Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
C'était une nuit
Primé aux Jeux Floraux du Pays d'Olmes en 2001.
et publié sur :http://www.meshistoires.com/display.php?pge=list&cat=3&sld=4
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Primé aux Jeux Floraux du Pays d'Olmes en 2001.
et publié sur :http://www.meshistoires.com/display.php?pge=list&cat=3&sld=4
Poème lisible dans mon recueil "Paysages" en vente sur Lulu:http://stores.lulu.com/store.php?fAcctID=617288
et dans le numéro 1 du magazine Immersion graphique:http://www.immerg.com.
Poème lisible dans mon recueil "Paysages" en vente sur Lulu:http://stores.lulu.com/store.php?fAcctID=617288
et dans le numéro 0 d'Immersion graphique:http://www.immerg.com.
Sur le même sujet, cf."Loin de toi","Ariège", "L'exil"
Ce poème est lisible dans mon recueil "Paysages" en vente sur Lulu:http://stores.lulu.com/store.php?fAcctID=617288 et dans le numéro 1 du magazine Immersion graphique:http://www.immerg.com.
Sur le même sujet, cf. "Loin de toi", "Ariège" et "Retourner"
En 1845 il est engagé par C. F. Briggs, directeur du Broadway Journal. Poe parvient bientôt à s’assurer le contrôle du journal. Il assume toutes les tâches de gestion et de direction. Sa critique se fait virulente : il pourfend Longfellow, les Bostoniens et les Knickerbockers Le 3 octobre 1849, on le découvre inconscient dans la rue à Baltimore. Les causes exactes de sa mort demeurent un mystère, bien qu’on ait parlé de lésion au cerveau, de delirium tremens et, plus récemment, de diabète. Source : http://perso.orange.fr/art-deco.france/lettres_poe.htm
Publié chez Ambroise dans le cadre de son voyage dans le fantastique:http://ambroise.hautetfort.com/archive/2007/05/30/voyage-dans-le-fantastique.html
Treize réalisations seulement, samedi et hier soir, pour le début d'un championnat toujours avare de buts, avec des Lyonnais déjà aux avant-postes.(le figaro.fr)
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BERLIN - Une Allemande de 59 ans qui avait vécu avec un crayon dans la tête pendant 55 ans, ce qui lui causait migraines et saignements de nez, a enfin été délivrée grâce à une intervention chirurgicale rendue possible par le progrès technique, comme elle l'explique au journal populaire "Bild" mardi.
Margaret Wegner était âgée de 4 ans. Lors d'une chute, le crayon de huit centimètres de long qu'elle tenait à la main a transpercé sa joue et s'est enfoncé dans son cerveau. "Il a traversé la peau et disparu dans ma tête. La douleur m'a rendue folle", raconte-t-elle.
Pendant 55 ans, elle a dû supporter la douleur, faute de technique permettant d'extraire sans trop de risque le corps étranger.
Mais vendredi, le Dr Hans Behrbohm, oto-rhino-laryngologiste (ORL) à la clinique privée Weissensee de Berlin, a utilisé une technique moderne pour localiser précisément le crayon et évaluer le risque de le retirer.
L'intervention était difficile étant donné que l'objet s'était déplacé pendant la croissance de Mme Wegner, a expliqué le Dr Behrbohm mardi à l'Associated Press. "c'est assez unique car le traumatisme était très ancien", a affirmé le médecin, qui a déjà extrait des balles ou des morceaux de verre de personnes victimes d'un coup de feu ou d'un accident de voiture.
Un morceau de crayon de 2cm n'a pas pu être sorti mais cela ne présente pas de risque pour la santé de la quinquagénaire, selon le spécialiste. La patiente, épouse de l'entraîneur de boxe allemand Ulli Wegner, ne devrait plus avoir à supporter migraines et saignements de nez et devrait retrouver rapidement l'odorat, a-t-il précisé. "Elle ne devrait plus souffrir." AP
st/v426
Source:http://fr.news.yahoo.com/ap/20070807/tod-insolite-allemagne-crayon-dans-la-te-45981ec_1.html
Falaise près de Dieppe" de Claude Monet, un des quatre tableaux volés à Nice (AP)
NOUVELOBS.COM | 06.08.2007 | 11:59
Plusieurs hommes masqués et armés ont braqué le personnel du musée. Il s'agirait d'une commande car ces toiles de Monet, Sisley et Bruegel, d'une valeur inestimable, sont invendables sur le marché.
Entre quatre et cinq hommes masqués et armés ont braqué dimanche 5 août, le personnel du musée des Beaux-Arts de Nice pour s'emparer de quatre tableaux d'une "valeur inestimable", deux Bruegel ainsi qu'un Sisley et un Monet. Ces deux dernières avaient déjà subi un vol dix ans auparavant.
Selon Monique Bailet, directrice générale adjointe du musée, deux des oeuvres dérobées sont les mêmes que celles déjà volées dans les mêmes locaux le 21 septembre 1998: il s'agit de deux huiles sur toile, l'une de Claude Monet (1840-1926) "Falaises près de Dieppe" de 1897 (65cmx87cm), et l'autre d'Alfred Sisley (1839-1899), "Allée de peupliers de Moret" (ndlr: Moret-sur-Loing en Seine-et-Marne), de 65cmx81cm, peinte en 1890.
Deux tableaux qui avaient été retrouvés intacts une semaine après leur vol de 1998 dans un bateau en réparation dans le port de Saint-Laurent-du-Var (Alpes-Maritimes). Le conservateur de l'époque, Jean Fornéris, avait été condamné en juin 2002 à cinq ans de prison dont 18 mois ferme par la cour d'assises des Alpes-maritimes pour avoir mis en scène le vol des tableaux par deux complices, également condamnés.
"Allée de peupliers de Moret" avait lui-même déjà été dérobé en 1978 lors d'un prêt par Nice à une exposition à Marseille. Il avait finalement été retrouvé quelques jours plus tard dans les égouts de cette dernière ville.
Les deux autres oeuvres volées dimanche sont signées Jan Bruegel dit "de Velours" et sont connues sous le nom d'"Allégorie de l'eau" et "Allégorie de la terre".
Les deux Bruegel appartiennent à la ville de Nice, le Sisley et le Monet proviennent du dépôt du musée d'Orsay, a précisé dans un communiqué la ministre de la Culture Christine Albanel, en exprimant son "indignation" et sa "tristesse" après ce vol.
La ministre a aussi salué "le sang froid" des agents du musée qui a permis d'éviter des violences à l'égard du public présent et a appelé les malfaiteurs à restituer les œuvres. Elle espère qu'elles ne subiront "aucune dégradation".
La brigade de répression du banditisme de la PJ de Nice chargée de l'enquête juge "sérieuse" la piste d'une "commande" car ces oeuvres sont considérées comme invendables sur le marché.
Les braqueurs aux visages dissimulés, et casqués pour au moins deux d'entre eux, se sont présentés aux alentours de 13h00 au musée des Beaux-Arts Jules Chéret, situé dans le centre-ville de Nice et dont l'entrée était gratuite ce dimanche. Cinq ou six visiteurs se trouvaient dans les locaux, selon la police.
Le commando s'est ensuite réparti entre le rez-de-chaussée et le premier étage en menaçant au moins quatre employés du musée. "Un des employés du premier étage m'a raconté qu'ils lui avaient demandé de s'allonger avant de mettre les tableaux dans des sacs. Ils auraient voulu en emporter un cinquième mais n'auraient pas eu la place", selon la directrice du musée.
Nous n'avons toujours pas connaissance du mode de fuite des braqueurs.
Le musée des Beaux-Arts de Nice présente une très belle collection d'impressionnistes, post-impressionnistes et "pompiers", plusieurs Dufy ainsi que des sculptures, notamment de Rodin et Carpeaux.
Des chercheurs français et allemands ont découvert sur le mont Lassois, en Côte-d'Or, une grande demeure celte inspirée des palais grecs.
Au final, les psychologues américains ont identifié quatre facteurs importants et 13 secondaire-facteurs expliquant pourquoi les gens ont des relations sexuelles :
- Des raisons physiques comme réduire le stress ("Cela ressemble à un bon exercice"), ressentir du plaisir ("C'était excitant"), améliorer ou augmenter leurs expériences ("J'étais curieux au sujet du sexe") et le désir physique de leur partenaire ("La personne dansait bien") ;
- Des raisons intéressées, incluant des considérations utilitaires ou pratiques ("Je voulais avoir un enfant"), un statut social ("Je voulais être populaire") et une revanche ("Je voulais transmettre une MST à quelqu'un") ;
- Des raisons émotionnelles comme l'amour ou l'engagement ("Je voulais me sentir lié(e)") et le remerciement ("Je voulais lui dire Merci ") ;
- Des raisons liées à une certains formes d'insécurité, y compris concernant leur amour-propre ("Je voulais attirer l'attention"), un sentiment de devoir ou de pression ("Mon partenaire insistait tant") et pour garder un compagnon ("Je voulais l'empêcher de me quitter").
« Pourquoi les gens font l'amour est extrêmement important, mais rarement étudié » déclare le Pr. Buss principal auteur de l'étude « Pourtant, beaucoup de scientifiques supposent que la réponse est évidente, mais les gens ont de nombreuses raisons, et certaines plutôt complexes ».
Source : Arch Sex Behav (2007) 36:477-507
Source:http://news.doctissimo.fr/il-y-a-237-raisons-de-faire-l-amour-_article3022.html
L'historien et journaliste spécialiste de la période de l'Occupation était âgé de 87 ans. Déposez votre hommage en cliquant ici
Le numéro 1 d’Immersion Graphique, le magazine de la Création et de l’Imaginaire est sorti. Vous pouvez consulter une version découverte à cette adresse :
http://immerg.com/immersiongraphiqueD01.zip
Je remercie Sandrine Flament de m’avoir consacré quelques pages cette fois encore : mes poèmes(Ariège, L’exil, Retourner, Ce que j’écris, ce(ux) que j’aime) avec une présentation dans la section « Les belles histoires » de la page 176 à 180 (p.43-44 de la version découverte).
Au printemps 1859, le poète Charles Baudelaire séjourne à Honfleur, chez sa mère, dans la «maison joujou». Deux ans après la mort de son beau-père abhorré, le général Aupick, il se réconcilie avec sa génitrice. Il écrit à Sainte-Beuve: «Nouvelles fleurs faites, et passablement singulières. Ici, dans le repos, la faconde m'est revenue.» Baudelaire vient de composer le plus long poème des Fleurs du Mal, «Le voyage», qui clôturera l'édition de 1861.
I
Pour l'enfant, amoureux de cartes et d'estampes,
L'univers est égal à son vaste appétit.
Ah! que le monde est grand à la clarté des lampes!
Aux yeux du souvenir que le monde est petit!
Un matin nous partons, le cerveau plein de flamme,
Le coeur gros de rancune et de désirs amers,
Et nous allons, suivant le rythme de la lame,
Berçant notre infini sur le fini des mers:
Les uns, joyeux de fuir une patrie infâme;
D'autres, l'horreur de leurs berceaux, et quelques-uns,
Astrologues noyés dans les yeux d'une femme,
La Circé tyrannique aux dangereux parfums.
Pour n'être pas changés en bêtes, ils s'enivrent
D'espace et de lumière et de cieux embrasés;
La glace qui les mord, les soleils qui les cuivrent,
Effacent lentement la marque des baisers.
Mais les vrais voyageurs sont ceux-là seuls qui partent
Pour partir; coeurs légers, semblables aux ballons,
Le Nouvel Observateur
Source:http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/supplement/p2228_2/articles/a350715-le_voyage.html
Parmi l'abondante littérature consultée pour établir ce texte, voici les livres disponibles facilement que nous conseillons vivement: «Balade en Calvados, sur les pas des écrivains» aux éditions Alexandrines (21,60 euros); «Voyage en Normandie», une anthologie des récits de tous les écrivains ayant fait le voyage dans cette région au XIXe siècle (deux tomes, 17 euros chacun, éditions Pimientos); et l'excellent «Au vrai chic balnéaire» de Ginette Poulet (éditions Charles Corlet, 19,50 euros). L'auteur, responsable au château-musée de Dieppe, est une spécialiste de l'invention des bains de mer et de l'histoire des plages normandes, qu'elle raconte avec autant d'esprit que d'érudition. Un bonheur!
Le Nouvel Observateur
Source:http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/supplement/p2228_2/articles/a350739-ne_bronzons_plus_idiot.html
La polémique fait rage dans ce joyau du pays cathare, propriété du conseil général de l'Aude et de chanoines traditionalistes, à l'occasion d'une manifestation littéraire organisée par le département, qui veut récupérer les lieux.
La Côte fleurie et les bains de mer ont quelque chose à voir avec la littérature. Les plus grands écrivains y ont pris du bon temps et trouvé l'inspiration. Des natifs - Flaubert, Alphonse Allais - aux hôtes de marque - Dumas, Proust, Zola, Duras -, voici pourquoi et comment ils ont aimé ces cieux et ce rivage.
Vous êtes en vacances sur les plages de la Côte fleurie, vous voulez épater vos amis avec le souvenir du passage de people vraiment haut de gamme? Nous avons une recette très simple. Vous les emmenez sur la plage de Trouville; vous poussez une marche sur un petit kilomètre en direction de Villerville et vous désignez le premier espace herbeux que vous apercevez, sur la falaise, en disant: «Arrêtons-nous un instant, c'est ici que venait Flaubert.»«Flaubert?» s'esbaudissent vos amis (qui sont bon public), « et comment le sais-tu?» Et vous, d'une voix sobre et élégante: «L'après-midi, on s'en allait avec l'âne, au-delà des Roches Noires, du côté d'Hennequeville (...). Presque toujours on se reposait dans un pré, ayant Deauville à gauche, Le Havre à droite et en face la pleine mer. Elle était brillante de soleil, lisse comme un miroir, tellement douée qu'on entendait à peine son murmure, des moineaux cachés pépiaient, et la mute immense du ciel recouvrait tout cela.»Le texte est tiré d'«Un coeur simple», le plus émouvant des «Trois contes», la belle histoire de Félicité, la pauvre servante de Pont-L'Evêque. Il fut écrit il y a près d'un siècle et demi, et vos amis le constateront avec vous: sinon les ânes, qui se font rares, rien n'a changé ici. Vous avez compris l'idée. Tous les ans à pareille époque, les magazines se ruent sur les bords de mer pour y traquer les starlettes du moment. Nous avons décidé, à l'«Observateur», de relever d'un cran cette habitude paresseuse. Les célébrités dont nous allons vous parler n'ont gagné aucun télécrochet sur M6, elles n'ont pas épousé de footballeurs et ne peuplent que rarement les pages de «Voici» ou de «Gala». Celles du Lagarde et Michard leur suffisent: ce sont nos grands écrivains. Y songe-t-on assez? On les imagine toujours trempant leur plume d'oie dans le sombre encrier de leur génie. On oublie trop qu'eux aussi, comme vous et moi (les jours de courage), ont trempé leurs pieds émus dans les eaux vivifiantes de la Manche.
Soyons fair-play. Nous parlons ici d'écrivains en villégiature au pays d'Auge. Nombre d'entre eux n'ont pas eu à y venir, puisqu'ils y sont nés ou qu'ils y avaient de solides attaches familiales. Il serait indélicat de ne pas les mentionner au passage. Pont-l'Evêque a donné au monde Robert de Fiers dont le nom ne vous dit peut-être rien, et c'est bien dommage: avec son compère Gaston de Caillavet, ce boulevardier a donné vers le début du XXe siècle quelques comédies à hurler de rire. Gide, avant d'acheter son cher Cuverville, sa propriété sise non loin de Fécamp, venait au domaine de famille de La Roque-Baignard, petit village près de Cambremer, dont il fut même le maire, peu avant 1900. Et comment oublier Honfleur, qui mériterait le label d'«Athènes de l'estuaire» tant les gloires des arts et des lettres y pullulent? Boudin le peintre, Satie le musicien, bien sûr, mais tant d'autres. Dans quelques pages, Patrice Delbourg nous dit tout d'un fils de pharmacien nommé Allais. N'oublions pas le délicat Henri de Régnier (1864-1936), poète symboliste, ou Lucie Delarue-Mardrus (1874-1945) dont on ne lit plus guère les poèmes et les romans, mais dont on honorera au moins un vers, qui n'est pas si mal: «L'odeur de mon pays était dans une pomme...» Et que dire des Honfleurais d'adoption - même brève? Baudelaire passe plusieurs mois, en 1859, à la «maison joujou», la propriété achetée par le général Aupick, beau-père détesté, heureusement mort depuis deux ans. Il cherche à s'éloigner des démons qui le tourmentent, l'alcool, les mauvais plaisirs, pour se concentrer sur ce qui deviendra l'édition définitive des «Fleurs du mal».
Stendhal, lui, y passe à peine, dans les années 1830, et sans le vouloir vraiment. Il espérait attraper le bateau du Havre, qui vient d'appareiller. Il trouve la petite ville très laide - il faut dire que le port, si brillant un ou deux siècles avant, n'en finit plus de décliner -, mais, charmé par sa longue promenade dans les environs, il lance un pari sur l'avenir: avec les progrès des chemins de fer, Paris n'est plus qu'à dix heures! Bientôt les riches se presseront ici. Son intuition n'est vraie qu'à moitié. Contrairement à ce qu'il pressentait, le beau monde ne fera pas construire dans les coteaux ombreux qui bordent l'estuaire mais sur la côte. Il viendra y chercher un agrément incroyable, une nouveauté décoiffante, un plaisir auquel nul n'avait encore pensé: la mer.
LA FOLIE DES BAINS DE MER
Le point nous paraît incroyable. C'est ainsi: jusqu'au XXe siècle, l'Océan, c'est le danger, les vents mauvais, les pirates, la menace d'invasion: n'oublions pas que l'Anglais est en face. Il existe des ports, bien sûr, mais on y construit le plus souvent dos au rivage. Et sur ces vastes étendues sableuses battues par les vagues que l'on nomme toujours «la grève», aucun Parisien ne s'aventure jamais, sinon quelques intrépides, comme Charles Mozin, un joli petit peintre de 19 ans. Nous sommes en 1825, il est lui aussi en voyage à Honneur, il cherche des points de vue originaux, il aime marcher. Il longe la côte, passe Villerville et ses pêcheuses de moules et, ébloui, pose un beau jour son chevalet devant quelques pauvres masures groupées à l'embouchure de la Touques. Le lieu lui semble d'un pittoresque accompli.
Trouville est, écrit Alexandre Dumas, «à peu près aussi ignoré que l'île de Robinson Crusoé».
Vous l'avez compris, nous voilà à Trouville. Son goût est sûr, le lieu va plaire. D'abord, il convoque ses amis rapins, Corot, Huet. Rapidement la réputation s'étend. Un beau jour de l'été 1832 débarque un autre Parisien d'envergure, Alexandre Dumas. «Débarque» est à prendre au sens littéral. Depuis Honneur, les chemins sont si boueux qu'en carriole, il faut cinq heures. Sa compagne et lui ont donc opté pour le seul autre moyen possible, un canot conduit par «quatre vigoureux rameurs» qui ont donné loisir aux passagers d'être ébloui par le paysage: à droite «océan infini», à gauche des falaises «gigantesques». Ce sont celles de Villerville; ceux qui les connaissent goûteront le sens de l'exagération du père des «Trois Mousquetaires». L'endroit, écrira-t-il, est «à peu près aussi ignoré que l'île de Robinson Crnsoé», et les indigènes qui y demeurent parlent un patois si étrange qu'il faut communiquer par signes. Le séjour est néanmoins enchanteur. Chez la Mère Ozeraie, on sert à chaque repas les délices du cru, crevettes, côtelettes de pré-salé, sole, et l'homme profite du séjour pour faire une folie: aller se baigner. Voilà bien l'invention nouvelle qui va révolutionner ce que l'on n'appelle pas encore les vacances. Le bain de mer! Celui de Dumas est un mauvais exemple. Il y est allé à l'antique, nu comme une statue de Praxitèle. Les temps sont puritains, ce plaisir qui nous semble si naturel n'entre dans les moeurs que par des voies plus détournées. Ce sont les médecins anglais qui, à la fin du XVIIIe siècle, ont réussi à convaincre la haute société que cette pratique était souveraine pour soigner les «maladies des glandes», terme commode, il recouvrait n'importe quoi. De retour d'émigration, les aristocrates français vont rapporter cette curieuse coutume sur cette rive de la Manche. La mode en sera définitivement lancée à Dieppe en 1824, quand la duchesse de Berry elle-même, belle-fille de Charles X, mère de l'héritier du trône, coiffée d'une toque, vêtue d'une robe, chaussée de bottines, accompagnée de son médecin, soutenue par deux «maîtres baigneurs» et lorgnée par la foule massée sur le rivage, fait quelques mouvements dans l'eau, «à la lame», c'est-à-dire à marée montante, la seule qui, dit-on, soit vraiment curative. Une nouvelle folie est née. Elle n'est pas simple à pratiquer, on l'a compris, mais c'est à elle que la côte normande devra sa fortune, et la littérature quelques-uns de ses grands chocs.
N'est-ce pas pour une baigneuse que le petit Flaubert, âgé de 15 ans, en 1836, en vacances avec ses parents dans un Trouville presque sauvage encore (on n'y trouve que deux auberges), ressentira son premier grand frisson? Elle se nomme Elsa Schlesinger, elle est mariée mais distraite: de retour du bain, elle oublie sa cape sur la rive. Le jeune Gustave la rend au mari et ne se remettra jamais de son amour fou pour la femme. Trouville si, qui d'année en année se métamorphose. On construit des bains, un casino, des hôtels, les planches. L'île de Robinson devient la station en vogue. Toute la capitale s'y presse bientôt. On y chantera: «Sur la plage, allons prendre l'air / Contemplons l'océan tranquille / Ah! si Paris avait la mer / Ce serait, un petit Trouville.» Evidemment, les anciens dépriment: «Comme je vous remercie de détester le Tronville moderne. Pauvre Tronville!» Bien des gens pensent cela aujourd'hui. Ils en ont bien le droit, on leur rappellera simplement que c'est ce qu'écrivait Flaubert en 1875. Mais les autres adorent. Michelet trouve que l'air est plus doux et meilleur pour la poitrine qu'à Dieppe ou au Havre. Les Goncourt, en 1867, y trouvent matière à leur mauvaise humeur: les enfants sont trop bruyants, les cloches de l'église font trop de bruit («elles sont pires qu'à Rome»), ils doivent faire table d'hôte avec des «femmes à barbe» et il faut changer le matelas, parce que l'un des frères s'est transformé «en saint Sébastien des puces». Mais quoi de meilleur, pour ces mauvais coucheurs de légende, que de pouvoir râler? Du coup, ils reviennent l'année suivante. Un peu plus tard, dans les années 1890, Proust y vient, une fois au Frémont - cette vieille maison hélas! presque en ruine aujourd'hui, sur les hauteurs de la ville -, ensuite aux Roches noires. Mais, finalement, il met le cap au sud, comme le fait pour nous Fabrice Pliskin, parti sur ses traces à Cabourg.
L'INVENTION DU BRONZAGE
Il est vrai que, sur la côte, le vieux peut paradis de Mozin et Dumas a des rivales. Zola, en 1875, a cherché des bains de mer pour tenter de redonner un peu de santé à sa pauvre épouse. Il va à Saint-Aubin et est médusé, si l'on ose écrire, par la mer: «C'est tout autre chose que la Méditerranée, c'est à la fois très laid et très grand.» En revanche, sa femme va vite mieux, et la pêche aux crevettes les enchante, surtout les crevettes rouges, incroyables, que l'on prend aux grandes marées. Et Deauville n'en finit pas de monter. Morny, le demi-frère de Napoléon III, l'a lancée. Son grand galop de chic, de courses, de roulette, de vrais princes et de fausses gloires, de Bottin mondain et de demi-mondaines n'en finit plus.
Lancé par le duc de Morny, demi-frère de Napoléon III, Deauville n'en finit pas de monter.
Dans les années 1910, une styliste encore peu connue, Gabrielle Chanel, a installé une boutique à côté du casino. Bientôt elle lancera une coutume qui paraît aussi incongrue que la baignade cent ans plus tôt: le bronzage. La saison compte tellement, maintenant, à l'ombre du Normandy, que «Comoedia», le journal culturel du moment, envoie pour la couvrir quelques talents prometteurs de la littérature. Par un bel été, accompagné du peintre André Rouveyre, chargé des croquis d'illustration, voici un pigiste nommé Apollinaire. Il est ravi. Leur hôtel pullule de jolies filles. Il va déjeuner à Villerville chez Alfred Savoir, un auteur dramatique «judéo polono français» qu'il trouve «sot pour un Juif, superficiel comme beaucoup de Polonais, mais gentil», mais il sent qu'il ne déplaît pas à sa «petite femme», polonaise également, tout comme il l'est lui-même, ne l'oublions pas. Ensuite, un verre chez Tristan Bernard, «laid et exquis». Tout est au mieux cette année-là, sinon le millésime: nous sommes en 1914. Le devoir les appelle, il faut rentrer fissa à Paris pour voir ce qui s'y passe. D'autres, ce même mois d'août, préfèrent le chemin inverse. Prudent, Guitry arrive au Normandy mais - juré, craché - c'est uniquement pour des raisons médicales: son médecin lui a conseillé le calme. L'hôtel bruit d'une faune pittoresque: une femme porte un jour de la zibeline, un autre du chinchilla, mais elle a tous les jours «une gueule de putois». Et le richissime comte Greffulhe arrive avec trois Rolls Royce, une pour lui, une pour ses malles et son valet de chambre, et une pour son «entremettier et son cuisinier» - cet homme n'aime pas voyager sans son confort. Le reste de la guerre sera moins drôle, tous les hôtels sont transformés en hôpitaux. Mais les années 1920 y seront aussi folles qu'ailleurs. Le peintre Foujita peint des robes à même la peau des femmes, et se fait tatouer une montre-bracelet sur le poignet, qui, à n'en pas douter, est juste deux fois par jour. Mistinguett débarque en auto de Villerville où elle a sa villa. La sublime Suzy Solidor traîne son chic altier sur les planches. Il faut attendre 1958, toutefois, pour croiser un nouvel événement littéraire essentiel et très simplement codé: par un fameux peut matin du 8 août, à huit heures, avec les 80 000 francs gagnés dans la nuit grâce au même chiffre magique évidemment, Sagan achète son fameux «manoir du Breuil», sa belle maison d'Equemauville. Il avait abrité d'autres plumes avant elle, c'est là que Guitry épousa une de ses femmes, mais la magie du huit ne devait pas fonctionner encore, comme chacun sait, il ne se maria que cinq fois. En 1963, encore un placement immobilier appelé à la postérité: Marguerite Duras achète son appartement dans un hôtel vendu en petit morceau, les Roches noires, et bientôt Didier Jacob nous en dira tout (p. X).
Et pour nous, cette promenade écrite sur la Côte des lettres s'achève. Est-ce à dire que les écrivains d'aujourd'hui n'y viennent plus? Allons! De Jérôme Garcin à Patrick Rambaud, de François Bott à Christine Orban, pour ne citer qu'eux, il faudrait plutôt dire qu'ils y viennent tous. Mais pourquoi, lecteurs, devrions-nous faire le travail à votre place? Vous voilà ici, comme eux, pour l'été. Vous aussi, vous les croiserez un jour ou l'autre devant la lieutenance de Honneur, sur le marché de Trouville, les planches de Deauville, les chemins du pays d'Auge ou dans les salons de thé de Cabourg. Demandez-leur de vous raconter leur Normandie. Ils le feront de bon coeur. Même les écrivains, parfois, prennent des congés, et quoi de plus agréable, quand on est en vacances, que de bavarder entre vacanciers?
François Reynaert
Le Nouvel Observateur
Source:http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/supplement/p2228_2/articles/a350711.html
Considérée comme la plus belle femme du monde dans les années 1950, la star italienne a eu tous les hommes à ses pieds. Pourtant, cette artiste pluridisciplinaire n'en a jamais trouvé un à sa mesure.
NOUVELOBS.COM | 08.08.2007 | 07:49
Trois tasses de café quotidiennes ont un effet protecteur sur la mémoire des femmes de plus de 65 ans, selon une étude de l'Inserm.
Boire du café pour ne pas oublier. C'est, en résumé, la conclusion d'une étude publiée mardi 7 août par la revue sépcialisée Neurology qui affirme que boire au moins trois tasses de café (ou 6 tasses de thé) par jour a un effet protecteur sur la mémoire des femmes de plus de 65 ans, comparées à celle qui n'en boivent qu'une tasse ou même moins.
L'étude de l'Institut national français de la santé et de la recherche médicale (Inserm) réalisée en collaboration avec l'université de Lisbonne, a examiné la relation entre consommation de caféine et performances intellectuelles dites "cognitives" (mémoire, langage, logique...) chez 4.197 femmes et 2.820 hommes âgés de 65 ans et plus.
Quatre années de recueil de données
L'équipe de Karen Richie (Inserm, unité "Pathologies du système nerveux : recherche épidémiologique et clinique"), en collaboration avec Alex de Mendonça du laboratoire de neurosciences de l'université de Lisbonne, ont créé un modèle statistique à partir des données recueillies pendant quatre années à Montpellier, Dijon et Bordeaux sur cette cohorte (baptisée 3C) de plus de 7.000 personnes.
Après avoir tenu compte d'autres facteurs pouvant influencer les performances cognitives (âge, éducation, pression artérielle, maladies cardiovasculaires, dépression, incapacités...), ce modèle mathématique a permis de montrer que la caféine avait un effet protecteur, mais uniquement chez les femmes.
"Notre modèle indique très clairement que la caféine a un impact sur le fonctionnement du cerveau des femmes", commente Karen Ritchie.
Une question demeure : pourquoi ?
Reste à comprendre pourquoi la caféine ne protège que les femmes : "Il est possible que les hommes et les femmes métabolisent différemment la caféine ou bien encore qu'il y ait une interaction hormonale", avance la chercheuse.
Il faut élucider le mécanisme biologique afin d'évaluer si une thérapie à base de caféine pourrait être utile, d'après Karen Richie.
Selon l'étude toutefois, la caféine n'a pas d'effet sur l'apparition de la maladie d'Alzheimer. Selon la chercheuse, l'étude doit être poursuivie encore deux ans pour mieux étudier la relation entre caféine et Alzheimer car "il est probable que la consommation de caféine ne joue pas de rôle sur l'apparition de la maladie mais sur sa progression".
Comment vous dire à Vous qui ne me connaissez pas à quel point Vous voir partir, presque sur la ponte des pieds m’a fait mal.
Inconnu de beaucoup de gens, Vous êtes maintenant unanimement reconnu et admiré. Vous serez bientôt ou vous êtes déjà oublié.
La mort joue souvent ce genre de tour.
La mort Vous a volé la vie – Moi elle m’a volé un ami. Je demande aux gens de m’excuser de ne plus arriver à sourire car c’est seulement la deuxième fois que je perds un ami. Alors je n’ai pas encore l’habitude.
Je suis un peu cynique. Ca va, je crois que ça fait élégant. Vous m’avez fait croire un instant que vous alliez rester auprès de moi, m’accompagner dans ma vie encore longtemps.
Et puis partir comme ça sans me prévenir, alors là excusez-moi, mais c’est Vous qui n’êtes pas très élégant et pas très poli.
J’aurais applaudi vos futurs succès, j’aurais lu vos futurs livres et si par hasard, l’oubli vous avait englouti, moi j’aurais encore cru en vous. Ce n’est même plus de la fidélité, c’est de la rage mais « qui peut dire exactement ce qu’est la rage ? »
Mais « un grand oiseau noir qui a perdu la mémoire » est passé par là et a oublié encore une fois de trop que certaines personnes ont trop de talent pour partir comme ça. Dites-lui que Monsieur Truffaut et Vous, vous me manquez et puis surtout dites-moi bonjour de temps en temps. Sinon je penserais sûrement que vous regrettez de m’avoir donné tant d’émotions.
Au revoir.
Primé aux Jeux Floraux de Montferrier 1999
Allez voir ma note film sur son film "Les nuits fauves"
Alain Robert, lors de son ascension du "pont du 25 avril" à Lisbonne (Sipa)
NOUVELOBS.COM | 06.08.2007 | 18:29
Alain Robert a grimpé les 190 mètres du "pont du 25 avril" au-dessus du Tage, avant d'être interpellé par la police à sa redescente.
Le "Spiderman" français, Alain Robert, s'est à nouveau illustré par son audace, lundi 6 août, en escaladant l'un des piliers du "pont du 25 avril" à Lisbonne. Surplombant le Tage, le pont est d'une longueur de 2,2 kilomètres pour des piliers culminant à 190,47 mètres. C'est l'un des plus hauts monuments du Portugal. Comme à l'habitude, Alain Robert a été interpellé par la police à sa redescente.
Après s'être fait déposé en taxi sur le tablier du pont, vers 9h00 GMT, l'escaladeur français a mis une vingtaine de minutes pour atteindre le sommet d'un pilier. Son ascension était suivie par les caméras d'une chaîne de télévision britannique qui le suivait en hélicoptère.
Son deuxième coup d'éclat au Portugal
Le pont du 25 Avril célèbre lundi son 41e anniversaire. Nommé "Pont Salazar" d'après le nom du dictateur qui a ordonné sa construction, il a ensuite été rebaptisé à la révolution des Œillets, qui a renversé la dictature salazariste le 25 avril 1974.
Le "Spiderman" français s'était déjà illustré au Portugal en escaladant la tour Vasco de Gama à Lisbonne, haute de 145 mètres, pour un spot publicitaire d'un opérateur de téléphonie mobile portugais.
Un palmarès impressionnant
A 45 ans, Alain Robert a à son actif un palmarès d'escalade inédit : Il s'est notamment attaqué, toujours à mains nues, à une cinquantaine de tours dans le monde : la tour de La Défense, près de Paris, la Tour Eiffel, la tour Montparnasse, l'Empire State Building à New York, les Petronas Towers de Kuala Lumpur, le Taipei 101 à Taïwan - l'immeuble le plus haut de la planète avec 508 m -, et le Cheung Kong Center à Hong-Kong.
Avant d'entreprendre l'ascension d'édifices urbains, il était considéré comme un des meilleurs de sa spécialité, l'escalade des falaises. Sa passion a failli lui coûter la vie en 1982 quand un accident d'escalade l'a rendu invalide à 66%. A l'époque, les médecins étaient persuadés qu'il ne pourrait plus faire de l'escalade.
godsend un cadeau du ciel |
« Le paysage dans les œuvres poétiques de Baudelaire et Nerval »
(en vente sur TBE:http://www.thebookedition.com/laura-vanel-coytte-des-paysages-de-baudelaire-et-nerval-p-8154.html)
Dans la 1 ère partie consacrée à la poétique du paysage,
La symbolisation du paysage
La sexualisation du paysage dans « Les Fleurs du Mal »
Le corps tout entier.
Pour métamorphoser le corps féminin en paysage, Baudelaire utilise d'abord la synesthésie(sur ce mot, cf. http://fr.wikipedia.org/wiki/Synesth%C3%A9sie).
Ainsi, dans Parfum exotique, la correspondance s'établit entre l'odorat et la vision pour composer à partir du corps de Jeanne Duval un paysage marin paradisiaque :
Quand, les deux yeux fermés, en un soir chaud d'automne,
Je respire l'odeur de ton sein chaleureux,
Je vois se dérouler des rivages heureux
Qu'éblouissent les feux d'un soleil monotone ; (v.1-4)
Dans Le Balcon, après une invocation à la femme aimée, les analogies s'enchaînent les unes aux autres et suggèrent un paysage enveloppé de tièdes désirs :
Que les soleils sont beaux dans les chaudes soirées !
Que l'espace est profond ! Que le cœur est puissant !
En me penchant vers toi, reine des adorées,
Je croyais respirer le parfum de ton sang.
Que les soleils sont beaux dans les chaudes soirées ! (v.11-15)
Ce poème respire l'harmonie, non seulement dans le paysage, mais aussi entre l'homme et la femme. Cependant, on sait que les amours du poète ont rarement été heureux. En idéalisant la femme, il prend une revanche imaginaire sur elle. Dans Le Beau Navire, « Baudelaire épèle le monde grâce au corps de Jeanne (Duval ; citation de Michel Deguy, « Le corps de Jeanne » in « Poétique numéro 3,1970, p.335) » :
Quand tu vas balayant l'air de ta jupe large,
Tu fais l'effet d'un beau vaisseau qui prend le large,
Chargé de toile, et va roulant
Suivant un rythme doux, et paresseux, et lent.
Ta gorge triomphante est une belle armoire
Tes nobles jambes sous les volants qu'elles chassent
Tourmentent les désirs obscurs et les agacent,
Sur ton cou large et rond, sur tes épaules grasses,
Ta tête se pavane avec d'étranges grâces ;
D'un air placide et triomphant
Tu passes ton chemin, majestueuse enfant. (v.5-8, 18,29-30 et 37-40)
Source de l’image : http://baudelaire.litteratura.com/?rub=vie&srub=per&id=5 (et une bio de Jeanne Duval)
Ce poème que j'ai écrit quand j'étais toute petite est lisible dans mon recueil "Paysages" en vente sur Lulu: