bastille, dans les premiers jours de sa démolition, 1789

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huile sur toile • 77 × 114 cm • Coll. musée Carnavalet – Histoire de Paris • © Paris Musées

La prison d’État de la Bastille symbolise dans l’imaginaire collectif l’absolutisme de la monarchie. Les lettres de cachet royal ont permis jusqu’en 1785 l’incarcération sans jugement de quiconque déplaisait au pouvoir. Au lendemain de la prise de la forteresse le 14 juillet 1789, sa démolition est décidée et confiée à l’entrepreneur Pierre-François Palloy. Beaucoup d’artistes ont représenté, de manière diverse, cette destruction. Pour le peintre Hubert Robert (1733–1808), elle revêt une dimension à la fois personnelle et esthétique. Cet artiste spécialiste des paysages de vestiges, réels ou fictifs, d’une Antiquité rêvée, capture ici la ruine « idéale » de la Bastille à laquelle il donne des proportions surdimensionnées. Cette dramatisation est renforcée par une construction savamment contrastée et un jeu d’ombres et de lumières qui confèrent au monument une dimension symbolique et méditative.

Texte : musée Carnavalet

Musée Carnavalet

 
 
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Au musée d’Art contemporain du Val-de-Marne : la couleur au rendez-vous !

 

 
Daniel Buren, Photo-souvenir : La cabane éclatée polychrome aux miroirs
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Daniel Buren, Photo-souvenir : La cabane éclatée polychrome aux miroirs, 2000

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Bois, miroirs, acrylique, vinyle auto-adhésif • Coll. Musée d’art contemporain du Val-de-Marne. Acquis avec la participation du FRAM Île-de-France. • © MAC VAL 2023 / Photo Aurélien Mole / © DB-Adagp, Paris 2023

 

En ouverture de l’exposition « L’œil vérité – Le musée au second degré », cette œuvre emblématique de la collection du MAC VAL – musée d’Art contemporain du Val-de-Marne annonce la couleur ! En 1965, Daniel Buren (né en 1938) imagine « l’outil visuel » : des bandes verticales de 8,7 cm de large, blanches, noires ou colorées.

D’abord support à l’invention d’une toile abstraite, l’outil se rapproche ensuite de l’architecture. Avec La Cabane éclatée polychrome aux miroirs, Buren interroge le musée et ses parcours labyrinthiques aux entrées multiples. L’éclatement de l’œuvre ménage des points de vue et invite à l’expérimentation des passages. Au centre, l’embrasure laisse entrevoir des murs colorés reflétés par un axe central en miroir. « Les bandes verticales ne se montrent jamais pour elles-mêmes, ne sont jamais autonomes, mais toujours par rapport à…, en rapport avec…, en conflit avec…, en harmonie avec…, perturbées par…, définies par…, construites sur…, fabriquées avec…, définissant ceci…, définissant cela…, etc. » explique Daniel Buren.

Cette œuvre, qui a intégré la collection du MAC VAL en 2002, est la 43e « cabane éclatée » sur plus de 50 répertoriées. Grâce aux jeux de reflets et de couleurs, la pièce devient un espace de déambulation, invitant le visiteur à se (re)situer.

Texte : MAC VAL – musée d’Art contemporain du Val-de-Marne 

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