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artpress │ mai 2025

Nul doute que vous aurez envie de suivre le regard malicieux de l'astre émergeant sur notre couverture. Œuvre de Mark Leckey qui expose à Lafayette Anticipations (jusqu'au 20 juillet 2025), il nous promet, si l'on en croit la chronique de Paul Ardenne, rien de moins que… l'extase! Plus modestement, il annonce aussi un contenu de notre numéro de mai particulièrement réjouissant.

Ainsi, n'est-il pas opportun de consacrer un dossier aux "Amitiés franco-américaines"? Nonobstant les stratégies politiques et économiques, les artistes traversent l'Atlantique et ils échangent. En témoignent David Reed qui répond aux questions de Jean-Pierre Criqui et Rémy Hysbergue interrogé par Karim Ghaddab, de même que la collection d'ouvrages collectifs Transatlantique, et bien sûr la carrière de Joan Mitchell dont on célèbre cette année le centenaire de la naissance.

Abondance ne nuit pas, ce numéro contient un second dossier qui occupe exceptionnellement nos pages livres. Un texte de Romain Menini sur Rabelais, un autre d'Annabelle Gugnon sur corps et langage accompagnent une interview fleuve de Philippe Bordas qui publie un gros roman, les Parrhésiens (Gallimard). Ou comment la langue se réinvente dans une salle de sport… Baroque.

Ne pourrait-on pas, d'ailleurs, rattacher aussi à un art baroque l'œuvre hétérogène, déroutante et traversée de figures grotesques de Thomas Schütte, déployée dans une rétrospective à la Punta della Dogana, Pinault Collection de Venise (jusqu'au 23 novembre 2025)?

Certes, nous ne pouvions pas ignorer la remarquable exposition de la BnF, Apocalypse. Hier et demain (jusqu'au 8 juin 2025), mais pour apprendre qu'avant d'être associé à "catastrophe", "Apocalypse" signifiait "révélation". Aussi avons-nous visité d'autres expositions: Banlieues chéries au Musée national de l'histoire de l'immigration (jusqu'au 17 août 2025) qui pose sur la périphérie de nos grandes villes un autre regard que celui de notre presse quotidienne; Échos du passé, promesses du futur. La nature sublimée par le numérique au Musée d'art contemporain de Lyon (jusqu'au 13 juillet 2025) qui suggère de dépasser l'opposition entre nature et technologie; Primavera, Primavera au Frac Nouvelle-Aquitaine de Bordeaux (jusqu'au 25 mai 2025) qui explore l'effervescence de la pensée en réponse aux crises du monde actuel; Vertigo, enfin, à la fondation Carmignac de Porquerolles qui invite à s'égarer au sein d'une nature privilégiée…

Mais comme il faut quand même garder les pieds sur terre, Christophe Le Gac, s'appuyant sur l'exposition Hans Hollein au Centre Pompidou (jusqu'au 2 juin 2025) et sur le Pavillon français à la biennale d'architecture de Venise (10 mai-23 novembre 2025) confié à trois agences, Jakob+MacFarlane, Éric Daniel-Lacombre, Martin Duplantier, interroge le rôle et le statut aujourd'hui de l'architecte.

La rubrique "Introducing" présente l'œuvre de Ludovic Hadjeras qui explore ses origines en pistant les animaux, le feuilleton de Jacques Henric nous émeut avec le livre d'Alain VeinsteinChiens perdus et autres chiens trouvés (Flammarion).

Last, but not least, et parce que dans un numéro traversé par l'optimisme, nous ne pouvons pas cacher notre fierté, sachez, lecteurs, qu'un ouvrage intitulé l'Aventure artpress. Défendre les avant-gardes, construire le contemporain (MkF, "Les Essais visuels") vient de paraître. Comment résister au plaisir de dialoguer avec son auteur, Flore Di Sciullo, chercheuse en sciences de l'information?

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