Aux résistants communistes étrangers, la France enfin reconnaissante. Après la veillée au Mont-Valérien, le poète apatride communiste Missak Manouchian et 23 de ses compagnons d’armes entrent au Panthéon, 80 ans après leur mort, reconnaissance ultime pour ces combattants de l’ombre longtemps oubliés. A 18h30, les cercueils de Missak et de sa femme Mélinée, résistante comme lui et qui lui survécut jusqu’en 1989, vont remonter quelques centaines de mètres jusqu’au Panthéon. Mélinée n’est pas elle-même «panthéonisée» et les autres camarades de Manouchian entrent au Panthéon de façon symbolique. 

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