Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Place des Saussaies, jeudi 24 octobre
Place des Saussaies
8e arrt
Place des Saussaies
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Situation | ||
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Arrondissement | 8e | |
Quartier | Madeleine | |
Voies desservies | Rue des Saussaies Rue Cambacérès Rue de Surène Rue de la Ville-l'Évêque |
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Historique | ||
Dénomination | 1902 | |
Ancien nom | Carrefour de la Croix-Rouge | |
Géocodification | ||
Ville de Paris | 8479 | |
DGI | 8842 | |
Géolocalisation sur la carte : Paris
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La place des Saussaies est une place du 8e arrondissement de Paris.
Situation et accès
[modifier | modifier le code]La place jouxte le ministère de l'Intérieur.
Elle se trouve au carrefour des rues des Saussaies, Cambacérès, de la Ville-l'Évêque et de Surène.
Le quartier est desservi par les lignes 9 et 13 à la station Miromesnil.
Origine du nom
[modifier | modifier le code]Cette voie doit son nom à la rue des Saussaies qui était, autrefois, bordée de saules.
Historique
[modifier | modifier le code]Sur le terrier du Roi de 1701-1705, elle est désignée sous le nom de « carrefour de la Croix-Rouge » en raison d'une croix plantée en son milieu et reçoit son nom actuel en 1902.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
[modifier | modifier le code]- No 1 : ancien hôtel de la Compagnie de Saint-Gobain, construit en 1905.
- No 2 : immeuble habité en 1910 par le pianiste Édouard Risler (1873-1929)1. Le compositeur Francis Poulenc y est né le (plaque commémorative).
No 1.
No 4.
Plaque commémorative de Francis Poulenc.
Bâtiments détruits
[modifier | modifier le code]- No 1 : anciennement hôtel de Paroy puis hôtel de La Briche (dit aussi de Saint-Florentin). Hôtel particulier, alors sis au 35, rue de la Ville-l'Évêque, ayant appartenu à la famille de maîtres-jardiniers Le Bouteux, puis à M. Pajot de Froncé. Démoli en 1748 par son acquéreur Jacques Ducrottoy de Belloy, homme d'affaires de l'abbé de Roquépine, il fit place à un nouvel hôtel, construit pour le comte de Saint-Florentin sur des plans de l'architecte François Gillet. Saint-Florentin, lorsqu'il se fit construire l'hôtel de la rue qui porte son nom, le céda en 1769 à Alexis Janvier Lalive de La Briche (1735-1785), introducteur des ambassadeurs de Louis XVI, fils du fermier général Louis Denis Lalive de Bellegarde. À sa mort, l'hôtel resta entre les mains de sa veuve, née Adélaïde Prévost (1755-1844). Elle y demeura jusqu'en 1843, date à laquelle elle s'installa dans l'hôtel de La Vaupalière. Rue de la Ville-l'Évêque, elle tint un célèbre salon dont les portes s'ouvraient tous les dimanches, et qui perdura jusque sous Louis-Philippe. Son gendre, le comte Molé (1781-1855) qui fut président du Conseil sous la monarchie de Juillet, habita avec elle de 1798 à 1807, date à laquelle il fut nommé préfet de la Côte-d'Or. Cet hôtel fut vendu en 1843 au comte de Béhague, qui y résida jusqu'à ce qu'il emménage dans l'hôtel qu'il se fit construire avenue Bosquet en 1868. À la mort du comte de Béhague, en 1879, l'hôtel passa à ses deux filles, la marquise de Ganay et la comtesse de Béarn, qui le vendirent à la Compagnie de Saint-Gobain ; la compagnie le fit détruire pour construire son siège à la place2.
- Hôtel de La Ferté-Meun : à côté de l'hôtel de La Briche, le comte Molé avait fait construire un autre hôtel destiné à ses filles et ses gendres ; Clotilde et Élisabeth Molé avaient épousé deux frères, Fernand et Hubert de La Ferté-Meun. Cet hôtel fut acquis en 1848 par le comte d'Albon puis passa au comte de Grancey. La famille d'Albon aliéna une partie des jardins à l'État pour complaire à la duchesse de Persigny, fille du prince de la Moskowa et femme de Victor de Persigny, ministre de l'Intérieur de Napoléon III, qui désirait agrandir le parc de l'hôtel de Beauvau1. Des immeubles de bureaux à l'usage du ministère de l'Intérieur ont été construits à l'emplacement de ce jardin après 1870.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Félix de Rochegude, Promenades dans toutes les rues de Paris. VIIIe arrondissement, Paris, Hachette, 1910.
Notes et références
[modifier | modifier le code]: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Rochegude, op. cit., p. 28.
- Jacques-Alain de Sédouy, Le Comte Molé, Paris, Perrin, 1994, p. 238.