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Pourquoi nous l'avons fait ?

La SNCF transporte chaque jour 5 millions de passagers, avec un pic de fréquentation pendant la période estivale. Aucun de ses 11000 trains de voyageurs n’a le droit de circuler sans la présence d’un contrôleur, rebaptisé « chef de bord » dans la nouvelle terminologie de la Société nationale des chemins de fer.

Le contrôleur ou chef de bord est le pivot du voyage. Il veille à tout : préparation, inspection des voitures, affichage extérieur, accueil et sécurité des voyageurs, annonce et organisation des arrêts. Son travail ne se résume pas au contrôle des billets. Loin de là. Enfermés dans le huis clos d’un espace confiné, les chefs de bord incarnent l’une des rares professions qui brasse toutes les classes sociales. Le train est une micro-société.

Nous avons voulu suivre ces figures familières et imposées de tout voyage en train, connaître leur métier. Trop souvent réduits à l’image désastreuse de cow-boys, adeptes de la répression, toujours en grève, selon la rumeur publique, sans cesse renvoyés aux retards et aux déboires, nous avons souhaité embarquer avec eux pour voir la réalité. Ceux que nous avons rencontrés ont reçu l’autorisation de la SNCF. Seuls des volontaires ont accepté. Pour bien mesurer l’ampleur de leur tâche, nous avons opté pour la longue distance et quatre types de train : TGV, Ouigo, Intercités et train de nuit.

En voiture ! Attention au départ ! 

Pour aller plus loin

Contrôleur de train, une profession sous contrôle

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