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Ce mois-ci dans votre Magnificat

Au premier jour de ce mois, nous prions : « Rassasiés par le pain reçu à la table du ciel, nous te prions, Seigneur : que cette nourriture fortifie en nos cœurs la charité, et nous stimule à te servir dans nos frères » (prière après la communion, 22e dimanche du T.O.).

 

Faisons de cette prière le porche d’un mois de rentrée marqué du sceau de la charité : le 5, nous fêtons la Journée internationale de la charité ; le 14, la méditation du jour rappelle que « l’Amour donne le prix à tout, à nos moindres actes », en écho à l’hymne de la charité que la liturgie nous offre d’entendre le 18 : Si je n’ai pas la charité, s’il me manque l’amour, je ne suis qu’un cuivre qui résonne… Autrement dit, « voir son frère dans le besoin et ne rien faire, c’est être chrétien en peinture » ! Cette conviction de saint Vincent de Paul, que nous fêtons le 27, est soulignée à l’office des lectures : « La charité est par-dessus toutes les règles, et il faut que toutes se rapportent à celle-là. »

 

Quelle charité ? Il s’agit bien de « servir [le Seigneur] dans nos frères », par fidélité à la parole de Jésus qui nous a commandé de nous aimer les uns les autres comme il nous a aimés.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

David Gabillet
Rédacteur en chef

 
Ce mois-ci dans MAGNIFICAT

LE SAINT DU MOIS

par Marie de Chamvres

 

Silouane l'Athonite (1866-1938)

•   Fêté le 24 septembre par l'Église orthodoxe    

Converti au sortir d'une jeunesse pleine d'excès, Syméon Ivanovitch Antonov rejoint le monastère du mont Athos, où il devient le frère Silouane. Commencent alors quarante ans d'une nouvelle vie, consacrée à la prière et à la méditation. Au fil de ces quarante ans au désert, l’Esprit lui a appris à prier pour tous les peuples de la terre, à les aimer jusqu’à en pleurer. Le moine est dévoré de compassion, en particulier pour ses ennemis et pour « ceux qui ne connaissent pas Dieu ou qui lui résistent ». Il meurt en 1938.

 

 

 

 

 

« Je ne trouve rien de bon en moi et j’ai commis de nombreux péchés, mais la grâce du Saint-Esprit les a effacés. »

 

Silouane l'Athonite

 

À l’exemple de Silouane l'Athonite, rappelons-nous que la miséricorde du Seigneur est plus grande que nos péchés.

 

Illustration : Alban de Châteauvieux

 
 

Vos rendez-vous

 

La liturgie comme une histoire
par le P. Bruno Martin

Les prêtres dans l'Antiquité
Comme le conseil presbytéral aujourd’hui, les prêtres formaient surtout le conseil de l’évêque.

 

Prier les psaumes
par la sœur Jean-Thomas

 

 

 

 

Vivre après une mort

Entrer dans le rythme du psaume 114, c’est commencer par partager la déclaration d’amour du psalmiste pour son Seigneur.

 

Une journée avec
par Claire Chauveau

 

Notre Dame, Mère de la Lumière

Une fraternité au service des sans-abri, aidée par une cinquantaine de bénévoles.

 

 

Prière vivante
par le P. François-Marie Humann

 

Prier avec toute la création

Notre prière peut s’aider de la nature, y voir un signe qui renvoie à Dieu, à sa beauté, à sa grandeur.

 

 

Goûter la Parole
par le P. Christian Salenson

 

Jésus, plénitude de la Révélation

Si nous accueillons la présence de Jésus en nous, c’est aujourd’hui que se vit pour nous cet accomplissement (Lc 4, 16-30).

 

Événement d'Église
par le P. Emmanuel Blondeau 

 

Cathédrale de Chartres

 

Le diocèse de Chartres ouvre une année jubilaire pour célébrer mille ans d’histoire, d’art, de musique sacrée, d’architecture, de dévotion et de pèlerinage.

 

 

L’art dans MAGNIFICAT

En couverture du numéro

 

L’Éducation de la Vierge,

Maître de saint Benoît (v. 1510-1530, attr. à),

Philadelphie (PA, USA), Museum of Art.

« Or, le visage de Marie signifie qu’elle est ailleurs, non qu’elle ne soit plus attentive à la leçon, mais que son heure est venue de n’être plus l’élève de l’Écriture mais de réaliser au plus intime d’elle-même ce qu’elle en a appris. Et voici Anne qui comprend qu’il se passe un instant unique : soudain l’expression de son visage dément le geste de sa main... »

 

Lire le commentaire de Pierre-Marie Varennes

 

 

© Bridgeman Images.

 

Commentaire d’œuvre d’art

 

Les Trois archanges (1516),

Marco d’Oggiono (v. 1467-1524 ou 1540),

Milan, Pinacothèque.

 

« Sous le pinceau de Marco d’Oggiono, Gabriel et Raphaël se ressemblent comme des jumeaux. Leur présence souriante à droite et à gauche de la composition lui confère un grand calme. À son geste de la main, un doigt pointé vers le ciel, rappel de son rôle d’annonciateur et écho pictural du geste du saint Jean-Baptiste de Léonard (tout à fait contemporain), on peut reconnaître Gabriel dans l’archange de gauche… »

 

Lire le commentaire de Delphine Mouquin

 

© akg-images / Erich Lessing.

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