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Catégories : CE QUE J'AI LU,VU (et aimé), J'ai lu dans la presse

Le Royaume-Uni veut-il revenir dans l’UE ?

Faut-il voir un alignement des planètes pour le gouvernement de Keir Starmer ? Alors que le Parti travailliste a été porté au pouvoir après quatorze ans d’hégémonie conservatrice et un Brexit, le Royaume-Uni reçoit ce jeudi la Communauté politique européenne (CPE). Une structure récente, créée par les Vingt-Sept lors du Sommet européen des 23 et 24 juin 2022, à partir d’une proposition d’Emmanuel Macron. Son objectif est de renforcer les liens entre l’Union européenne et ceux qui partagent ses valeurs sans en être membres. Et de dénouer les conflits politiques ou économiques. Elle s’est déjà réunie à trois reprises : à Prague en République tchèque, le 6 octobre 2022, près de Chișinau, en Moldavie, le 1er juin 2023 et à Grenade en Espagne, le 5 octobre 2023.

Cette réunion, qui se tiendra au palais de Blenheim (dans l’Oxfordshire), aura d’autant plus d’importance que son hôte, Keir Starmer, vient d’être élu à la tête d’un gouvernement qui veut « revisiter » sa relation avec son ancien partenaire l’Union européenne, mais non pas revenir dans son giron. Le sujet est encore sensible outre-Manche. Avec une majorité au Parlement britannique et s’appuyant sur le constat que le Brexit a considérablement nui aux intérêts économiques de son pays, la question d’une nouvelle forme de partenariat s’impose. D’après Neil Kinnock, travailliste et ancien vice-président de la Commission européenne (1999–2004), Keir Starmer « est conscient qu’il y a des secteurs d’activité et des relations futures négociables sur la base d’un avantage mutuel ».  (...)

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