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  • Catégories : Paysages de Cannelle. Nouvelles

    Cannelle et Carine

    Cannelle a eu trois expériences homosexuelles dont celle avec Carine. Mais elle a eu tant d'aventures qu'elle ne se souvient plus si celle avec Carine est la première, la deuxième ou la dernière.Elle se souvient seulement que c'est la seule où il était question d'amour ...du côté de Carine tout au moins. Carine était aussi la seule lesbienne des trois femmes qu'elle a touchées car pour les deux autres, c'était juste un jeu entre deux hommes ou un jeu à trois avec un homme.
    Carine était l'amie d'une amie et d'un amant. Mais elle ne souvient plus non plus si elle a connu son amant ou sa maîtresse en premier.
    Il faut dire aussi que Cannelle buvait beaucoup à cette époque et que l'alcool brouille les souvenirs.
    Cannelle était aussi très cruelle car elle a eu une liaison avec Carine pour avoir une vraie expérience homosexuelle alors que Carine lui clamait son amour avec passion.

  • Catégories : Le patrimoine

    Les ventes de champagne battent tous les records

    Alexandre Panizzo (avec AFP).
     Publié le 21 août 2007
    Actualisé le 21 août 2007 : 10h15

    Les ventes continuent de progresser alors que la prochaine vendange commence jeudi, en avance de trois semaines sur le calendrier.

    Le champagne, fierté nationale ? C'est en tout cas une excellente affaire commerciale, puisque les ventes ont de nouveau battu tous les records avec 328 millions de bouteilles vendues (+3.4%) entre début juillet 2006 et fin juin 2007, a souligné hier l'Union des maisons de champagne (UMC). Les ventes hors Union européenne (+8%) ont connu la plus forte hausse, a précisé le président de l'UMC Ghislain de Montgolfier, lors d'une conférence de presse. Les producteurs de champagne avaient déjà battu un nouveau record sur l'ensemble de l'année 2006 en vendant 321,6 millions de bouteilles.
    A deux jours des vendanges, les maisons de champagne craignent une pénurie de raisin qui risquerait de créer un fort déséquilibre entre offre et demande. Le président du Syndicat général des vignerons, Patrick Lebrun, s'est voulu rassurant en estimant que la vendange 2007 permettrait de fabriquer quelque "400 millions de bouteilles". La vendange débutera avec trois semaines d'avance sur le calendrier, conséquence d'un printemps très ensoleillé et malgré un été mi-figue mi-raisin.
    La champagnisation dure en moyenne trois ans. "Les paramètres d'un excellent millésime sont là", a ajouté M. Le Brun, prévoyant un bon équilibre entre le degré d'alcool et l'acidité du raisin. Pour rappel, lors de la vendange 2006, les vignerons français ont vendu leur raisin aux maisons de champagne entre 4.20 et 5 euros le kilo. 
    Lien promotionnel Acheter du champagne en ligne avec 1855.com. L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.
  • Catégories : Mes textes en prose

    Ma grand-mère (et les dahlias). Suite d'hier et d'avant -hier

    Ce matin, parmi mes tâches ménagères (je n'ai pas pu me résoudre à prendre une bonne ou même une femme de ménage comme il est d'usage ici), j'ai changé l'eau de mes fleurs. Elles tiennent le coup malgré la chaleur persistante. Ce sont les dahlias (les blancs étaient déjà bien avancés quand je les ai achetés) qui souffrent le plus. En France, ce sont des fleurs d'automne mais comme souvent l'automne ressemble à un été indien (ici plus encore), ma grand-mère les mettait la nuit dans sa grange où il faisait frais pour qu'ils durent plus longtemps.
    Je n'ai pas besoin de fermer les yeux pour que les images(et les mots) d'elle surgissent comme ça en flash.
    Et les dahlias ont déclenché une avalanche d'images.
    Elle vivait dans une petite maison de pierre qui donnait de l'humidité l'hiver et de la fraîcheur l'été.
    Sa maison était accoudée à une colline qui accentuait l'humidité et l'été, parmi les pierres et les feuillages, se baladaient des vipères.
    Celles-ci poussaient parfois jusqu'au petit jardinet devant la maison.
    Un jour que je criais (comme la fille des villes que je suis à l'origine) en en voyant une, elle arriva avec sa canne (elle avait deux hanches artificielles depuis très longtemps) qu'elle abattit d'un coup sec et sans hésitation sur la bête rampante, la tuant net.
    J'étais si étonnée de voir ma grand-mère si douce, si pacifique faire ça.
    Mais même si elle était née à Montmartre (qui à l’époque ressemblait peut-être plus à un village), elle vivait, seule, à la campagne, depuis longtemps.
    J’ai passé mes premières vacances chez elle alors que j’étais une jeune adolescente.
    J’avais pris le train avec mon vélo pour pouvoir aller à la ville voisine à 6 km de là.
    Je dormais dans l’ancienne chambre de mon oncle et c’est là, dans son armoire, que j’ai découverts des SAS et que j’en ai lus pour la première (et dernière) fois.
    Je ne sais pas si beaucoup de jeunes filles ont lu des SAS…
    J’ai gardé le goût des polars.
    Au- dessus de moi, il y avait le faux grenier où les pas de différentes bêtes m’empêchaient de m’endormir.
    Sans compter les bruits du dehors comme les cris des chouettes.
    Le silence de la campagne est très déroutant pour une citadine…
    Ma grand-mère n’avait ni eau chaude, ni douche ou baignoire jusqu’à très récemment.
    Les WC étaient un trou dans la grange où les vipères se baladaient de temps en temps….
    Il y a quelques années, elle s’est fait installer un chauffe-eau, un sanibroyeur et un dispositif de douche rudimentaire. Elle était si heureuse. Mais elle n’en a pas profité bien longtemps de cette douche car ça exigeait une gymnastique qu’elle ne pouvait plus faire.
    Mais ne croyez pas que les gens qui n’ont pas de douche sont sales. Moi-même, j’ai vécu mes 20 premières années sans et je me lavais tous les matins de la tête au pied et au début même en chauffant l’eau dans une casserole.
    Ma grand-mère elle sentait l’eau de toilette au chèvrefeuille, le même chèvrefeuille qu’elle avait dans son jardin, la même eau toilette que j’affectionne. C’est curieux comme cette eau de toilette fraîche garde le parfum enivrant de la fleur.
    Il y avait aussi des lilas dans le jardin. On en coupait parfois pour ramener en ville mais ils dépérissent vite une fois coupés et ont un parfum si capiteux qu’ils s’accommodent mal avec les odeurs culinaires dans une salle à manger.
    J’ai plus de souvenirs de parfums que de saveurs car elle n’aimait pas faire à manger, se contentant de faire le strict minimum.
    Les dernières années où elle était chez elle, quand nous venions la voir, nous achetions à manger sur la route et mon mari nous faisait à manger(il adore ça) pendant que je racontais par le menu à ma grand-mère le départ de la maison, la route et toutes les dernières nouvelles depuis notre dernière conversation téléphonique.

  • Catégories : L'actualité

    Il tue l'amant de son ex-femme, le raconte dans un roman: 25 ans de prison

    e66c768680ac1949216658ee1c37ad5d.jpgAFP - Mercredi 5 septembre, 16h38

    VARSOVIE (AFP) - Un écrivain polonais de 36 ans a été condamné mercredi à 25 ans de prison pour le meurtre de l'amant de son ex-femme, sa culpabilité ayant été étayée par un roman dans lequel il avait ensuite décrit le crime.

    (publicité)

    Un tribunal de Wroclaw, dans le sud-ouest de la Pologne, a condamné Krystian Bala pour avoir commandité l'assassinat, commis il y a sept ans. "La jalousie pour son ex-femme fut le motif du meurtre", a déclaré la juge Lidia Hojenska. L'écrivain a plaidé non coupable.

    En 2000, un homme d'affaires de Wroclaw est enlevé, torturé pendant trois jours, puis noyé dans une rivière. Les exécutants directs du meurtre n'ont jamais été retrouvés.

    "On ne sait pas si la victime était consciente quand elle fut jetée dans l'eau. Il est cependant sûr qu'elle était vivante", a précisé la juge.

    L'écrivain avait été inculpé pour ce meurtre en 2000, mais la justice n'avait pas trouvé de preuves suffisantes pour le condamner.

    Des ressemblances entre l'assassinat réel et le crime décrit dans le roman "Amok" que Krystian Bala a publié trois ans plus tard ont permis de rouvrir la procédure et de modifier l'acte d'accusation.

    Les experts ont conclu qu'il y avait des points communs entre Chris, le personnage du roman, et l'instigateur du meurtre, concernant sa biographie, le milieu socio-professionnel, le caractère et le comportement.

    L'analyse du roman n'a pas été l'unique indice invoqué pour relancer le procès. La police a découvert par ailleurs que l'écrivain avait vendu sur l'internet le téléphone ayant appartenu à la victime.

    http://fr.news.yahoo.com/afp/20070905/tod-pologne-crime-justice-insolite-7f81b96_1.html

     

  • Catégories : La littérature, Sport

    Des rugbymen et des livres

    SÉBASTIEN LAPAQUE.
     Publié le 06 septembre 2007
    Actualisé le 06 septembre 2007 : 08h51

    Les rugbymen ne boudent pas la compagnie des écrivains. Quinze joueurs d'hier ou d'aujourd'hui nous présentent leur livre de chevet.

    LA BOXE et la bicyclette ont eu leurs poètes formés à l'école d'Homère et d'Eschyle pour célébrer leurs grands hommes, mais pas en nombre aussi important que le ballon ovale. Qu'on songe à Antoine Blondin, Jacques Perret, Denis Lalanne, Kléber Haedens, Jean Lacouture ou Denis Tillinac.
    En retour, les joueurs de rugby sont les sportifs avec lesquels il est le plus facile - et le plus naturel - de parler de littérature. Parfois parce qu'ils participent encore de la vieille culture de l'amateurisme, et sont médecins, comme l'Argentin Rodrigo Roncero, ou avocats, comme le Portugais Miguel Portela, invité surprise de la Coupe du monde venu donner une touche de romantisme à l'épreuve. Mais aussi, mais surtout, parce qu'ils jouent un jeu de ballon ovale et de passes en arrière, qui n'est rien moins que naturel et demeure essentiellement culturel. Aucune enquête ne fut donc plus plaisante à préparer que celle que nous présentons ci-contre : demander à des grands joueurs d'hier et d'aujourd'hui quel est leur livre de chevet.
    Emmené par le capitaine Raphaël Ibañez, titulaire d'un baccalauréat littéraire, le XV du Figaro littéraire regroupe non seulement des joueurs qu'on verra sur le terrain à l'occasion de la Coupe du monde, comme le deuxième ligne canadien Mike James, le troisième ligne italien Mauro Bergamasco ou le troisième ligne français Thierry Dusautoir, qui nous a confié sa passion pour Ahmadou Kourouma. Mais également des grands joueurs d'hier devenus cadres, comme Pierre Berbizier, sélectionneur de la Squadra Azzurra italienne, ou Jo Maso, manager de l'équipe de France. Il fait une place à des princes du beau jeu rangés des crampons qui nous ont parlé des écrivains de leur vie : pour André Boniface, c'est naturellement Antoine Blondin, pour Jean-Pierre Rives, Jack London, pour Denis Charvet, Antoine de Saint-Exupéry, pour Christian Darrouy, grand chasseur devant l'éternel, le Raboliot de Maurice Genevoix.
    Des lectures inattendues
    Nous avons eu quelques surprises en apprenant que Jean-Pierre Garuet savait des kilomètres de Ronsard par coeur, que Patrice Lagisquet était mordu de science-fiction, que Serge Simon aurait aimé jouer en première ligne avec Jim Harrison ou que David Auradou en bichait pour La Guerre des boutons, en se souvenant de ses propres rixes d'enfant. Et nous nous sommes réservé un petit privilège en sélectionnant motu proprio un arrière dont il nous semble que l'intelligence manquera à l'équipe de France : Thomas Castaignède, grand admirateur de Stendhal.
    Durant la Coupe du monde, cette bibliothèque idéale pourrait bien s'enrichir de nouveaux fleurons. Depuis l'origine, la dramaturgie grandiose des parties de rugby a suscité les comptes rendus lyriques et des divagations pleines de nostalgie. C'est Jacques Perret racontant dans L'Équipe un match entre le Stade Français et l'Aviron Bayonnais auquel il a assisté au stade Jean-Bouin en 1913, Denis Lalanne chantant les victoires des Bleus contre les Springboks en Afrique du Sud en 1958, Kléber Haedens immortalisant dans Adios la passe sautée de Jean Gachassin à « Dédé » Boniface, interceptée à la dernière minute de Galles-France lors du Tournoi 1966, au grand dam des « Gros Pardessus » de la Fédération, qui épurèrent dans la foulée les adeptes d'un jeu de ligne plein de périls, de hardiesses et de ressources. Avant que la ronde des images ne dévore le papier, le rugby était un sport qu'on aimait avant tout se raconter.
    D'où l'importance de la mythique troisième mi-temps. « Il manquera toujours au résultat brut d'un match, observait Antoine Blondin dans une de ses chroniques de L'Équipe, « cette frange légendaire qui fait la»partie* belle à l'imagination ». C'est ainsi qu'on trouve toujours de vieux spécialistes pour célébrer le beau jeu d'Adolphe Jauréguy ou de Jean Dauger, dont on n'a pourtant plus d'images. Ou que Denis Lalanne, « Joinville nouveau d'une série de croisades à mains nues », a imposé « la chanson de geste rugbystique » comme genre littéraire à part entière, comme le souligne Denis Tillinac dans Rugby Blues.
    Ancien trois-quarts aile de l'équipe de France devenu entraîneur du BO, Patrice Lagisquet insiste sur un autre élément pour expliquer les affinités entre le rugby et la littérature : la dramaturgie grandiose liée à l'engagement total du corps des joueurs. « Je pense par exemple à l'ouvreur néo-zélandais Dan Carter. Comme les grands joueurs d'autrefois, c'est un garçon qui livre son corps de façon à ce que le ballon reste toujours vivant pour ses partenaires. Un de mes premiers entraîneurs à Bayonne m'expliquait que cette offrande était marque des grands. Par là, le rugby suscite des attitudes et des gestes qu'on n'observe dans aucun autre sport. Et inspire les écrivains et les poètes. »
    Quand le jeu est beau, la légende est belle. C'était vrai hier, cela reste vrai malgré la télévision par satellite, la « footballisation » de l'économie du rugby et les sélectionneurs qui affichent leur bobine sur des boîtes de pâtée pour chien. Capitaine des Bleus lors des Grands Chelems 1977 et 1981, héros de la première victoire française contre les All Blacks le 14 juillet 1979 à Auckland, Jean-Pierre Rives croit à cette permanence de la légende littéraire du rugby, « parce que c'est un sport d'exagération joué par des gens excessifs et raconté par des gens excessifs ». N'oublions pas que l'équipe de France qui entrera demain soir sur la pelouse de Saint-Denis est conduite par Ibañez, un garçon dont une des fiertés est d'avoir été noté 14/20 en latin au baccalauréat. Qu'il soulève la Coupe le soir du 20 octobre, et nous chanterons encore une fois les armes et les hommes du Grand Combat du XV de France avec des accents empruntés à Virgile.
  • Catégories : Voyage

    LE VOYAGE ET LA MÉMOIRE AU XIXe SIÈCLE

    Du 1 septembre 2007 au 8 septembre 2007, Centre Culturel International de Cerisy-La-Salle

    Information publiée le mardi 20 février 2007 par CCIC (source : Michaël Morel)

    DIRECTION : Sarga MOUSSA, Sylvain VENAYRE

    ARGUMENT :

    Le voyage est bien souvent le contraire de ce que prétend le récit de voyage. Loin d’appréhender le monde comme une nouveauté radicale, le voyageur véhicule des images, des discours, des codes esthétiques et idéologiques qui configurent aussi bien son expérience sensible que sa mise en forme. Le voyage, donc, repose sur la mémoire, et la déclenche aussi, qu’elle soit volontaire, affective ou autre, selon les différentes conceptions que le XIXe siècle s’en est fait – surtout avec des espaces impliquant la mémoire de l’humanité (l’Orient comme source des religions, l’Amérique ou l’Afrique comme espaces des peuples "sauvages", les Alpes comme nature intouchée…). Le voyage enfin veut faire mémoire, que ce soit par le biais d’expéditions scientifiques, de collections archéologiques, ou tout simplement par le succès européen d’une abondante littérature viatique.
    De ces voyages un peu vite considérés comme des ruptures dans une continuité biographique à ces récits de voyages tout entiers réécrits, l’expérience du voyage est toujours une expérience présente et passée. Dans sa restitution et sa reconfiguration, la mémoire joue un rôle-clé. Comprendre ce rôle, c’est comprendre, un peu mieux, ce mythe moderne qu’est le voyage. Ce colloque envisage ainsi d’étudier dans tous leurs aspects ces relations du voyage et de la mémoire, d’autant plus essentielles que le voyage n’existe, aux yeux des historiens comme à ceux des littéraires ici réunis, que par la mémoire que l’on en a.

    COMMUNICATIONS :

    * Philippe ANTOINE: Ecrire pour vivre une seconde fois
    * Sylvie APRILE: Le Proscrit pèlerin: le voyage de l'exilé sur les traces de ses prédécesseurs
    * Emilienne BANETH-NOUAILHETAS: L'enfance du langage: retour aux Indes et mémoire poétique dans l'œuvre de Rudyard Kipling
    * Gilles BERTRAND: L'archéologie dans l'expérience du voyage en Italie. Les Français et la mémoire, 1750-1815
    * Marie-Noëlle BOURGUET: Voyage et mémoire dans les expéditions scientifiques au tournant des Lumières
    * Nicolas BOURGUINAT: Le voyage de jeunesse de Lamartine en Italie: de la libre mémoire à la mémoire libérée
    * Philippe BOUTRY: Le renouvellement du pèlerinage au XIXe siècle
    * Marta CARAION: Objets du voyage, objets de mémoire
    * Laurent DARBELLAY: Mémoire de la peinture et récit de voyage chez Eugène Fromentin
    * Stéphanie DORD-CROUSLÉ: Inscrire la mémoire de soi dans les lieux visités: de quelques pratiques de voyageurs en Orient au XIXe siècle. A partir de l'exemple de Flaubert
    * Frank ESTELMANN: Certitude d'oubli: la quête des Pharaons dans les récits de voyage fin-de-siècle
    * Claire FREDJ: Mémoire et voyage scientifique. Les médecins militaires français au XIXe siècle
    * Alain GUYOT: Les trous de mémoire dans le récit de voyage romantique
    * Dominique KALIFA: Le bled, le cafard et la "nuit africaine". Souvenirs de Biribi
    * Thomas KLINKERT: Proust, la mémoire et le voyage
    * Dominique KUNZ-WESTERHOFF: De l'empreinte du souvenir à l'image élyséenne: le voyage du rêveur chez Senancour
    * Daniel LANÇON: Les tensions dans l'écriture du voyage égyptien des Français (1820-1880): mémoire de soi et découverte de l'autre
    * Franck LAURENT: Le Voyage en Espagne de Victor Hugo (1843): entre Mémoire, Politique et Utopie
    * Céline MICOUT: Le voyage lu, écrit et pensé au XIXe siècle: l'exemple de la bibliothèque de Victor Hugo
    * Sarga MOUSSA: Le pèlerinage littéraire en Orient au XIXe siècle
    * Christine PELTRE: Modèles et contre-modèles du voyage d'artiste
    * Claude RÉTAT: Voyage initiatique, tradition et création au début du XIXe siècle
    * Nathalie RICHARD: Psychologie de la mémoire et voyage en France à la fin du XIXe siècle
    * Stéphanie SAUGET: La maison hantée: une invitation au voyage? Le cas américain
    * Isabelle SURUN: La mémoire de l'explorateur au XIXe siècle
    * Sylvain VENAYRE: Que reste-t-il de nos voyages? Le voyageur et sa mémoire au XIXe siècle
    * Anne-Gaëlle WEBER: La mémoire romanesque du voyage savant au XIXe siècle

     

    Avec le soutien de l'UMR-LIRE (CNRS-Lyon 2) et du Centre d'Histoire du XIXe siècle (Paris I-IV)



     

    Responsable : Centre Culturel International de Cerisy-La-Salle

     

    Url de référence : http://www.ccic-cerisy.asso.fr/voyage07.html
    Adresse :
    Le Château 50210 Cerisy-La-Salle.
    http://www.fabula.org/actualites/article17506.php
  • Catégories : Le Maroc:vie et travail

    Le recueil de poèmes de Noureddine Mhakkak est maintenant disponible

    bd7190e44e16fe5a63ccccea75f0e753.jpgLes fleurs de l'orient

    Noureddine Mhakkak, écrivain marocain, un vrai casablancais, qui aime jouer avec et par des mots et des signes, et qui aime voir les étoiles de la nuit pendant le temps d’hiver, le temps de la pluie, le temps de la résurrection de la vie. Depuis son enfance, il a essayé d’écrire de la poésie, de créer son univers poétique personnel avec ses propres lettres. Ce monde poétique qui est plein d’amour, d’amitié et de tolérance. Ainsi il a pu écrire et publier plusieurs poèmes dans des journaux et revues marocains de langue française, tels « Vision », « Agora », « Libération », « Albayane » et bien d’autres.

    Fasciné par les poèmes de Charles Baudelaire, Paul Eluard, Stéphane Mallarmé, Arthur Rimbaud et surtout par les poèmes du grand Victor Hugo, Noureddine Mhakkak, n’a pas cessé de plonger dans les mers de la poésie universelle, avec le cœur d’un vrai poète et la vision d’un oiseau mythique qui n’est autre que le Simourg lui-même.

    On trouve ici, comme d’habitude, le vrai poète qui nous fascine par son imaginaire créatif, par ses mots simples mais profonds, par sa vision du monde pleine de vie et de joie. On le trouve ici tel un voyageur qui aime partir vers d’autres terres, vers d’autres cieux, et qui ne cesse jamais de prendre avec lui l’ombre de la bien-aimée, et même l’ombre de son ombre, selon l’expression de Jacques Brel. On le trouve ici – enfin - tel un philosophe artiste qui pense aux autres et qui aime bien partager avec eux son pain.

    Noureddine Mhakkak a déjà publié deux recueils de poésie aux éditions Mille Poètes : « Le jardin des passions » et « Les sirènes de la méditerranée ». Avec ce troisième recueil - Les fleurs de l'orient - Noureddine nous démontre encore une fois ses talents de véritable poète.


    Les fleurs de l'orient
    Format : 56 pages, 6.0 x 9.0 po., broché,
    papier intérieur crème #60,
    encre intérieur noir et blanc,
    couverture extérieure #100 en quatre couleurs.

    EN VENTE ICI >>>>

    Source: Mille poètes

  • Catégories : Sport

    Coupe du monde de rugby : le grand défi aux All Blacks

    3b7f6a9c00da8fb3a3b54f9bc95f04aa.jpgPar Par Pierre GALY AFP - Jeudi 6 septembre, 08h04

    PARIS (AFP) - La Coupe du monde dont le coup d'envoi sera donné demain vendredi avec France - Argentine en match d'ouverture au stade de France, s'annonce comme un grand défi aux All Blacks, grands favoris dans la course à la Coupe William Webb Ellis que convoitent également l'Afrique du Sud, l'Australie et la France, pays organisateur. Evènement

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    Ils portent l'honneur d'un pays; deux langues de terre, posées dans le Pacifique, peuplées de 30 millions de moutons pour à peine 4 millions d'habitants. Les All Blacks de Graham Henry veulent mettre un terme à la malédiction qui fait des Néo-Zélandais les rois de la planète entre deux Coupes du monde. Mais pas au-delà.

    Sacrés en 1987, ils ont échoué à trois reprises en demi-finales (1991, 1999, 2003). Et une fois en finale face aux Springboks, en 1995. Chaque retour au pays est vécu comme une tragédie. Ainsi, en 1999, les bagages des joueurs furent badigeonnés d'inscriptions "loser" (perdant) entre les soutes de l'avion et les tapis roulants de l'aéroport d'Auckland. Les All Blacks version 2007 ont intégré ces scènes de quasi-deuil national. Et ils ont mis tout en oeuvre pour combler les appétits, nourris par vingt ans d'attente.

    Nommé sur les cendres de la peu glorieuse élimination en demi-finales en 2003 face à l'Australie, Graham Henry a d'abord pris soin de s'entourer de deux des meilleurs techniciens du pays: ses adjoints Wayne Smith et Steve Hansen. Puis, il a choisi un groupe élargi de joueurs, en prenant soin d'activer en permanence la concurrence.Et le bilan est plutôt flatteur: les All Blacks ont remporté 38 des 43 matches disputés depuis 2004, soit 88% de succès. Quand les autres nations majeures tutoient les 75%.

    Seules l'Afrique du Sud (trois fois) et l'Australie (deux fois) sont parvenus à empêcher les Néo-Zélandais de réaliser un sans faute au cours des quatre dernières saisons. Paradoxalement, un danger guette les All Blacks: la facilité de la première phase, au cours de laquelle ils affronteront des adversaires modestes; dans l'ordre d'apparition l'Italie, le Portugal, l'Ecosse et la Roumanie.

    Bref ! La première place de la poule C est déjà assurée. Les quatre premiers matches serviront simplement à préparer un quart de finale un peu plus épineux face au deuxième de la poule D (l'Irlande, l'Argentine ou la France).

    Pendant ce temps-là, les autres favoris devront se sortir d'une poule un peu plus relevée pour l'Australie, deux fois titrée (1991, 1999), qui devra se débarrasser du pays de Galles. Voire même délicate pour l'Afrique du Sud, sacrée en 1995, contrainte d'affronter l'Angleterre, dès le deuxième match, le 14 septembre. Ou carrément compliquée pour la France, opposée à l'Argentine et à l'Irlande dès le premier tour.

    Car si le Mondial des All Blacks débutera vraiment en quarts de finale, programmés les 6 et 7 octobre, les autres prétendants au titre vont pimenter la première partie du Mondial, qui s'étalera sur quatre semaines.

    Les affiches ont été savamment parsemées au gré du mois de septembre. Trois d'entre elles, France - Argentine, en match d'ouverture vendredi, France - Irlande, le 21 septembre, et Argentine - Irlande, le 30 septembre, concerneront la "poule de la mort" (D), qui laissera une grande nation sur le seuil des quarts de finale.

    Laquelle ? Difficile de répondre. Les seules indications proviennent des matches de préparation du mois d'août, que les Français ont survolés (deux succès sur l'Angleterre et un sur le pays de Galles), pendant qu'Argentins et Irlandais semblaient piétiner, loin de leur meilleur niveau.

    Les Français, en quête d'un premier titre après deux finales perdues (1987, 1999), devront cependant maîtriser et canaliser un engouement populaire très fort (plus de 2 millions de billets vendus) pour espérer poursuivre leur rêve de gloire.

    Les autres centres d'intérêt des quatre premières semaines sont localisés autour du duel Afrique du Sud - Angleterre, le 14 septembre, dont le battu affrontera vraisemblablement l'Australie dès les quarts de finale.Le perdant devrait être le XV de la Rose qui ne semble pas en mesure de conserver la couronne coiffée en 2003.

    Enfin, Italie - Ecosse, programmé le 29 septembre à Saint-Etienne, apparaît comme le dernier match au cours incertain. Les Italiens joueront ce jour-là pour accéder pour la première fois de leur histoire au cercle fermé des huit meilleures nations de la planète.

    Dix équipes, en comptant le pays de Galles, font donc figure de candidates crédibles à une place en quarts de finale. Les autres, parmi lesquelles le Portugal, seul nouveau venu, joueront leur Mondial à eux. En espérant grappiller un succès par ci, ou une défaite honorable par là.

    Car l'écart entre les nations n'a jamais paru aussi abyssal. Et les records établis par la Nouvelle-Zélande face au Japon (145-17) en 1995 ou l'Australie contre la Namibie (142-0) en 2003 pourraient bien tomber. Certaines affiches comme Nouvelle-Zélande - Portugal, programmé le 15 septembre à Lyon, semblent totalement déséquilibrées. Sauf si les All Blacks s'en servent comme d'un simple match d'entraînement, sur la route de la gloire.

    http://fr.news.yahoo.com/afp/20070906/tts-rugby-mond-2007-pr-prev-c1b2fc3_1.html

     

  • Catégories : Musique

    Luciano Pavarotti est mort

    Luciano Pavarotti souffrait d'un cancer du pancréas.
    Maurer/AP.
    6a7dfb44dfba3fb3060b4645f05f843d.jpg.C. (lefigaro.fr) avec AFP et AP.
     Publié le 06 septembre 2007
    Actualisé le 06 septembre 2007 : 10h57

    Opéré d’un cancer du pancréas en 2006, le célèbre ténor italien s’est éteint jeudi matin aux premières heures. Ses funérailles auront lieu samedi dans sa ville de Modène.

    L’opéra a perdu son ténor. «Le grand ténor Luciano Pavarotti est décédé à 5 heures dans sa maison de Modène», a annoncé son agent, mardi à l’aube. "Le Maestro a mené un long et dur combat contre le cancer du pancréas qui a finalement eu raison de lui. Fidèle a ce qu'il a toujours été dans sa vie et son travail, il est resté positif jusqu'à la fin", a-t-il ajouté. Mercredi soir, les médias locaux et ses proches faisaient état d’une brutale dégradation du chanteur de 71 ans, opéré de son cancer en juillet 2006 à New York. 
    Hommages à Modène
    Selon la télévision publique italienne RAI, la nouvelle de sa mort s'est déjà répandue à dans sa ville de Modène, et la police et les carabiniers ont établi un cordon autour de son domicile pour canaliser les gens qui se pressent pour rendre un hommage.
    Hospitalisé le mois dernier pour une forte fièvre, il était rentré chez lui le 25 août après plus de deux semaines d'examens et de traitements. Des ennuis de santé qui l’avaient contraint à abandonner une grande tournée d'adieux de 40 concerts dans le monde entier, entamée en mai 2004. Depuis, le grand ténor n'est plus apparu en public.
    Peu de temps après la dernière intervention, Pavarotti avait exprimé dans la presse le souhait de reprendre, début 2007, sa tournée d'adieu, mais n'avait pas réussi à concrétiser ce vœu. 
    Au début de l'été, au cours d'une cérémonie musicale en l'honneur du ténor sur l'île d'Ischia près de Naples, son épouse avait assuré que son mari se sentait bien et préparait un disque.
    «On ne peut jamais rien dire avec cette maladie, mais je pense que Luciano s'en sortira, il va bien. Il achève le cinquième cycle de chimiothérapie, il n'a pas perdu un cheveu et surtout il n'a pas maigri», avait-elle déclaré. 
    Obsèques samedi
    «Pavarotti voulait mourir à la maison. Je l'avais vu la semaine dernière, il était très éprouvé par la maladie mais il avait envie de faire la conversation. Nous avons même parlé en dialecte» local, a raconté le maire de Modène, Giorgio Pighi. Selon l'édile, une chambre ardente pourrait être ouverte dès jeudi ou au plus tard vendredi, tandis que les obsèques auront lieu dans la cathédrale de la ville, samedi.
    Mercredi dans la matinée, Luciano Pavarotti avait exprimé, dans un communiqué cité par l'agence Ansa, son «émotion» à la suite de l'instauration d'un prix de l'«excellence culturelle» en Italie qu'il a été le premier à recevoir. «Je m'incline, plein d'émotion et de gratitude, devant le prix qui vient de m'être attribué, car il me donne l'opportunité de continuer à célébrer la magie d'une vie passée au service de l'art», avait-il dit.
  • Catégories : L'actualité

    Charlotte Gainsbourg se remet de son opération

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    Charlotte Gainsbourg à son arrivée à la Mostra de Venise, le 4 septembre 2007.
    AP/Medichini.
    avec AP et AFP.
     Publié le 06 septembre 2007
    Actualisé le 06 septembre 2007 : 19h50
     

    Dans la nuit de mercredi à jeudi, l'actrice française a été victime d'une hémorragie cérébrale. L'intervention s'est bien déroulée et la fille de Serge Gainsbourg est hors de danger.

    Il y a quelques semaines, au cours de l'été, Charlotte Gainsbourg avait été victime d'un accident de ski nautique aux Etats-Unis. Apparemment sans gravité, celui-ci lui avait toutefois laissé de profonds maux de tête. L'actrice, âgée de 36 ans, avait donc décidé de consulter un spécialiste. C'est au cours d'un scanner que l'hémorragie cérébrale (un "petit" hématome cérébral) a été détectée.
    Hospitalisée d'urgence jeudi à la clinique Monceau, à Paris, Charlotte Gainsbourg devra rester au moins deux jours en réanimation, mais l'opération, menée par le neurochirurgien Stéphane Delajoux, s'est "très bien passée", a annoncé un de ses agents. "Elle va très très bien", a également assuré son compagnon Yvan Attal. "Je lui ai parlé, je l'ai embrassée", a ajouté le comédien et réalisateur.
  • Catégories : Le Maroc:vie et travail

    CASABLANCA, MOSAÏQUE MAROCAINE(par le Routard Intro)

    grande oubliée des circuits touristiques, Casablanca est une mosaïque brute, contrastée et authentique, révélant un Maroc contemporain sans fard ni filtre. La capitale économique marocaine recèle bien des secrets qui se méritent. Suivez notre itinéraire en sept étapes.

    Casablanca la méconnue

    213b5914e9c803eeb2307d8b1c291586.jpgTentaculaire, bruyante, moderne, occidentalisée : Casablanca s’attire rarement les faveurs de voyageurs en quête de charme intemporel et pittoresque. Quand ils évoquent leur cité, les Casablancais eux-mêmes oscillent entre exaspération et passion. Pourtant, la capitale économique marocaine recèle bien des secrets qui se méritent, si l’on prend le temps de déambuler dans sa lumière brumeuse et rosée. Son histoire, récente mais vivante, parle d’une ville avant-gardiste, rurale et cosmopolite. Grande oubliée des circuits touristiques, Casa est une mosaïque brute, complexe, contrastée et authentique, révélant un Maroc contemporain sans fard ni filtre. Le long de cet itinéraire en sept étapes, marchez, tendez l’oreille, ouvrez vos yeux et levez la tête. Mais attention aux voitures ! Lire la suite



    Intro


    L’esplanade de la Grande Mosquée


    À la recherche de la médina perdue


    Le vieux centre, laboratoire d’architecture


    Marché central : sous les arcades, les huîtres


    Bain populaire à Derb Soltane


    Sidi Abderrahmane, l’îlot mystérieux


    La Cigale et les fourmis


    Pour en savoir plus

    http://www.routard.com/mag_reportage.asp?id_rep=170

     

  • Larmes de lune

    Ce poème  a été exposé le 26 juin 2005 dans le parc municipal de la Combe Persil à Dijon, le jardin des poètes(Exposition itinérante 2005 des poètes de l'amitié-poètes sans frontière)

    Larmes inutiles
    Larmes de regret
    Regrets stériles
    Qui freinent les projets.

    Larmes de tendresse
    Qui oublient de se méfier
    Mes larmes
    Tes caresses
    Sur mon visage mouillé

    Tout se dire
    Et puis se taire
    Avoir envie de fuir
    Peur de le faire

    Mes larmes de lune
    Ont coulé sur tes mains
    Tes mains si douces
    Qui effleurent mon âme.

  • Catégories : Balades, Le Maroc:vie et travail

    Casablanca par le Routard. Etape 1

    57e4996dc5efd35d7e273571c061c5bc.jpghttp://www.routard.com/mag_reportage/170/1/l_esplanade_de_la_grande_mosquee.htm

     

    C’est un long bras de marbre et de zellige émeraude qui s’élève à 210 mètres dans le ciel monochrome. Impressionnant… Mais le plus haut minaret du monde n’est que l’un des records dont peut se vanter la mosquée Hassan II. Cette prouesse architecturale a mobilisé 35 000 ouvriers, ainsi que 90 architectes et ingénieurs, nécessité 65 000 tonnes de béton armé posées sur une côte rocheuse et soutenues par 2500 piliers. Elle dispose d’un toit ouvrant d’où sort un rayon laser pointant vers la Mecque… Construit en 1986 pour plus de cinq milliards de dirhams (500 millions d’euros), le lieu sacré est souvent le seul intérêt prêté à Casa par les guides touristiques.

    Temple de l’intemporel, grandiose et figée, la Grande Mosquée s’anime pourtant pour qui prend le temps de regarder autour de soi. Peu fréquentée par les fidèles, hormis pendant le ramadan ou quand un jeune imam très populaire fait salle comble, elle est devenue le théâtre de rencontres et de balades dominicales. Les familles nombreuses, perdant de vue ls plus jeunes sur les hectares de marbre beige, et les petits couples nichés dans les alcôves ont investi la dalle. Ils ne se soucient guère du hammam au-dessous d’eux, majestueux mais inexploité, ni des salles vides qui n’attendent plus les promesses de librairie et de musée.

    En contrebas des piliers malmenés par les assauts de l’Atlantique, des gamins se défient au plongeon sous le regard des pêcheurs à la ligne. Mais au large, on aperçoit d’autres pêcheurs qui, eux, défient la mort dans leur combinaison de néoprène, s’enfonçant dans les roulis à bord d’embarcations de fortune, faites d’une chambre à air de camion et d’un maigre filet. Comme dans une scène sortie du film Alech al Bhar ? (Pourquoi la mer ?), dans lequel le cinéaste Hakim Belabbès rend hommage au petit peuple de la médina.

     


    Texte : Cerise Maréchaud. Photo : Cerise Maréchaud
    Mise en ligne le 23 août 2007

     

  • Catégories : Le patrimoine

    Plus de 300 000 vendangeurs en France dont un tiers en Champagne

     Publié le 22 août 2007
    Actualisé le 22 août 2007 : 06h44
     Seront-ils de retour ? Chaque année, les viticulteurs attendent de pied ferme leurs vendangeurs saisonniers. En tête des recruteurs, la Champagne en emploie environ 100 000 sur les quelque 300 000 pros du sécateur dans toute la France. La Champagne et le Beaujolais ont en effet pour caractéristique d'être les seules régions où la vendange ne se pratique qu'à la main. Le Beaujolais attend près de 50 000 vendangeurs et de nombreux bras manquent encore à l'appel à quelques jours du coup d'envoi de la campagne, samedi. Du fait de la précocité de la vendange, le recrutement a été perturbé.
    En Champagne, on avait prévu de compter avec un calendrier atypique. « On ne parlera pas de pénurie de main-d'oeuvre, même s'il existe certaines tensions, reconnaît Bernard Gaucher, de l'ANPE de Reims. Beaucoup d'étudiants ou de salariés ne sont pas venus. Mais on attendait une vendange encore plus précoce, ce qui nous a permis de nous préparer. »
    Dans la plupart des régions, les étudiants constituent la majorité des effectifs, aux côtés de ressortissants turcs, polonais, chinois ou de gens du voyage. Les salariés, quant à eux, peuvent bénéficier du « contrat vendange » pour être détachés dans les vignes le temps de la récolte.
    Les vendangeurs représentent un tiers des contrats saisonniers dans l'agriculture. Ils sont généralement payés au smic. Mais certains employeurs payent à la tâche, de 15 à 22 centimes le kilo en Champagne. Et un vendangeur peut récolter 500 kg de raisin par jour.

  • Catégories : "Carpe diem", Des poèmes

    Guillaume Colletet (1598-1659), "Amours de Claudine"

    7889b7a7cbaeef42edbc8eb87bf37d6d.jpgVenus

    Claudine, avec le temps tes grâces passeront,
    Ton jeune teint perdra sa pourpre et son ivoire,
    Le ciel qui te fit blonde un jour te verra noire,
    Et, comme je languis, tes beaux yeux languiront.

    Ceux que tu traites mal te persécuteront,
    Ils riront de l'orgueil qui t'en fait tant accroire,
    Ils n'auront plus d'amour, tu n'auras plus de gloire,
    Tu mourras, et mes vers jamais ne périront.

    O cruelle à mes vœux ou plutôt à toi-même,
    Veux-tu forcer des ans la puissance suprême,
    Et te survivre encore au-delà du tombeau ?

    Que ta douceur m'oblige à faire ton image
    Et les ans douteront qui parut le plus beau,
    ............Ou mon esprit ou ton visage.

    http://www.site-magister.com/grouptxt.htm

  • Catégories : Science

    Le chaudron de Saint-Etienne devient vraiment «vert»

    Le stade Geoffroy-Guichard, qui abrite 2.600 m2 de panneaux de solaires sur son toit, vient de commencer à produire de l’énergie verte à Saint-Etienne. Ces équipements ont pour objectif d’alimenter le réseau basse tension d'EDF.

    La centrale solaire installée sur le toit de la tribune ouest du mythique stade de Saint-Etienne, connu également sous le nom de «Chaudron vert», a débuté mercredi sa production d’électricité.

    Cette centrale de 2.600 m2 de panneaux de solaires va alimenter le réseau basse tension d'EDF. Au total, 1,85 million d'euros ont été investis dans le projet, financé à 72% par la SECP, une société constituée à parité de la Caisse des Dépôts et Consignations et du constructeur de panneaux photovoltaïques Ténésol (détenu par EDF et Total). Le reste de l'investissement provient de Saint-Etienne Métropole, avec des subventions de l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'energie), d'EDF et de la région Rhône-Alpes.

    Au total, cet équipement va produire annuellement 205.000 KWh, soit la consommation électrique moyenne (hors chauffage et eau chaude) de 60 foyers, tout en évitant le rejet dans l'atmosphère de 70 tonnes de CO2. Dans les prochaines semaines, un panneau sera installé à proximité du stade pour indiquer les chiffres de la production électrique en instantanée, cumulée et l'économie de rejet de CO2 dans l'atmosphère.

    Cette action intervient alors que le stade de Saint-Etienne va accueillir trois matchs de la coupe du monde de rugby qui débute le 7 septembre et qui a pour ambition d’être la plus respectueuse possible de l’environnement.





    31/08/2007

    http://www.batiactu.com/data/31082007/31082007-175755.html

  • Catégories : Mes poèmes, Mes textes d'adolescence, Mes textes primés

    Le printemps s'est levé

     

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    Le printemps s’est levé ce matin
    La mine fraîche et le cœur joyeux
    Prêt à fleurir nos chemins
    A éblouir nos yeux.

    Ce n’est plus le temps
    De la mort ni du désespoir
    La vie renaît doucement
    Et c’est le moment d’y croire.

    Les jeunes gens sortent de chez eux
    Et commencent à se montrer
    La séduction et les jeux amoureux
    Vont s’esquisser et se préciser.

     

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    Quant aux plus âgés,
    Leurs membres encore engourdis
    Par le froid de février,
    Ils sont presque au paradis.

    Le printemps s’est levé ce matin
    Et la nature répond sans tarder
    A son appel et demain
    Le soleil va certainement briller.

    Dans la cour de l’école
    Les enfants ont enlevé leurs manteaux
    Ils ont trouvé sur une branche,
    Abandonné, un petit nid d’oiseau.

    En se levant ce matin,
    Le printemps avait fait le pari
    De réchauffer nos mains
    Et d’ensoleiller nos vies

    Un vent doux chante dans les sapins
    Et le printemps a gagné son pari.

     

    source de l'image:http://www.aquarelle-voyage.com/index.asp

    Poème primé en 2003 au Concours international de Poésie et au Concours de la Chaîne des poètes

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  • Catégories : L'actualité

    Le comédien américain George Clooney fait chevalier des arts et lettres

    d9f560157a8bc56d73007cf0d5a4bfe0.jpgAFP - Dimanche 2 septembre, 20h06

    DEAUVILLE (AFP) - La ministre de la Culture Christine Albanel a décerné dimanche à Deauville (Calvados) les insignes de chevalier des arts et lettres au comédien et réalisateur George Clooney, en marge du festival du cinéma américain qui se tient dans cette localité depuis vendredi.

    (publicité)

    En remettant la distinction au nom de la France, la ministre a salué en George Clooney "la quintessence de l'acteur américain" et loué son "talent incommensurable" et son "charme irrésistible".

    George Clooney a répondu en remerciant la France pour son rôle dans la crise du Darfour, dans laquelle il s'est personnellement engagé en faveur des victimes civiles. "Voir Nicolas Sarkozy et Bernard Kouchner travailler ensemble, ce serait comme aux Etats-Unis voir George Bush et Jimmy Carter travailler ensemble, ce serait impossible", a-t-il déclaré.

    Né le 6 mai 1961 à Lexington (Kentucky), George Clooney s'est fait connaître en 1994 en incarnant le Dr Doug Ross de la série "Urgences". Il a interprété ensuite de nombreux rôles dans des longs métrages comme "O'Brother", "Hors d'atteinte", "Une nuit en enfer", "Ocean eleven" ou "Good german". A partir de 2002, le comédien a aussi réalisé des films, en particulier "Good night and good luck", une dénonciation du maccarthysme.

    George Clooney a utilisé sa notoriété pour lever des fonds en faveur des victimes des attentats du 11 septembre, du tsunami, du cyclone Katrina et du Darfour, et s'est prononcé contre la guerre en Irak.

    http://fr.news.yahoo.com/afp/20070902/ten-cinema-usa-festival-1dc2b55_1.html

  • Catégories : Nerval Gérard de

    Bulletin Nerval nº 53 / 1er septembre 2007



    EDITION
    Gérard de Nerval, "La reine des poissons", dessin original de Julia Holler , sur papier Arches, plié en accordéon, format 21 x 41 cm, tiré à 15 exemplaires, 
    Les arêtes éditions,  prix 90 euros. 
    (Information fournie par Camille Aubaude)


    ARTICLES 
    - Hisashi Mizuno, "Quand a paru le tome II des "Scènes de la vie orientale" de  Gérard de Nerval ? " ,  in "Bulletin du Bibliophile", 2007-1, pp. 151-158.

    - Michel Brix, "Voltaire, Nerval et l'effet-papillon", in "French Studies Bulletin", number 103, summer 2007, pp. 28-29.
     
    http://www.gerarddenerval.be/

  • Catégories : Science

    Paris-Londres en 2h15(Pour Didier)

    Vincent Fertey.
     Publié le 04 septembre 2007
    Actualisé le 04 septembre 2007 : 17h2271150977e8e769e9570b706865b70480.jpg

    AUDIO. L’Eurostar a réalisé un voyage inaugural avec une arrivée au nouveau terminal de Londres Saint Pancras qui remplacera la gare de Waterloo à partir du 14 novembre prochain. Fabrice Amedeo, journaliste au Figaro, était du voyage…

    Toujours plus vite. Avec l’aménagement d’un tronçon à grande vitesse côté britannique, l’Eurostar desservira Londres en 2 heures 15. Pour ce trajet inaugural, Paris a été relié à Londres en 2h03, un temps record. Les tarifs resteront inchangés : de 77 euros à 589 euros pour les tarifs les plus élevés.
    Saint Pancras International, la nouvelle gare qui accueillera la ligne à grande vitesse a subi un grand lifting, avec l’avantage de desservir les villes du nord sans changement de gare. Avec un investissement total de 7,5 milliards d’euros, la rénovation de St Pancras témoigne de la volonté des Anglais de se relier à l’Europe de la grande vitesse.
    Ecoutez les impressions de Fabrice Amedeo à sa descente de l’Eurostar à St Pancras.
  • Catégories : Sport

    Diniz est arrivé…

    Photo : Reuters

    Athlétisme, Chpts Monde, 8e Journée, Compte Rendu de la nuit
    Florian Egly, Sport24.com

    L’équipe de France ne repartira pas bredouille d’Osaka. Champion d’Europe en titre, Yohan Diniz a sauvé l’honneur en décrochant une superbe médaille d’argent sur 50 km marche !

     

    Heureusement, Diniz
    Ce n’est pas juste une médaille d’argent que Yohan Diniz a ramenée à Osaka. C’est aussi et surtout un lumineux rayon de soleil qui vient de percer le brouillard tricolore. De déceptions en désillusions, l’équipe de France avait bien besoin de ce coup de fouet, alors que la crainte de repartir du Japon sans médaille devenait de plus en plus présente à deux jours de la fin des Mondiaux. En dépit de toute cette pression qu’il aimantait sur ses épaules, malgré lui, Yohan Diniz a répondu présent le jour J, là où tellement ont échoué. Venant du capitaine de l’équipe de France, on ne pouvait pas attendre autre chose. Son statut de favori dégagé par son titre de champion d’Europe acquis l’année dernière, les espérances de toute une délégation, le Champenois a ôté tout cela de sa tête pour se concentrer sur sa marche et cueillir une superbe médaille d’argent. Et si l’orage et une douche suédoise avaient accompagné son sacre européen à Göteborg en 2006, le Rémois a dû affronter cette fois-ci la chaleur nipponne (30°C) et son taux d’humidité extrêmement élevé malgré un départ donné sur les coups de 7h du matin. 3heures, 44 minutes et 22 secondes plus tard, la récompense était là. «Je croyais en moi. Je savais que j’avais les moyens d’aller chercher ce résultat. Cette deuxième place est le fruit d’une année de travail. Et le résultat d’une course prudente. Ce n’est pas une victoire, mais c’est beau quand même», réagissait-il, la ligne à peine franchie.

    Pas loin de l’or
    Ainsi, Diniz a longtemps été en mesure de taquiner l’or mondial. Partagé entre le fait de ne pas puiser dans ses réserves tout de suite et la volonté de ne pas non plus laisser partir un wagon dangereux, le champion d’Europe effectuait d’abord une première partie de course à son rythme, naviguant à une dizaine de secondes d’un groupe de quatre marcheurs où l’on retrouvait notamment l’Australien Nathan Deakes, détenteur du record du monde. Puis, au 30e kilomètre, l’athlète français accélérait brutalement pour revenir puis déposer ce quatuor, où seul Deakes tentait de s’accrocher. Mais dans ce brusque changement de rythme, les juges y décelaient quelques irrégularités, infligeant deux avertissements en quelques minutes. Sous la menace d’un troisième carton rouge, synonyme de disqualification, le Rémois était contraint d’assurer ses arrières, laissant filer l’Australien. Il fallait encore contenir le retour de l’Italien Alex Schwazer, revenant très fort de l’arrière, ce qu'il réussissait sans peine. A l’arrivée, Diniz devait donc «se contenter» de l’argent. «J’aurais pu aller chercher l’Australien, mais je n’aurais peut-être pas terminé la course. Avec ces conditions de course, la médaille d’argent est un exploit. Quand j’ai attaqué pour prendre la tête, je l’ai sans doute fait un peu fort. Cette accélération a alerté les juges. Et j’ai reçu deux cartons rouges. Après, j’ai préféré assurer», expliquait le marcheur.

    Désillusion pour le 4x100
    Finalement, entre l’Australien, vainqueur envahi par l’émotion dans la dernière ligne droite, et l’Italien, frustré d’avoir démarré trop tard, Yohan Diniz était le seul à ne pas laisser couler quelques larmes sur son visage. Mais c’est bien un large sourire qui illuminait le sauveur de l’équipe de France lorsqu'il effectuait son tour d'honneur avec le drapeau français. Car pendant que le Champenois résistait à la douleur sur ses 50 kilomètres, le relais 4x100 m féminin a été piteusement éliminé dès les séries, laissant échapper une nouvelle chance de médaille. Avec leur équipe-type, Carima Louami, Muriel Hurtis, Fabienne Béret-Martinel et Christine Arron ont été incapables de faire mieux que 7es de leur demi-finale, la faute en partie à un passage de témoin catastrophique entre les deux dernières relayeuses. Christine Arron était même obligée de s’arrêter pour ne pas recevoir le bâton hors zone. Sans vitesse, la 6e de la finale du 100 m ne pouvait pas rattraper le retard. Un échec de plus pour un sprint français calamiteux. Mais rien ne servait de courir, il fallait marcher à point.

    Podium du 50 km marche
    1. Deakes (Aus) en 2h43’53
    2. Diniz (Fra) en 3h44’22
    3. Schwazer (Ita) en 3h44’38

    13. Riva (Fra) en 4h00’44
    14. Boulanger (Fra) en 4h01’30

    Résultats des Français
    50km marche H Finale
    Yohann Diniz : 2ème, Vice champion du Monde en 3h44'22
    Eddy Riva : 13ème 4h00'44
    David Boulanger : 14ème 4h01'30

    110m haies H Decathlon
    Romain Barras : 5ème 14'36 (-0.2) 929 pt, 13ème 4997 pt

    4x100m F
    Carima Louami - Muriel Hurtis - Fabienne Beret-Martinel - Christine Arron
    Série 1 : 7ème France 43"88 éliminée

    Disque H Decathlon
    Romain Barras : 3ème 44m51 (757pt),
    44m51 - X - 43m88

     

    D'autres informations Athlétisme...

    http://sports.lefigaro.fr/article_athletisme_diniz_est_arrive__18605.html55ddcce6533cb329e3dcadd5885d1c14.jpg
  • Catégories : La cuisine

    Des vendanges médiocres, un atout pour le vin français

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    VOLUMES. Pénalisée par les pluies de l'été et l'apparition de maladies, la récolte devrait être l'une des plus faibles depuis 2000.
    Aubert / Le Figaro
    FLORENTIN COLLOMP.
     Publié le 22 août 2007
    Actualisé le 22 août 2007 : 06h38

    La récolte débute avec deux ou trois semaines d'avance. La faiblesse des rendements devrait permettre d'endiguer la surproduction chronique.

    PREMIERS coups de sécateur demain, dans une douzaine de villages de la Champagne, près d'Épernay. Le reste de l'appellation s'y mettra à partir de lundi. « C'est une des vendanges les plus précoces de tous les temps. En dehors de 2003 (année de la canicule), il faut remonter au XIXe siècle pour voir ça », souligne Daniel Lorson, du Comité interprofessionnel du vin de Champagne.
    Ces deux à trois semaines d'avance sur le calendrier habituel se retrouvent dans toutes les régions. Palme de la précocité, un muscat petit grain a été vendangé dès le 2 août à Rivesaltes, dans les Pyrénées-Orientales. La Provence s'y est mise lundi. Le ban a été fixé pour samedi dans le Beaujolais, ainsi que dans le sud des côtes du Rhône, avant le reste de la Bourgogne, puis le Bordelais.
    Cette précocité s'explique par le climat : un hiver doux suivi d'un mois d'avril très ensoleillé et chaud. En revanche, les pluies de juin et de l'été ont favorisé l'apparition de maladies, comme le mildiou. Résultat, la récolte devrait être l'une des plus faibles depuis 2000. Selon Viniflhor, l'Office national interprofessionnel des fruits, des légumes, des vins et de l'horticulture, le cru devrait se situer juste en dessous de 50 millions d'hectolitres, soit 6 % de moins que l'an dernier.
    Excepté l'année maudite de la canicule (47,5 millions d'hectolitres), on est loin du record de 1999 à 62,9 millions. Parmi les plus touchées, les régions du Sud-Ouest (- 16 % prévus par rapport à l'an dernier), du Bordelais (- 13 %), des Charentes (- 10 %) ou du Val de Loire (- 6 %). Seuls le Jura et l'Alsace devraient voir leurs productions augmenter.
    Si la récolte pèche par sa quantité, les conditions d'un bon millésime semblent réunies. La précocité de la vendange est perçue comme un gage de qualité. Laurent Cogonbles, propriétaire du château Bouscaut, président de l'appellation Pessac-Leognan dans le Bordelais, scrute régulièrement ses raisins. « Pour l'instant, c'est assez joli, il n'y a pas trop de pourriture », témoigne-t-il. Il va commencer à vendanger les blancs la semaine prochaine, mais il devra attendre le 15 septembre pour les rouges. « Si le temps reste humide pendant trois semaines, ce sera délicat. »
    Campagnes d'arrachage
    Reste qu'une récolte médiocre peut se révéler salutaire pour la profession. « La campagne 2007 va être plus facile à gérer, prévoit Philippe Janvier, de Viniflhor. Si on a moins de volumes, compte tenu d'une demande stable, on pourra écouler plus facilement les stocks. Pour les vins de pays et les vins de table, le redressement des ventes amorcé l'an dernier pourra se poursuivre. Et on peut même espérer que les prix remontent. » Pour Ghislain de Longevialle, président de l'interprofession du Beaujolais, « ce sont des messages difficiles à faire passer. Mais il est vrai qu'en tant que vigneron ma marge dépend des prix autant que des volumes. On n'est pas loin de l'équilibre ».
    Coup de pouce aux négociants français, les vins du Nouveau Monde ont eux aussi connu une mauvaise récolte dans l'hémisphère Sud. La production a chuté en Australie (sécheresse), en Argentine et en Afrique du Sud. En dix ans, l'hémisphère Sud était passé de 14,8 % à 18,5 % de la production mondiale de vin. Face à cette nouvelle concurrence, les viticulteurs français ont aussi accepté de prendre le taureau par les cornes.
    Depuis un an, les campagnes d'arrachage, notamment dans le Languedoc-Roussillon et en Midi-Pyrénées, sont pour une part importante dans le recul de 23 % prévu cette année pour la récolte des vins de table. Bruxelles souhaite aller encore plus loin. Une réforme communautaire devrait aboutir à la fin de l'année.
    Même dans le Bordelais, « à un moment donné, on a planté un peu partout, même à des endroits où il vaudrait mieux faire du maïs ou des cochons », témoigne le viticulteur Laurent Cogonbles.
  • Catégories : Des anniversaires

    "Sur la route" a failli être écrit en français

    a839872456eb1d81943187dd7e0fd495.jpg"On the road", cinquantième anniversaire - AFP/TIMOTHY A. CLARY

    Jack Kerouac avait commencé à écrire "Sur la route" ("On the road) en français

    Se fondant sur la découverte d'écrits inédits à New York,  le quotidien québécois "Le Devoir"  a révélé que l'écrivain avait rédigé une première version d'une dizaine de pages dans sa langue maternelle, en janvier 51, plusieurs mois avant  de s'attaquer à la version anglaise.

    "Sur la route" a été publié il y a cinquante ans, en 1957.

    Kerouac  est né en 1922 à Lowell dans le Massachusetts (nord-est) dans une  famille originaire du Québec et ayant des racines en Bretagne. Parmi les textes de Kerouac  en français figurent notamment des lettres à sa  mère, des nouvelles ainsi qu'un manuscrit de 56 pages intitulé "La nuit est ma  femme", constitué de nouvelles de 5 ou 6 pages. 

    Ce texte "est entièrement écrit en français et prouve pour la première fois  que Jack Kerouac  avait eu de très sérieuses ambitions de devenir, comme il le  disait lui-même, un véritable écrivain canadien-français", estime le journal. "Tous ces documents en français jettent une lumière tout à fait nouvelle sur  l'oeuvre de Kerouac , une lumière qui laisse entrevoir un écrivain encore plus  attaché à sa langue maternelle, à son milieu franco-américain et à ses racines  québécoises qu'il était possible de le soupçonner jusqu'à présent",  ajoute-t-il. S'exprimant dans la langue colorée de son enfance, Kerouac  évoque son  rapport au français dans un manuscrit intitulé "Les travaux de Michel Bretagne",  datant de 1951.

    "Je suis Canadien Français, mis au monde à New England. Quand j'fâché  j'sacre souvent en français. Quand j'rêve j'rêve souvent en français. Quand je  braille j'braille toujours en français", écrit-il. "J'ai jamais eu une langue à moi. Le français patois jusqu'à six ans et  après ça l'anglais des gars du coin. Et après ça, les grosses formes, les  grandes expressions de poète, philosophe, prophète. Avec tout ça, aujourd'hui  j'toute mélangé dans ma gum" (tête), poursuit-il à propos de sa complexe  identité linguistique.

    Dans "La nuit est ma femme", l'écrivain raconte notamment le déménagement de  ses parents à New Haven dans une maison donnant sur l'Atlantique, et évoque de  façon touchante la nostalgie de son père pour ses origines bretonnes. "'Ti-Jean, J'ai retourné à la mer', m'a dit mon père avec des larmes dans  les yeux. J'le sava tout le temps qu'un beau jour j'vivra sur le bord de la mer  de mes ancêtes de Bretagne. C'est dans mon sang dans le tien aussi..."

    Symbole de libération et de rupture, "On The Road" ("Sur la route) qui se vend toujours à  100.000 exemplaires par an fête cette année son cinquantième anniversaire, un  événement célébré par de nouvelles éditions, des expositions et bientôt un  film.

    Près d'un million de Québécois ont émigré vers les villes textiles de la  Nouvelle-Angleterre, principalement entre 1870 et 1930, formant des enclaves  ethniques où le français a longtemps prospéré.

    Publié le 06/09 à 10:49
    Source:http://cultureetloisirs.france2.fr/livres/actu/33706879-fr.php