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Catégories : CEUX QUE J'AIME, Fabrice

Mon poème inéditsur ce blog:Un enfant sans couleur, sans regard et sans voix

Je sais que tu étais cet enfant

Sans couleur, sans regard et sans voix

J'ai écouté, entendu et   je comprend

Ta   douleur d'homme souffrant

Je t'ai regardé, dessiné avec mes doigts,

Trouvé beau avec tes yeux que d'autres  femmes

Ont capté l'intensité; ton nez, ta bouche

Aux baisers fougueux qui me laissent sans voix

 

Je conçois que des reproches réveillent

Le passé qui ne s'endort jamais longtemps.

Le mien m'a construit  aussi, ma gueule

D'amour avec ce nez que j'aimais, même déviant.

 

Ce que tu appelles ma déviance  avec des mots

Moins jolis, je la revendique: elle est née

D'une adolescence sans couleur, sans regard

Et sans  sa  voix qui crie ce jour , mon Corto.

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