Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Dix romanciers, huit millions de livres
Marc Levy, Fred Vargas et Bernard Werber, c'est le trio de tête de notre classement des dix auteurs de langue française qui ont vendu le plus de livres en 2006.
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Marc Levy, Fred Vargas et Bernard Werber, c'est le trio de tête de notre classement des dix auteurs de langue française qui ont vendu le plus de livres en 2006.
Trois restaurations de grande ampleur, deux créations dans les sites d’anciens musées et une célébration nationale vont marquer la nouvelle année.
Anne Wiazemsky raconte comment, à 17 ans, elle fut choisie par Bresson pour jouer dans « Au hasard Balthazar »
Rien n'est plus difficile, pour un écrivain parvenu à la pleine possession de ses moyens, que de reconstituer, sans le fausser par les rajustements de l'expérience, l'état de fragilité, de précarité psychologique traversé dans l'adolescence. Le danger serait de le raconter de haut, avec l'autorité du jugement. Or Anne Wiazemsky raconte son histoire d'autrefois en restant au niveau de ses émotions d'autrefois : c'est le miracle de ce livre. Elle se met dans la peau, les yeux, le coeur d'une jeune fille de 17 ans qui se trouve dans la presque intimité d'un monstre sacré (65 ans, cheveux blancs). Bresson ne l'a pas seulement choisie : il ne se contente pas de la diriger, il entend la former, la façonner, la plier à sa volonté, la déconstruire et reconstruire à sa guise, avec une souveraineté manipulatrice qui frise la tyrannie.
Il est vrai qu'Anne n'est pas la première venue : elle est la petite-fille de François Mauriac. Ce qui complique les choses pour elle. A cette époque, on voyait d'un mauvais oeil, chez les grands bourgeois, leur enfant se risquer dans les milieux forcément louches du cinéma. Que de pièges pour sa vertu... La jeune fille les déjouera avec la virtuosité de l'innocence, quitte à franchir le pas redouté par sa mère : ce qui donne lieu à une délicieuse scène de comédie, entre mère et fille, un morceau d'anthologie pour comprendre les moeurs de 1965.
Les portraits de François Mauriac (oh ! ce regard «à la fois tendre et féroce, qui avait le pouvoir de décontenancer tout le monde»), de Robert Bresson, exigeant jusqu'au sadisme, sujet néanmoins à des accès de faiblesse, de Pierre Klossowski, figurant dans le film, tout cabossé et avec l'air d'un crabe, du jeune Jean-Luc Godard, venu sur le tournage en visiteur, la mauvaise volonté de l'âne, second héros du film, tout ce pittoresque relaté avec saveur et drôlerie fait de ce livre un document inappréciable. L'essentiel, pourtant, est ailleurs : dans l'évocation de ce bref passage de l'enfant à l'adulte.
Imaginez cette actrice débutante : elle n'était jamais sortie de sa famille catholique, très enveloppante, sinon étouffante, et la voilà lancée dans le monde des faux-semblants, sous la direction toutefois d'un homme droit et vrai, modèle de rectitude malgré son absolutisme. Première contradiction, premier trouble. Elle profite du fait qu'elle est en vacances de son foyer pour devenir femme, à l'aide d'un jeune gars de l'équipe. Deuxième mutation. Revenue parmi les siens, elle s'aperçoit qu'elle est devenue radicalement autre. Grâce au cinéma, qui prend ici figure de symbole : avant de monter sur le plateau, elle se tenait dans l'ombre de sa famille. Une fois sous les projecteurs, elle découvre la lumière d'une nouvelle vie.
« Jeune Fille »n'est pas seulement l'histoire des débuts d'Anne Wiazemsky dans un métier qu'elle illustrera avec un talent notoire. Si ce livre est aussi émouvant, c'est qu'il est celui de toutes les jeunes filles, l'histoire universelle du passage d'un âge à un autre, le récit de l'initiation au bout de laquelle on cesse d'appartenir à son milieu d'origine pour n'être plus que soi-même.
«Jeune Fille», par Anne Wiazemsky, Gallimard, 224 p., 16,90 euros.
Née en 1947, Anne Wiazemsky, comédienne et romancière, a tourné avec Godard, Pasolini, Deville, et reçu le grand prix du roman de l'Académie française en 1998 pour « Une poignée de gens ».
Dominique Fernandez
Le Nouvel Observateur - 2201 - 11/01/2007
http://livres.nouvelobs.com/parutions/p2201/a2201_062.html
Que faire des 350 t d'obus datant de la 1ère guerre mondiale auxquelles s'ajoutent 20 t chaque année?
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À Mailly-le-Camp sont stockés 350 t d'obus datant de la 1ère guerre mondiale. Chaque année, 20 t d'obus sont retrouvées dans le sous sol et viennent alourdir un peu plus ce sinistre dépôt. http://lorraine-champagne-ardenne.france3.fr/info/27382370-fr.php |
SUPER AFFAIRE
Mustapha a acheté une maison voisine de celle d'un notaire.
Lorsqu'ils font connaissance, Mustapha dit à son voisin :
" Belles maisons, n'est ce pas, mais la mienne vaut le double de la
vôtre !"
"Comment cela ? " interroge son notaire de voisin interloqué
"Elles sont parfaitement identiques, comment la vôtre pourrait- elle
valoir 2 fois plus que la mienne ? "
Et Mustapha de répondre :
"Moi j'habite à côté d'un notaire, vous à côté d'un arabe."
MAL DE TETE
Le mari sort de la salle de bains, complètement nu et très en forme..
Voyant venir son mari, la femme lui dit :
- Pas ce soir chéri, j'ai très mal à la tête...
- Ca tombe bien : j'ai saupoudré mon sexe avec de l'aspirine. Tu le veux
en cachet ou en suppositoire ?
LE CREATEUR
Dieu créa l'univers et il vit que c'était beau
Dieu créa la Terre et il vit que c'était beau.
Dieu créa la nature et il vit que c'était beau.
Dieu créa les animaux et il vit que c'était beau.
Dieu créa l'homme et il vit que c'était beau.
Dieu créa la femme et il se dit: " Elle se maquillera !"
DEVINETTE 1
Quel est le plus petit filet de pêche au monde ?
Réponse : " le string" car il peut contenir, une raie, une moule, un
barbu…et il y a toujours un maquereau qui tourne autour"
DEVINETTE 2
Pourquoi a-t-on appelée l'exposition "TERRE DES HOMMES" ?
Parce que c'est impossible de faire "TAIRE DES FEMMES"
Théâtre, concerts, opéra, danse : petit avant-goût d'une année foisonnante de spectacles.
PARIS (AFP) - A des années-lumière de l'intouchable leader lyonnais, qui se déplace à Toulouse, Lens (2e) et Lille (5e) s'affrontent dans une rencontre qui dépasse largement le contexte régional, avec pour enjeu une place sur le podium, samedi et dimanche lors de la 20e journée de Ligue 1.
Paris, toujours sous la menace d'une relégation, et Marseille, emmené pour la première fois en championnat par le duo Ribéry-Cissé et occupé en coulisses par les bruits concernant une possible vente, n'auront pas la partie facile face à Valenciennes et Rennes.
Nantes (17) - Nice (19): Tout juste renforcé par l'arrivée de Fabien Barthez, le FC Nantes espère ainsi profiter de la deuxième moitié du championnat pour sauver sa place parmi l'élite. L'ancien champion du monde, qui a effectué des débuts victorieux contre Guingamp (1-0) en Coupe de France, samedi, sera vite dans le bain face à un autre mal-classé. A la recherche d'un succès depuis 8 journées, les Niçois n'ont pas le droit à l'erreur mais pourront compter sur un attaquant chevronné, Lilian Laslandes, tout juste transféré de Bordeaux, pour les sortir de la zone de relégation.
Saint-Etienne (4) - Monaco (15): En embuscade à deux longueurs de la 3e place, les Verts ont une belle occasion de mettre la pression sur Sochaux, voire Lens pour les places qualificatives en Ligue des champions. Monaco, qui a un urgent besoin de points, risque de souffrir dans la forteresse Geoffroy-Guichard où les Stéphanois viennent d'enchaîner six victoires consécutives en L1.
Avec 95 films en vingt-cinq ans, des rôles forts comme l'assassin peu rassurant de « Ma petite entreprise » (Pierre Jolivet) ou le monstre télévisuel de « Mon idole » (Guillaume Canet), François Berléand (photo) peut être considéré comme une belle machine à incarner, jouer, émouvoir. Comment se règle, peu à peu, une horloge si subtile ? Rien de plus légitime que de vouloir en expliquer la construction secrète. Mais pour qui entreprend de se raconter, le souvenir d'enfance pose un problème difficile à résoudre. Passe pour les enfants-loups qui ont des choses extraordinaires à raconter, les menteurs géniaux qui savent transformer les bagatelles en épopées grandioses : voir le fusil de chasse de Marcel Pagnol.
Mais les enfances ordinaires, celles où le détail minuscule joue un rôle décisif parce qu'il hante l'imagination ? C'est « Jean le Bleu » de Giono - l'importance des craquelures du plâtre sur la conscience.
C'est cette veine-là qui a nourri avec succès (100 000 exemplaires vendus) le talent de Berléand, comme il le montre dans « le Fils de l'homme invisible », où les enfants ne naissent pas dans les choux-fleurs. On y apprend comment, se croyant imperceptible aux yeux des humains ordinaires, il se mit, à 11 ans, tout nu dans sa classe, afin de prouver cette spéculation par une expérience cartésienne, et ce qui s'ensuivit : principalement une longue cohorte de psys.
Déraillements tranquilles, doux accidents, morsures tendres, battements de coeur cruels : c'est Berléand et c'est toutes les enfances, finement observées, joyeusement contées. Mi-unique, mi-universel, ce beau récit-roman conduit vers le moment où « le Fils de l'homme invisible » accepte son apparence. Un psychologue clairvoyant lui conseille alors d'être acteur. C'est dire que la comédie n'est pas finie.
Alain Riou
Le Nouvel Observateur - 2201 - 11/01/2007
Après avoir réussi à dominer son terrible handicap par l'écriture, il est en passe, avec son troisième livre, La Construction de soi, de devenir un phénomène de l'édition
Dialogue entre l'académicien présidant la nouvelle commission de réflexion sur l'enseignement des humanités et l'historien qui publie « la Littérature en péril » par Marc Fumaroli et Tzvetan Todorov
Le Nouvel Observateur. - Réforme de la grammaire, lutte contre l'illettrisme, débats sur l'enseignement de la littérature... La transmission des savoirs et des valeurs dans notre pays est en crise. Quel est votre diagnostic ?
Marc Fumaroli. - J'ai été chargé par Gilles de Robien de présider une commission de réflexion sur le minimum de « culture humaniste » qu'il est souhaitable de rétablir dans l'enseignement primaire et au collège. Sur quelles oeuvres littéraires les maîtres peuvent-ils étayer l'enseignement du bien-lire, du bien-dire, du bien-écrire ? Que doit connaître un élève de troisième de l'histoire littéraire et de l'histoire de l'art, mais encore du chant, du dessin, des sciences naturelles ? Les programmes actuels sont interminables, étouffants, écrits dans le jargon concocté dans les IUFM (instituts universitaires de formation des maîtres), ils noient l'essentiel dans la routine. Notre tâche est de ramener les instructions à la clarté et à la simplicité - sans perdre de vue l'éducation du jugement. Chacun le sait, l'école n'a plus la même situation dans la société actuelle qu'il y a un demi-siècle. Aujourd'hui enfants et adolescents sont d'avance « éduqués » (ou « déséduqués » ?), en dehors de l'école, par les moyens de communication dont ils sont les consommateurs privilégiés. L'école est tenue de refaire ce qui a été défait par ce bain d'images et de bruits. Elle doit relativiser les idoles, construire l'attention, la concentration, la mémoire, la considération d'autrui. Il faut doter l'élève de cette arrière-boutique - au sens de Montaigne - où il puisse prendre du recul à l'égard de la grande machine à émotions préfabriquées, tsunamis compassionnels et téléthons politiques !
illustrée par Jean-Marc Rochette
Albin Michel, trad. par Mario Meunier, 368 p., 42 euros.
Bleu Méditerranée, jusqu'à la tranche des pages, cette nouvelle édition de l'épopée chantant le retour aventureux d'Ulysse est magnifique. Le livre est toilé, le papier glacé et la typographie idéale. Les 24 chants sont introduits par des paysages à l'aquarelle ou au lavis, réalisés à Ithaque par Jean-Marc Rochette. Une soixantaine de dessins parsèment le récit, réinterprétant l'art antique, dont la simplicité converse étrangement bien avec l'art contemporain.
Laure Garcia
http://livres.nouvelobs.com/parutions/p2200/a2200_050.html
Le Nouvel Observateur - 2200 - 04/01/2007
Jusqu'au 31 janvier 2007, le musée des Beaux-Arts de Brest vous invite à vous balader dans la Bretagne des artistes symbolistes.
Mouvement propre à la fin du XIXe siècle, le symbolisme retranscrit les sentiments et les idéologies humaines par le biais de symboles. Verlaine, Rimbaud ou Mallarmé ont inauguré cette esthétique qui connut son heure de gloire en peinture grâce à Odilon Redon, Puvis de Chavannes ou Gustave Moreau.
L'exposition de Brest se concentre principalement sur les Nabis, sorte de confrérie d'artistes vouée à la recherche de l'émotion primitive et du fondement de l'art. Dans cette recherche artistique, la Bretagne a joué un rôle important, devenant terre d'accueil de nombreux peintres. Un des lieux qui inspira le plus les artistes fut la côté rocheuse et plus précisément Pont-Aven, dans le Finistère.
Ce mouvement pictural précurseur de l'abstraction en peinture a ainsi pu être mis en valeur grâce au prêt d'œuvres majeures effectués par différents musées et de collectionneurs privés.
PRATIQUE
Exposition : Les peintres du rêve en Bretagne
Dates : Jusqu'au 31 janvier 2007
Lieu : Musée des Beaux-Arts, 24 rue Traverse, 29 200 Brest
Horaires : Ouvert de 10h à 12h et de 14h à 18h sauf le lundi, le dimanche matin et les jours fériés
Tarifs : Plein : 4€, réduit : 2,50€, gratuit jusqu'à 18 ans
Informations :
02 98 00 87 96
Sur le Web :
www.mairie-brest.fr
http://www.linternaute.com/sortir/sorties/exposition/peintres-du-reve/peintres-du-reve.shtml
Le site communautaire remplace jeudi 11 janvier sa version bêta par la définitive. Après celle du Royaume-Uni, c’est la deuxième version officielle du site américain en Europe.
Des artistes français déjà présents
Si le site a atteint un bon niveau de fréquentation outre-Manche, avec 6,9 millions d'utilisateurs en novembre 2006, la France en est à 1,3 million selon ComScore Media Metrix. Ce qui le place encore assez loin derrière son principal concurrent, à savoir Skyblog, la plate-forme de blogs de Skyrock, qui affiche 6,88 millions de visiteurs uniques.Publié le 11/01 à 13:10 |
Publié le 11 janvier 2007
L'académicien Goncourt a terminé son autobiographie romanesque.
Le ministre signe aujourd'hui une circulaire sur la grammaire dans une école, accompagné de Bernard Pivot. Il assistera aussi à une leçon illustrant la façon dont il entend désormais la voir appliquer dans les écoles.
Coccinelle, envoles – toi !
Coccinelle, si tu t’envoles,
Ce sera bien pour moi.
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Après l'apprentissage de la lecture par la méthode syllabique et la réforme de la grammaire, le ministre s'attaque aux quatre opérations.